[C_PRESSE] NDDL : Calcul de Plan d’exposition au bruit (PEB) prévisionnels, la DGAC pipe les dés à nouveau

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La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a présenté hier son étude de plan d’exposition au bruit sur Nantes Atlantique dans l’hypothèse de l’abandon du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des Landes. Cette étude fait suite aux demandes de la commission du dialogue.

Malheureusement, pas de surprise dans les conclusions rendues par la DGAC.

 « Les chiffres sont gonflés, les bases de calculs erronées, les hypothèses les plus désavantageuses mises en avant… L’élaboration d’un PEB devrait reposer sur un modèle mathématique, construit sur des hypothèses et des données de trafic objectives, non sur un détournement de chiffres dont le seul objectif est de nourrir une opinion tranchée »  s’indigne Jean-Philippe Magnen, Président du groupe Europe Ecologie Les Verts au Conseil régional des Pays de Loire. «  Pour preuve, les résultats obtenus sont la conséquences d’hypothèses non étayées qui concourent toutes à augmenter le survol de Nantes et à ne pas prendre en compte les nouveaux modèles d’avions moins bruyants… »

« Bien sûr, le bruit occasionné par le survol de la métropole nantaise par les avions, est gênant. Cependant,  la situation à venir n’est vraisemblablement pas celle décrite par la DGAC. Elle est sans doute plus proche des résultats de l’étude commandée par le CéDpa à un cabinet européen. Cette dernière intègre le renouvellement progressif de la flotte des avions, une procédure d’approche par le nord moins bruyante et respecte le partage actuel de l’utilisation nord-sud de la piste, fruit de l’orientation des vents et du code de bonne conduite. La DGAC a rejeté arbitrairement ces hypothèses de bon sens. » explique Pascale Chiron, Présidente du groupe EELV à Nantes et Nantes Métropole.

« Dans ce dossier où l’Etat est juge et partie, les dés sont une fois de plus pipés», concluent les élu-e-s écologistes.

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