1. Motion de synthèse adoptée au Congrès d’EELV à la Rochelle

    Du Brésil à l’Allemagne, l’écologie politique s’impose comme une nouvelle voie La crise globale du système économique et financier a montré l’épuisement des recettes traditionnelles, qu’elles soient libérales ou social-démocrates. Ces modèles économiques productivistes ont démontré leur inefficacité : à l’accroissement mondial de la pauvreté répond également celui des émissions des gaz à effet de serre et l’effondrement de la biodiversité. Les sommets mondiaux qu’ils soient économiques ou climatiques ont confirmé l’incapacité d’un système économique reposant sur une croissance infinie à réagir face à ces urgences. Devant un monde que l’on épuise il est aujourd’hui de la responsabilité des écologistes de dessiner les contours de celui qui doit naître. Alors que des millions de citoyens désertent les urnes et renoncent à participer à la vie politique, notre projet doit permettre de rétablir la confiance et de réconcilier les citoyens et les citoyennes entre eux. …

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  2. Italie : L’Europe se libère du nucléaire quand la France s’enferme dans ses dogmes

    Communiqué du 13 juin 2011 Aujourd’hui les Italiens ont confirmé par une écrasante majorité, leur refus du nucléaire, effectif depuis le référendum de 1987. Cette consultation est d’ailleurs la première depuis 16 ans à atteindre le quorum de 50% nécessaire.Il s’agit aussi un désaveu pour l’industrie nucléaire française qui espérait vendre des EPR à l’Italie. Après la décision de la Suisse et de l’Allemagne de s’affranchir du nucléaire, cette industrie voit à nouveau ses perspectives se confronter à une réalité tournée vers l’avenir.La France a parié très gros sur l’EPR en acceptant de le vendre à perte en Finlande ou en imposant la création d’un réacteur inutile à Flamanville.Dans le même temps, notre pays sacrifiait sa filière renouvelable en contraignant le développement de l’éolien ou en imposant un moratoire absurde sur l’énergie photovoltaïque. Aujourd’hui la politique énergétique de la France se fourvoie dans l’impasse atomique.La responsabilité politique doit exclure tout risque nucléaire aux populations. La sortie progressive du nucléaire nécessite un programme volontariste d’économies d’énergies, d’efficacité énergétique et de développement des renouvelables. Cette sortie du nucléaire sera, comme dans le reste de l’Europe, fortement créatrice d’emploi pour les pays qui se libèrent des dogmes atomiques pour élaborer les politiques énergétiques adaptées au monde de demain.Europe Ecologie-Les Verts souhaite que l’exemple italien soit révélateur pour les pays voisins dont la France, qu’une autre politique énergétique est possible, respectueuse de l’environnement et véritable gage d’une souveraineté énergétique.Cécile Duflot, Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts …

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  3. Résolution Copé : l’Islam et la laïcité de nouveau instrumentalisés

    Communiqué du 31 mai 2011 Ce mardi 31 mai, les députés avaient à se prononcer sur la proposition de résolution de l’UMP, portée par son secrétaire général Jean-François Copé, sur « l’attachement au respect des principes de laïcité, fondement du pacte républicain, et de liberté religieuse ». Après l’interdiction du voile à l’école et du niqab dans les lieux publics, il s’agit maintenant d’interdire à des mères voilées d’accompagner les sorties scolaires, mais également de travailler dans certaines entreprises publiques ou privées qui concourent au service public. Pour les autres entreprises, il serait question d’un « encadrement » des tenues religieuses. La volonté de Jean-François Copé est que les propositions de cette résolution puissent déboucher sur une loi. Or ce texte, s’il devient une loi, risque bien plus d’enlever aux femmes portant le voile leur espace d’autonomie plutôt que de renforcer les droits des femmes en général.Nous ne sommes pas dupes : la résolution Copé est avant tout l’instrumentalisation politicienne de la laïcité, l’objectif principal étant de regagner du terrain sur Marine le Pen, nouvelle championne autoproclamée de la laïcité, version extrême droite. Et dans cette course au populisme, c’est l’ensemble des musulmans de France qui se retrouvent stigmatisés. Europe Ecologie – Les Verts n’accepte pas cette instrumentalisation et le fait de désigner encore une fois des boucs émissaires à la vindicte populaire. Nous refusons cette conception raciste, répressive et discriminatoire de la laïcité, à l’opposé de l’esprit de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat et de liberté des cultes. La \ »lepénisation des esprits\ » fait décidément des émules sur les bancs de l’Assemblée nationale. L’UMP n’a que faire de la laïcité ou de l’égalité homme/femme. La droite et l’extrême droite cherchent à faire de la laïcité et de la défense d’une vieille France éternelle fantasmée un des axes majeurs de la campagne présidentielle, alors que les Français semblent surtout préoccupés par leur emploi, leur santé ou l’avenir de leurs enfants. …

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  4. Perte d’autonomie

    EXPOSE DES MOTIFS Les besoins concernant les personnes âgées en perte d’autonomie sont en augmentation. C’est un fait. Mais réduire le problème à une « catastrophe financière », comme tente de le faire la droite est une tentative de fuir le débat démocratique pour aboutir, une fois encore, à servir des intérêts privés en offrant ce « marché » aux sociétés d’assurances. De même le projet gouvernemental serait de supprimer la prise en charge quand la perte d’autonomie est partielle. Ce n’est pas ce que veulent nos concitoyen/nnes. …

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  5. Primaire présidentielle 2012 : Partenariat

    Vu la décision du Conseil fédéral du 3 avril 2011 CFT-11-068 qui stipule que « La participation à ce scrutin sera ouverte à l’ensemble des adhérent-e-s du mouvement Europe Ecologie – Les Verts, à l’ensemble des coopérateurs et coopératrices au réseau de l’écologie politique, au adhérent-es des Partis associés (ayant signé une convention de partenariat).» ; …

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  6. Organiser le congrès du Parti Vert Européen à Paris en 2011

     EXPOSE DES MOTIFS Le quatrième Congrès du Parti Vert Européen doit se tenir à la mi-novembre à Paris. Après son Congrès fondateur en 2004 à Rome, le deuxième Congrès organisé à Genève et son Congrès de préparation de la campagne des élections européennes à Bruxelles en 2009, ce Congrès doit être l’occasion pour le PVE d’approfondir son travail programmatique commun afin de proposer un avenir écologiste pour l’Europe. Il sera aussi l’occasion pour les délégué-e-s de débattre de la réforme du PVE afin d’en faire un mouvement rassemblé et uni dans sa diversité. …

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  7. Migrants tunisiens : l’expulsion du 51 avenue Simon Bolivar était inacceptable, leur arrestation est indigne

    Alerte de Cécile Duflot à la menace en cours de reconduites à la frontières de dizaines de réfugiés tunisiens suite à l’expulsion du 51, avenue Simon Bolivar L’expulsion cette après-midi des migrants tunisiens, réfugiés temporairement au 51, avenue Simon Bolivar, à la demande de la Ville de Paris est inacceptable pour Europe Ecologie – Les Verts. Depuis plusieurs jours, les écologistes réclament un hébergement et des conditions d’accueil dignes pour ces migrants tunisiens, affamés et pour certains d’entre eux en mauvaise santé. Si le lieu où s’étaient réfugiés les migrants tunisiens au 51, avenue Bolivar ne remplissait pas les conditions d’accueil et de salubrité nécessaires, il était de la responsabilité de la Ville de Paris en lien avec les collectivités voisines de fournir un hébergement digne. L’expulsion de cette après-midi est inacceptable quant au devoir d’hospitalité mais surtout risque de conduire à leur rétention administrative alors même qu’ils disposent d’un titre de séjour. Il est aujourd’hui de la responsabilité des collectivités locales de reloger ces réfugiés tunisiens et d’apporter des solutions d’urgence à cette situation. Il est de la responsabilité particulière du maire de Paris de s’opposer à toute décision d’expulsion de ces personnes.Le gouvernement poursuit une politique indigne rompant avec la tradition républicaine qui a fait de la France une terre d’asile. Au-delà du discours Claude Guéant est désormais en train de mettre en place une politique qui ressemble à celle que prône le Front National. Ce mercredi soir, des rumeurs persistantes et concordantes font état d’une volonté concertée d’organiser en urgence l’expulsion groupée de ces personnes dans la soirée ou les jours qui viennent. Ce serait un acte très grave, en rupture non seulement avec les droits humains fondamentaux mais aussi avec la tradition républicaine d’hospitalité et d’asile. Le gouvernement doit fournir dans les meilleurs délais un statut temporaire de réfugié à ces migrants qui viennent d’un pays dont chacun sait qu’il est au milieu de bouleversements profonds et dont les populations du Sud particulièrement sont en situation de misère pour une partie d’entre elles. Après avoir soutenu le régime de Ben Ali jusqu’à son dernier souffle, le gouvernement français se déshonore en accueillant avec un tel mépris ces réfugiés. Une seule reconduction à la frontière ce soir et dans les jours qui viennent serait fouler aux pieds l’honneur de notre pays.Cécile DuflotSecrétaire Nationale d’Europe Ecologie – Les Verts …

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  8. Pénibilité : Europe Ecologie-Les Verts soutient les mobilisations syndicales du 28 avril

    Parce que le gouvernement a tout faux sur les retraites comme sur la pénibilité, Europe Ecologie Les verts soutient l’initiative syndicale lancée par la CGT, la CFDT, la FSU, l’Unsa et Solidaires, visant à faire de la journée mondiale de l’OIT pour la sécurité et la santé au travail du 28 avril une grande mobilisation pour la prévention et la réparation de la pénibilité.Nicolas Sarkozy avait pourtant promis « une réforme des retraites juste » ! Mais comme pour tout ce qu’il a entrepris depuis le début de son quinquennat, il y a une grande différence entre « l’appartement témoin » de ses promesses et la réalité de ce qu’il fait voter au Parlement.Car sa réforme, au lieu de chercher à réduire les inégalités sociales de santé et d’espérance de vie, va les aggraver en allongeant les durées de cotisations des catégories défavorisées, exposées aux plus mauvaises conditions de travail.Le président de la République et son gouvernement s’étaient engagés à ce qu’un dispositif de compensation de la pénibilité amortisse l’allongement de la durée de cotisation. Ce volet de la loi, comme les décrets d’application sur la pénibilité publiés le 30 mars dernier, sont en contradiction complète avec ces engagements. Le nouveau dispositif réduit la pénibilité du travail aux seules conséquences visibles de la maladie professionnelle et de l’invalidité.Que vont devenir les milliers de travailleurs qui, usés par les mauvaises conditions de travail, n’auront plus les aptitudes suffisantes pour se maintenir dans leur emploi ?Plus fort encore, en pleine catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement a discrètement retiré les rayonnements ionisants de la liste des expositions aux cancérogènes pouvant ouvrir droit à une retraite anticipée.Enfin, les propres chiffres du ministère du Travail, tirés d’une enquête nationale conduite par ses services – mais que le gouvernement s’est bien gardé de communiquer pendant le débat parlementaire – montrent que 35 % des personnes âgés de 50 à 59 ans ont été exposés pendant 15 ans ou plus à l’une au moins des quatre pénibilités reconnues comme portant atteinte à l’espérance de vie, ou à l’espérance de vie sans incapacité : travail de nuit, travail répétitif, travail physiquement exigeant, produits toxiques.Europe Ecologie Les Verts invite ses adhérents et ses militants à se joindre aux manifestations syndicales du 28 avril et s’engage à faire de ce thème de la pénibilité du travail et plus généralement de la justice sociale un axe fort de la prochaine campagne présidentielle. …

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  9. L’UE doit protéger les travailleurs du nucléaire

    Posté par Equipe parlementaire • Dans la catégorie Activités parlementaires,commission emploi – affaires-socialesDepuis quelques semaines, hommes politiques et journalistes n’ont que ce mot à la bouche : Fukushima. L’ampleur de la catastrophe causée par le séisme a relancé le débat sur la sortie du nucléaire, au point de faire bouger les lignes dans un paysage politique français traditionnellement très pro-nucléaire.Au Parlement européen, la question du nucléaire est aussi à l’ordre du jour, mais pas forcément là où on l’attend le plus. Ainsi, le groupe des Vert/ALE a connu une petite victoire au sein de la Commission Emploi et Affaires sociales le jeudi 14 avril dernier. Nous avons en effet adopté à une large majorité le projet d’avis de ma collègue députée Verte britannique Jean Lambert sur le projet de directive concernant la gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs.En adoptant ce texte, notre commission espère pouvoir pousser la Commission européenne à agir dans le sens d’une plus grande protection des travailleurs qui sont au contact de déchets radioactifs ou de combustibles usés.Premier combat dans la longue liste de nos amendements : obtenir le changement de la base juridique proposée par la Commission européenne. Actuellement basée sur le traité Euratom, nous demandons à ce que la directive ait pour base juridique le traité de Lisbonne le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE). En effet, la question du traitement des déchets radioactifs doit se rattacher aux questions de santé et de sécurité au travail, qui relèvent des compétences de l’Union européenne et non d’Euratom. Notre demande n’est pas anodine. Si elle venait à aboutir, les députés européens auraient alors un véritable pouvoir d’action en devenant co-législateurs aux côtés du Conseil, dans le cadre de la procédure de codécision.Le texte de Jean Lambert demande également une définition plus large des termes « combustibles usés » et « déchets radioactifs » afin d’intégrer le plus grand nombre possible de travailleurs, en partant de la phase de traitement jusqu’au site de transport des déchets. Les questions de formation, du suivi médical des travailleurs y sont également soulignées, ainsi que celle de la responsabilité à très long terme de la gestion des déchets radioactifs.La prochaine étape au Parlement européen passera par la commission de l’industrie, la recherche et l’énergie, qui doit maintenant prendre en compte nos propositions. La bataille sur la question du nucléaire se mène sur tous les fronts et les députés européens viennent de démontrer qu’ils savaient sortir des positions rhétoriques pour proposer de véritables avancées. Espérons que nous pourrons sauver ces acquis dans les prochaines étapes de négociations pour protéger tous les travailleurs du nucléaire. C’est une question de justice sociale et environnementale. …

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  10. Les leçons de Tchernobyl n’ont pas été tirées

    En 1986, le 26 avril, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Pour la communauté scientifique, aucun doute ne subsiste quant au lien entre cette catastrophe nucléaire et l’inversion des courbes de croissance dans les régions directement concernées par l’exposition à la radioactivité. En particulier en Biélorussie, où l’on assiste à une « hécatombe » démographique avec un taux de croissance de – 5,9 %.Alors que la natalité est en chute libre, les données sur la mortalité atteignent des valeurs inquiétantes, essentiellement en raison de pathologies cardiovasculaires et de cancers dont le nombre croît chaque année. La baisse de la natalité est, elle, liée à des troubles du fonctionnement des systèmes reproductifs – féminin et masculin – et à des pathologies lourdes affectant le développement embryonnaire et foetal. Tchernobyl a aggravé l’état de santé de personnes au métabolisme perturbé et au génome fragilisé parce que contaminées pendant vingt-cinq ans par des radionucléides, en particulier du Cs-137.Les gouvernements de l’ex-URSS puis de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Russie, se sont montrés incapables de gérer les problèmes posés par l’accident de Tchernobyl. L’une des causes majeures de l’échec réside dans l’absence d’informations objectives concernant l’impact des agents radioactifs sur la santé humaine. La censure de l’information s’explique en grande partie par la collusion entre le lobby nucléaire et le régime autocratique de la Biélorussie.A l’heure où la centrale de Fukushima continue de déverser – et pour un certain temps encore – des radionucléides dans la biosphère, rappelant la contamination causée par l’explosion de la centrale de Tchernobyl vingt-cinq ans auparavant, la mise en oeuvre de mesures de radioprotection dans ces zones s’impose de toute urgence. Pendant des années, l’aide européenne était exclusivement orientée sur la sécurisation du site de Tchernobyl et de son sarcophage. Le 19 avril, la Commission européenne a d’ailleurs promis 110 millions d’euros supplémentaires. Il est néanmoins essentiel de consacrer une partie des financements à des projets sanitaires.Il va sans dire qu’aucun système de radioprotection n’est efficace en termes de prévention des maladies invalidantes et mortelles sans actions politiques concrètes ni diffusion correcte de l’information.Ce point est crucial. Même si le nombre « d’anomalies » entourant la catastrophe de Tchernobyl n’a rien à voir avec la situation rencontrée dans les pays démocratiques, l’accès à une information impartiale ne va pas de soi.Nous l’avons constaté une fois de plus au moment de l’accident de Fukushima. Or, dans le cas d’accidents nucléaires, ce principe est littéralement vital !Les alternatives existentOn mesure dès lors toute l’importance du Centre d’analyse et de coordination « Ecologie et santé » de Kiev. Parmi ses fonctions, l’évaluation objective de la situation dans les territoires contaminés et la mise en place de dispositifs de protection pour les populations et les secouristes en cas d’accidents nucléaires. Egalement, la création d’un centre de réadaptation pour les personnes affectées par l’accident de Tchernobyl, dont les centaines de milliers de « liquidateurs » qui se sont sacrifiés pour épargner à l’Europe une contamination encore plus étendue. Cette institution dispose désormais d’une expertise et de connaissances inédites dans la prévention et la réadaptation des personnes souffrant de maladies radio-induites.Un projet pilote d’autant plus précieux qu’il peut servir pour d’autres régions contaminées et, au pire, dans d’autres cas d’accidents nucléaires mais également être dupliqué dans la région de Fukushima. La technologie nucléaire et les conséquences de la radioactivité constituent une menace réelle pour l’homme.Si l’on arrête de se voiler la face, on comprend vite combien la course à l’armement nucléaire et le développement du nucléaire civil sont insensés. Même si les frontières françaises semblent avoir des vertus magiques leur permettant d’arrêter le nuage radioactif de Tchernobyl ou, dans un tout autre registre, les trains de réfugiés nord-africains en provenance d’Italie, de plus en plus de citoyens sont conscients des risques liés à cette technologie.Aux séquences tragiques des accidents de Tchernobyl et de Fukushima s’ajoutent tous ceux qualifiés de « mineurs » mais également les questions non résolues des déchets radioactifs et du démantèlement des centrales. Outre le fait que cette technologie d’arrière-garde continue de ponctionner les fonds publics de manière vertigineuse, les conséquences sur l’homme de l’exposition directe et indirecte sont telles qu’elles nous obligent à envisager sérieusement la sortie progressive du nucléaire.Une sortie qui n’est plus simplement « un rêve d’illuminés » mais une option politique crédible pour certains gouvernements dont l’Allemagne qui, rappelons-le, figurent en tête des économies mondiales, loin devant la France…Les alternatives au nucléaire existent, comme l’ont démontré depuis longtemps les organisations environnementales, mais aussi de nombreux chercheurs et ingénieurs de renom, à l’instar des instigateurs du scénario négaWatt. Alors que nous disposons des technologies nous permettant de sortir du nucléaire tout en respectant nos engagements climatiques d’ici à 2050, certains Etats s’obstinent à entretenir le mythe de sa renaissance.Le futur énergétique de l’Europe et la réduction des gaz à effet de serre dépendront des investissements que nous ferons dans les dix ans à venir. A nous de savoir si, dans ce rapport de force entre les promoteurs du nucléaire et ceux des énergies renouvelables, nous préférons nous tourner vers cette « bonne vieille » technologie nucléaire ou au contraire vers des technologies qui nous permettront de construire un futur durable et responsable.——————————————————————————–Yuri Bandajevsky est professeur d’anatomo-pathologie ; recteur de l’université de médecine de Gomel (Biélorussie).Michèle Rivasi est députée européenne ; fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl.Daniel Cohn-Bendit est président du groupe des Verts au Parlement européen. …

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  11. Maintenant ! Place aux jeunes !

    Maintenant ! Place aux jeunes ! Malgré de nombreuses promesses et déclarations enflammées en faveur des jeunes des derniers gouvernements en date, il n’existe aucune politique de la jeunesse ambitieuse et cohérente. On se contente de mesurettes, telles que le RSA jeunes , censées palier la précarité sociale, économique, dont souffre une grande partie des jeunes en France. Les inégalités sociales sont un marqueur criant de la \ »mauvaise santé\ » de notre génération. En effet 20,2% des 16-25 ans vivent sous le seuil de pauvreté et 25% des jeunes actifs sont au chômage. Symbole de la difficulté d’accès des jeunes à leur autonomie, on estime qu’il y a aujourd’hui 240 000 jeunes de 18 et plus (hors étudiants) qui n’ont pas les moyens financiers d’accéder à un logement. Un fossé se creuse entre les jeunes et une importante partie de la société française, puisque 51% des français ont une image négative de la jeunesse. Mais également entre les jeunes eux mêmes, qui ne sont pas égaux face à la réussite scolaire et à l’insertion professionnelle. Ainsi si 9,6% des personnes ayant une formation initiale d’enseignement supérieur sont au chômage 1 à 4 ans après la fin de leur formation, alors que c’est le cas de 49,2% des personnes ayant un niveau brevet ou CEP. Le décalage entre la vision politique actuelle du traitement des problèmes d’intégration des jeunes dans notre société et l’espérance ou la crainte des jeunes pour leur avenir entraîne une perte de confiance envers l’ensemble de la classe politique. Les dernières élections régionales, puis cantonales sont venues confirmer la montée de l’abstention chez les 18-25 ans, atteignant des records (75% aux élections cantonales). Un autre facteur de l’abstention des jeunes, moins connu, est le phénomène de mal-inscription sur les listes électorales lié à la forte mobilité des jeunes et au manque d’information sur le fonctionnement de notre système administratif. La mal-inscription – lieu de vote qui ne correspond pas au lieu d’habitation – représente aujourd’hui entre 25% et 50% de l’abstention des jeunes suivant les territoires. Il ne faut pas croire que les jeunes sont de moins en moins politisés ! Ils trouvent simplement de plus en plus de difficultés à formaliser leur expression politique. Europe Ecologie – Les Verts doit s’engager dans la mise en place d’une véritable politique pour l’autonomie des jeunes, notamment en offrant aux jeunes le droit de s’épanouir pleinement et individuellement dans la société grâce à revenu minimum garanti et universel ou en luttant contre les emplois précaires en régulant les stages. Mais parce que nous pensons que c’est aux jeunes d’être acteurs de leur parcours et de construire cette politique d’autonomie, nous souhaitons avant tout leur permettre de prendre leur place au sein du débat politique. EELV doit relever ce défi de la participation politique des jeunes. C’est pourquoi, à travers ce texte, nous souhaitons contribuer, à la motion « Maintenant ! L’écologie ! », en appuyant 3 grandes propositions : 1) Créer une plateforme de travail et d’animation au sein d’EELV pour travailler sur les grands enjeux de la jeunesse en intégrant pleinement les jeunes écologistes et les réseaux associatifs. Cette plateforme doit permettre d’engager des débats transversaux sur un ensemble de thématiques (Travail, logement, enseignement, culture, santé, droits (par exemple vote à partir de 16 ans ?)) et d’aboutir d’ici décembre 2011 à des propositions concrètes contre la paupérisation et la précarisation des jeunes. Ce chantier de réflexion doit bénéficier d’un soutien moral et financier d’EELV sur le long terme pour construire des propositions qui ne s’arrêtent à chaque échéance électorale. 2) Etre à l’initiative d’une grande campagne nationale d’inscription sur les listes électorales à destination des 18-25 ans avant la fin du mois d’octobre 2011. 3) Faire émerger, notamment par le biais de formations, des candidatures aux élections de jeunes de moins de 30 ans, et d’accroître leur représentativité dans les assemblées. La place des jeunes dans notre société est pour nous, un des enjeux essentiels des années à venir, c’est pourquoi l’engagement à une véritable politique pour l’autonomie des jeunes doit être l’un des objectifs d’Europe Ecologie les Verts. …

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  12. 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence – 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »

    Alors que la catastrophe de Fukushima dure depuis plus d’un mois et que la situation est loin d’être résolue, une autre catastrophe nucléaire court depuis 25 ans : celle de Tchernobyl. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a donc lancé un appel à 25 jours d’actions : 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence, 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »Il publie également ce jour le livre de l’Académie des Sciences de New York \ »Chernobyl, Consequences of the Catastrophe for People and the Environment\ », selon lequel la Catastrophe de Tchernobyl a déjà fait un million de morts.Livre intégral À TÉLÉCHARGER ICI :http://www.chernobyl-day.org/article/tchernobyl-consequences-de-la*Du 26 avril 1986 au 26 avril 2011 : 25 ans de catastrophe ininterrompue*Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Si la vie semble avoir aujourd’hui repris son cours en Ukraine et en Biélorussie, 25 ans après la catastrophe n’est pourtant pas terminée. 25 ans de mensonges et de dissimulations de la part de l’industrie nucléaire, mais aussi de l’Organisation Mondiale de la Santé, et des gouvernements. L’Académie des sciences de New-Yorkdresse un bilan qui dépasse largement les 4 000 morts avancés par l’OMS : 1 million de personnes décédées entre 1986 et 2004.*Fukushima, du simple \ »incident\ » à la catastrophe majeure*Le 11 mars dernier, le Japon a été frappé par une catastrophe nucléaire majeure. Après plus d’un mois de situation incontrôlée, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire vient de classer au niveau maximum l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl. Une fois encore, ce sont des étendues immenses qui seront interdites à l’Homme pour plusieurs décennies. A 25 ans d’intervalle, l’histoire se répète tristement…*25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »*Éviter que ces catastrophes ne tombent dans l’oubli, mettre en évidence le danger de recourir à l’atome et montrer qu’une sortie du nucléaire est à la fois à portée de main et plus que jamais nécessaire : tels sont les objectifs de ces 25 jours d’actions. Au total, ce sont 380 actions dans 21 pays à travers le monde, dont 263 en France, qui sont organisées par les groupes et militants du Réseau « Sortir du nucléaire ».De nombreux évènements ont déjà lieu : actions d’information, rencontres entre les témoins du nucléaires et les porteurs d’alternatives, réunissant plusieurs centaines de personnes ; projections de films et documentaires ; expositions. Une multitude d’actions de rues se déroulent également : die-in, rassemblements, foires, salons etmarchés… Des actions d’interpellation se tiennent enfin, avec le murage de l’agence AREVA à Rennes et le blocage de la centrale de Golfech la semaine dernière.Entre le 23 et le 26 avril, pas moins de 70 rassemblements sont organisés pour appeler à la sortie du nucléaire. Il y en a forcément un à côté de chez vous !Consultez la liste des actions en France et à l’international :http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-actions …

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  13. Sortir de la crise organisée : favoriser l’irruption citoyenne dans les grands projets et affirmer nos positions

    > contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Nous ne sommes pas sortis du 20è siècle : les grands projets sont toujours présentés comme la solution aux problèmes économiques et la réponse différée à tous les problèmes immédiats grâce aux miracles technologiques futurs. Si nous voulons au contraire faire décroître la production inutile en conscience des limites en ressources financières, énergétiques, en acier, en sable et en ciment ; si nous connaissons les règles de la contre-productivité industrielle et des effets rebond ; si nous comprenons à quel point la course au profit se retourne contre la biosphère ; alors nous savons qu’il faut sortir d’urgence de cette double logique. …

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  14. Jeudis de l’écologie du 14 avril 2011

    Ce ne sont pas un, ni deux, mais trois Jeudis de l’écologie 2012 qui ont eu lieu le 14 avril. Ces auditions publiques d’experts organisées dans le cadre du travail pour notre projet 2012 ont été consacrées à trois thématiques différentes.Au programme : revenu universel, alimentation et santé, nucléaire…Tout d’abord, la question du revenu universel. Plus d’une centaine de personnes, souvent jeunes, se sont pressées hier soir au Comptoir général à Paris. Autour de l’eurodéputée Karima Delli, plusieurs spécialistes de la question nous ont fait part de leur point de vue. …

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  15. Rencontre nationale des élus écologistes de Dijon des 5 et 6 avril 2011

    Plus de 200 élus écologistes se sont retrouvés à Dijon lors des journées organisées par la FEVE, la fédération des élus verts et écologistes. Parmi eux : Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Jean-Vincent Placé, Jean-François Caron, Eva Joly, Pierre Larrouturou, Éric Loiselet, Anne Souyris et Lucile Schmid.Ces rencontres ont associent sur deux jours des temps de formations et des débats politiques. Elles ont permises aux élu/es, aux responsables du mouvement, aux parlementaires, aux collaborateurs d’élus présents d’échanger sur leurs pratiques, de mutualiser leurs approches des politiques publiques. L’ambiance a été des plus studieuses, malgré le soleil de printemps et le bon vin de Bourgogne…Au programme, un débat sur «La transformation écologique des régions, en actions : le rôle des élu/es écologistes », un autre consacré à « L’aménagement du territoire, développement économique : quelle vision écologiste ? , de nombreuses réunions thématiques (environnement, culture, lycées, transports, parcs naturels…).Infos, adhésion FEVE, Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes 247, Rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS Permanences : mardi / mercredi : 10h/12h-14h/18h ; jeudi : 10h/12h. 01 53 19 53 16 info@lafeve.fr – http://lafeve.frInterview de Jean-François Caron, Président de la FEVE1) Quels sont les objectifs des journées d’échanges et de formation organisées par la FEVE ? Ces Rencontres existent depuis 2004. Elles permettent de rassembler la quasi totalité des élus/es écologistes dans les conseils régionaux, mais aussi les collaborateurs et des personnalités du Mouvement. Elles ont deux objectifs majeurs. Le premier est de pouvoir comparer et mieux coordonner nos pratiques dans les diverses assemblées où nous sommes élu/es, d’identifier nos réussites comme nos échecs (qui sont aussi très porteurs d’enseignement), afin de les partager, et de s’en inspirer : la mutualisation renforce chacun ! Mais aussi, plus simplement, créer des moments propices pour aborder, en confiance, des sujets aussi divers que la fonction d’élu/e, le rapport au pouvoir, la façon de construire des compromis féconds, de maintenir la relation avec les militants, les réseaux qui nous portent… En définitive, par le partage, se sentir moins seul, et être plus efficace.2) Quel bilan tirer de cette 7eme édition annuelle ?Un excellent cru, tout du moins de notre point de vue : beaucoup de monde (250 personnes avaient fait le déplacement), des ateliers bien suivis, des liens qui se tissent entre les groupes de différents Conseils régionaux… De nouveaux groupes de travail ont été identifiés, et ils devraient produire un travail régulier dans l’année qui vient. Et puis, Dijon est une belle ville, il a fait beau, et le vignoble mérite sa réputation… Le plaisir d’être ensemble, c’est aussi tout cela !3) Deux ans après la création de la FEVE, quelle est le bilan et quels sont ses projets ?Notre conseil d’administration s’est réuni à Dijon, l’occasion de faire le point sur les deux années d’existence. Nous pouvons considérer que le pari est gagné : 600 adhérents l’an dernier, une légitimité qui se renforce, une bonne articulation avec notre partenaire, le centre de formation CEDIS, des réseaux d’élu/es qui produisent de la ressource collective, des listes de discussion qui permettent aux élus expérimentés comme aux petits nouveaux de construire des argumentaires…. Mais il faut pointer aussi les risques liés à l’insuffisance de nos moyens financiers puisque la FEVE fonctionne à ce jour avec seulement deux mi-temps. Cela peut nous fragiliser car la demande d’appui des élu/es va grandissante au fur et à mesure que notre fédération prend son essor… Il est enfin un challenge à relever tous ensemble en 2011 : permettre aux nombreux élu/es non encartés (divers écologistes, divers gauches par exemple) de nous rejoindre à la FEVE. Cela ne ferait que renforcer notre crédibilité tout en créant une sas afin que ces personnes puissent se rapprocher de notre Mouvement. …

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  16. ÉCOLOGISTES ! CONVIVIALITÉ-RASSEMBLEMENT-ÉCOLOGIE-AUTONOMIE (CREA)

    Projet de motion d’orientation EELV-2011 « Qu’est-ce qui peut servir de boussole ? L’anticipation de la menace elle-même ! C’est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l’aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau ». …

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  17. Appel des élus EELV de l’ile de France

     Un bateau français pour Gaza Depuis 2007, la population de la bande de Gaza vit sous blocus complet. Ce blocus, illégal au regard du droit international, est une punition collective de toute la population, la privant de ses droits fondamentaux : liberté de mouvement, droit à la santé, droit à l’éducation et au travail. …

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  18. Gaz de schiste non merci : samedi 5 mars 2011 grande mobilisation citoyenne en Île-de-France

    Communiqué de presse du 3 mars 2011 Europe Ecologie Les Verts participera au grand rassemblement contre la prospection de gaz et d’huile de schiste le samedi 5 mars à Doue (77). Ils seront notamment représentés par Les Eurodéputé-e-s Eva Joly, Michèle Rivasi, Karima Delli, Sandrine Bélier, José Bové et Yannick Jadot, ainsi qu’Hélène Gassin, Vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, chargée de l’environnement, de l’agriculture, et de l’énergie.Comme ils l’ont fait le 26 février en Ardèche, les élus et les militants demanderont l’arrêt immédiat des prospections et l’abrogation des permis d’exploration accordés, dans ce domaine, par le gouvernement aux industriels sur l’ensemble du territoire français. Au regard des défis climatique et énergétique l’extraction du gaz et de l’huile de schiste contenus dans la roche est une aberration politique chère, polluante (notamment en ce qui concerne les nappes phréatiques), dangereuse pour la santé et potentiellement destructrice du cadre de vie pour des millions de personnes. Alors que la lutte contre le gaspillage énergétique, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone devraient mobiliser Recherche publique et services de l’État, le gouvernement remet à plus tard la création de centaines de milliers d’emplois durables en misant sur \ »des usines à gaz\ ». Europe Ecologie- Les Verts …

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  19. Formation supérieure : le gouvernement applique la préférence nationale

    Communiqué du 02 février 2011 Les élèves désireux de s’inscrire à une formation supérieure après leur baccalauréat peuvent le faire, depuis le 20 janvier, sur le portail http://admission-postbac.fr/, mis en place depuis 2008 par le ministère de l’Enseignement supérieur. A l’issue de la procédure, après avoir décliné identité, état civil, parcours scolaire et choix de formation, les élèves étrangers ont toutefois la surprise de se voir adresser un message indiquant que « seuls les candidats de nationalité française peuvent s’inscrire dans une formation en apprentissage sur APB ».Le ministère a beau se défendre en tentant d’expliquer que les inscriptions pour des formations professionnalisantes (alternance ou apprentissage) nécessitent un contrat de travail lui-même soumis, pour les étrangers, à l’obtention d’une autorisation de travail, il s’agit là d’une discrimination. Le droit est en effet très clair : les ressortissants de l’espace Schengen bénéficient de la liberté de circulation et d’installation ; les autres étrangers détenant une carte de séjour ont le droit de suivre des formations, y compris en apprentissage ou en alternance.Le gouvernement, pourtant garant de l’exécution de la loi, n’hésite donc pas à se mettre dans l’illégalité pour discriminer des jeunes du fait de leur nationalité, mettant à mal une fois de plus l’égalité républicaine.Europe Ecologie – Les Verts dénonce cette préférence nationale de fait, la nauséabonde course aux voix d’extrême-droite qu’elle reflète et l’instrumentalisation pathétique de l’avenir de milliers de jeunes à cette seule fin.EELV demande au gouvernement français le respect de la loi républicaine. Nous souhaitons que toutes celles et tous ceux qui en ont le droit, français-es, ressortissant-e-s de l’espace Schengen ou du reste du monde, puissent poursuivre leurs études, y compris en apprentissage. Nous encourageons les victimes de cette discrimination et les associations qui les défendent à saisir la justice pour discrimination à la nationalité.Djamila SonzogniPorte-parole …

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  20. Éolien offshore : l’annonce en demi-teinte qui cache les reculs majeurs du gouvernement

    Communiqué du 26 janvier 2011 L’appel d’offres sur l’éolien offshore a été lancé le 25 janvier 2011. Au bout d’un an d’attente interminable, le projet est finalement bien modeste : 3 000 MW prévus au lieu des 6 000 MW annoncés dans le cadre du Grenelle. Le tout dans un contexte global d’entraves au développement des énergies renouvelables.Le gouvernement a beau affirmer que l’appel d’offres lancé ce mardi 25 janvier pour la construction d’éoliennes en mer est ambitieux (puissance totale de 3 000 MW), les industriels et les écologistes ne s’y trompent pas.Étant donnés les reculs pour les autres énergies renouvelables, ce chiffre ne permettra pas d’atteindre l’objectif d’installation de 6 000 MW d’ici 2020. L’annonce de Nicolas Sarkozy ne doit pas cacher les attaques incessantes du gouvernement contre les énergies renouvelables, son obsession nucléaire et sa nouvelle passion pour les gaz schistes. Lire la suite …

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  21. Otages tués au Niger : Des questions sur la stratégie du gouvernement !

    Otages tués au Niger : Des questions sur la stratégie du gouvernement ! Réaction de presse de Jean Louis Roumégas, 12 janvier 2011 François Fillon a tellement insisté sur le consensus en France autour de l’assassinat des deux otages français au Niger que cela en deviendrait presque suspect.Consensus dans le deuil de deux jeunes français victimes d’un acte ignoble, oui bien sûr! Consensus pour lutter contre le terrorisme par l’usage de la force contre des fanatiques capables du pire ? D’accord !Mais les événements du Niger soulèvent beaucoup de questions. …

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  22. Otages tués au Niger : Des questions sur la stratégie du gouvernement !

    Otages tués au Niger : Des questions sur la stratégie du gouvernement ! Réaction de presse de Jean Louis Roumégas, 12 janvier 2011 François Fillon a tellement insisté sur le consensus en France autour de l’assassinat des deux otages français au Niger que cela en deviendrait presque suspect.Consensus dans le deuil de deux jeunes français victimes d’un acte ignoble, oui bien sûr! Consensus pour lutter contre le terrorisme par l’usage de la force contre des fanatiques capables du pire ? D’accord !Mais les événements du Niger soulèvent beaucoup de questions. …

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  23. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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