[C-Presse] Biodiversité : l’entrée en matière de la nouvelle ministre saluée

A l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité, la nouvelle ministre de l’Écologie, Nicole BRICQ, a lancé le premier baromètre de l’état de la biodiversité en France. Une entrée en matière appréciable. Réactions de Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire en charge de l’environnement, et Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire, en charge des problématiques de l’eau.

 

 

A peine une semaine après sa nomination, Nicole BRICQ, s’engage à donner « une place centrale à la réduction de l’érosion de la biodiversité au même titre qu’à une action résolue en matière de climat ». Elle réaffirme également les services inestimables que la Nature, et notamment la Biodiversité rend à l’homme au quotidien et donne corps à son discours en lançant le premier baromètre de l’état de la biodiversité en France, qui devrait offrir près de 50 indicateurs de l’état des espèces et des plantes. Pour la ministre, il ne peut y avoir de politique efficace en matière de protection de la biodiversité sans une connaissance précise de l’état des espèces, des paysages, des sols…

 

 

« C’est une entrée en matière plutôt appréciable, tant la biodiversité, pourtant essentielle à notre survie, était le parent pauvre des politiques menées jusqu’alors par le gouvernement sortant », constate Sophie BRINGUY. « Par contre, il y a un piège à éviter : suivre l’évolution de la biodiversité est essentiel. Mais on n’a pas besoin de tout connaître – tâche qui serait d’ailleurs impossible- pour agir en la matière. Sans nul doute que notre ministre saura gérer l’équilibre entre besoin de connaissance et passage à l’action ».

 

 

 

Faire de ce baromètre un outil d’évaluation et d’évolution de l’ensemble des politiques publiques, bien au-delà du périmètre du ministère de Nicole BRICQ, est essentiel. « La biodiversité ne peut être cantonnée à quelques espaces protégés, cela ne fonctionne pas. Si 35% des poissons d’eau douce en Pays de la Loire sont menacés, c’est avant tout parce que nos cours d’eau sont pollués, asséchés et fermés par des ouvrages », explique Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire, en charge du suivi des problématiques de l’eau. « Il va falloir traiter les causes, sans s’en tenir à constater les symptômes ».

 

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