Evolution de l’offre régionale de formation des demandeurs d’emploi : une polémique inutile puisque les 3 formations industrielles sont maintenues

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Pour faire suite à l’article paru le 18 juin 2013, Jean-Philippe Magnen, Vice-président de la Région des Pays de la Loire en charge de l’emploi, la formation professionnelle et les métiers de demain, tient à apporter les précisions suivantes. « Contrairement à ce qui est expliqué par la direction du Centre du Pinier-neuf, les 3 formations industrielles (frigoriste, maintenance industrielle et conducteurs d’équipements industriels) ne sont absolument pas abandonnées. Elles font en effet toujours partie des formations destinées aux demandeurs d’emploi financées par la Région sur le Choletais et les Mauges ; ce qui est vrai, en revanche, c’est qu’elles ne seront plus assurées par le Centre du Pinier-neuf mais dispensées à Cholet ».

La Région a en effet décidé en 2013 de faire évoluer l’offre régionale de formation des demandeurs d’emploi, en visant 3 objectifs précis : le recentrage sur les demandeurs d’emploi les plus éloignés de l’emploi, la sécurisation des parcours de formation menant à la qualification et enfin, le ciblage des secteurs stratégiques de l’économie régionale.

Dans le cadre d’appels d’offres lancés cette année, le choix a été fait par la Région de privilégier des lots à l’échelle des départements, localisés au plus près des besoins des demandeurs d’emplois et avec des critères précis : les meilleurs plateaux techniques, la meilleure ingénierie pédagogique et le meilleur accompagnement des stagiaires possibles, au bénéfice des demandeurs d’emplois qui suivent ces formations.

L’offre du Centre du Pinier-neuf sur ces 3 formations n’a pas été retenue dans ce cadre-là, contrairement à celle qu’ils ont faite pour «Conseiller en performance énergétique et énergies renouvelables ». «Je comprends leur déception mais suis assez surpris de la polémique que le Centre lance en s’appuyant sur de fausses informations ou de mauvais arguments». Il n’est par exemple pas possible de laisser croire que les «20 kms supplémentaires» pour se rendre sur un autre lieu de formation seraient pénalisant pour les demandeurs d’emploi : Jean-Philippe Magnen explique en effet que «la mobilité est justement un sujet sur lequel la région travaille parce qu’il constitue indéniablement un facteur d’insertion professionnelle ; dans le cadre de la sécurisation des parcours de formation des stagiaires, la Région prend d’ailleurs en charge une partie des frais de transports ».

 

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