[C_PRESSE] L’obstination pour l’A831 empêche le développement d’infrastructures ferroviaires et routières nécessaires

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Les élus régionaux Europe Ecologie Les Verts ont refusé d’approuver le contrat de plan Etat Région (CPER) pour les années 2015 à 2020 du fait de son volet mobilité.

Plusieurs raisons ont motivé cette position. Si la Région avait une véritable ambition pour l’axe ferroviaire entre Nantes et Bordeaux, il faudrait doubler l’enveloppe de 80M€ actuellement inscrite. Ce que constate d’ailleurs aussi le CESER. Car si rien n’est fait dès aujourd’hui, d’ici trois ans, les usagers passeront par Tours pour aller à Bordeaux avec la LGV Sud Europe Atlantique et dès lors, le territoire sud vendéen sera progressivement abandonné. Claudie Boileau insiste : « L’avenir de cet axe est dans une mobilisation interrégionale mais il peut aussi permettre une amélioration de la desserte locale, et nous demandons que la réouverture d’une gare à Vélluire (85) soit réellement étudiée ».

Pour Claudine Goichon, « l’absence de l’A831 dans ce contrat constitue évidemment un aspect positif, mais si cela n’a rien d’étonnant vu le désengagement de l’État et de la Région Poitou Charentes ». Mais Daniel Ramponi rappelle que « la Déclaration d’Utilité Publique de cette autoroute date de 2005, et que plusieurs gouvernements de droite et de gauche se sont succédés depuis. Elle expire en juillet prochain, mais encore une fois, force est de constater qu’une nouvelle fois les alternatives sont ignorées et repoussées ».

Ainsi, une vingtaine de millions d’euros restent provisionnées en dehors du CPER pour un projet qui n’aboutira pas, alors qu’ils auraient pu servir à financer la sécurisation et la modernisation des axes routiers vendéens vers La Rochelle. Les élus régionaux écologistes auraient voulu que les Pays de la Loire suivent l’exemple de Poitou Charentes, dont le CPER prévoit 15 M€ pour l’indispensable contournement de Marans (17). Ils constatent que l’obstination de la droite et des socialistes pour un projet chimérique  conduit à l’inaction.

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