[C-Presse] NDDL : Les élu-e-s écologistes des Pays de la Loire répondront présents les 9 et 13 janvier.

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AGO-Vinci a redéposé des assignations en référé-expulsion à l’encontre des habitants et paysans dits « historiques » de Notre-Dame-des-Landes. L’audience est prévue le 13 janvier. Les élu-e-s écologistes des Pays de la Loire répondront à l’appel à manifester le 9 janvier et seront aussi présents lors de l’audience au Tribunal de Grande Instance de Nantes.

« Solidaires de la lutte contre le projet inutile et destructeur de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, nous  participerons au rassemblement organisé le 9 janvier par le collectif des opposants, qui appelle à manifester à visage découvert, pacifiquement, sereinement et avec détermination », déclarent Franck Nicolon et Sophie Bringuy, co-présidents du groupe des élu-e-s écologistes et citoyens au Conseil régional.

Les assignations délivrées pour l’audience de mercredi prochain constituent une accélération des procédures perçue comme un acte d’une grande violence par les paysans concernés. Non seulement AGO-Vinci demande l’expulsion immédiate de 11 familles et s’attaque à 4 fermes, mais de surcroît la firme réclame une astreinte financière de 200 à 1000€ par jour, et la mise sous séquestre des biens et cheptels. Une telle démarche est injustifiée alors que les travaux ne sont pas prêts de commencer : les permis de construire et de défricher ne sont toujours pas instruits. Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire Atlantique précise : « La France est encore mise en demeure par la Commission européenne, les recours concernant la loi sur l’eau et les destructions d’espèces protégées ne sont pas épuisés ».

« Nous rappelons que le président de la République, François Hollande, s’est engagé à surseoir aux expulsions tant que les recours n’étaient pas épuisés. Il a également eu des paroles fortes lors de la COP21 en décembre dernier. Il faut être logique. Il est venu le temps d’annoncer l’abandon de ce projet qui en détruisant une zone humide de grande importance nuirait au climat, aggraverait les risques inondations, et détruirait des terres agricoles. Il doit répondre aux interpellations citoyennes qui l’alertent et montrent qu’optimiser l’aéroport de Nantes-Atlantique apporterait un meilleur niveau de service qu’un nouvel aéroport et coûterait 7 à 10 fois moins cher », concluent Pascale Chiron et Jean-Paul Huard pour les élu-e-s écologistes et citoyens de la Métropole nantaise.

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