Journée internationale des femmes : restons mobilisé-e-s pour l’égalité des droits !
Non, le 8 mars, ce n’est pas la fête des femmes, mais bien une journée de mobilisation mondiale consacrée à la condition féminine : témoigner, débattre, valoriser les avancées, défendre l’égalité femme/homme.
Cette journée trouve son origine au début du XXème siècle en Europe et aux Etats-Unis, dans les luttes ouvrières pour le droit de vote et l’amélioration des conditions de travail des femmes. Un siècle plus tard, les revendications pour l’égalité des droits ont-elles encore un sens ? Sans conteste la réponse est OUI !
Certes les droits des femmes ont heureusement progressé en France : le droit de vote est acquis en 1940, celui d’ouvrir un compte bancaire en 1965, l’égalité des salaires en 1971, l’autorisation d’IVG en 1974 et la parité homme/femme en politique depuis 1999… Mais ces droits sont-ils tous réellement effectifs ? Sans conteste, la réponse est NON !
Pour les élu-e-s régionaux écologistes, la mobilisation demeure indispensable et les luttes doivent se poursuivre vers une égalité réelle :
– Il est inacceptable que les femmes continuent à être rémunérées 25 % de moins que les hommes pour un travail similaire et qu’à 80 %, elles vivent en dessous du SMIC alors même que, dans le contexte de crise actuel, ce sont encore elles, prioritairement, qui subissent le chômage et le temps partiel.
– Il est inadmissible de constater, d’année en année, la hausse des violences faites aux femmes.
– Il est insupportable d’observer l’engorgement actuel des centres IVG suite aux nombreuses fermetures et l’impossibilité des personnels à faire face aux demandes.
– Il est indécent de remarquer que la parité femme/homme a toujours autant de plomb dans l’aile, que ce soit au niveau politique, pour les postes à responsabilités, ou dans les Conseils d’Administration.
« La région a un rôle indispensable à jouer », témoigne Claudie Boileau, Conseillère régionale en charge de l’égalité Femme/Homme à la Commission Solidarités. « Notre action doit être transversale aux différentes politiques dont nous avons la compétence, et être menée au plus près des territoires et des populations, que ce soit dans le domaine de l’économie, de l’emploi, de la formation, de la culture, du sport et bien sûr de l’éducation. »
L’éducation est un enjeu essentiel de la politique égalité femme/homme en région, rappelle Joëlle Remoissenet, conseillère régionale en charge de la lutte contre les discriminations à la Commission Education/Apprentissage présidée par Matthieu Orphelin. Nous avons développé un programme spécifique à destination des jeunes pour lutter contre le sexisme, les violences faites aux femmes et, globalement, contre tous les stéréotypes de genre. Notre programme d’actions est mise en en œuvre en lien avec le Rectorat et donnera lieu cette année à une semaine spéciale de restitution en avril prochain, qui se clôturera par la journée de la jupe. En juin, Matthieu Orphelin remettra également les prix de la mixité professionnelle aux jeunes lycéen/nes et apprenti/es.
Les élu-e-s régionaux EELV des Pays de la Loire revendiquent un monde solidaire qui nécessite que les rapports sociaux entre les femmes et les hommes évoluent.