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  1. Iran : deux prisonniers politiques exécutés en Iran

    Communiqué de Presse 30 décembre 2010 Le 28/12/2010, Ali Sarémi, coupable de «faire la guerre contre Dieu» et Ali Akbar Siadat, coupable d’ «espionnage », ont été pendus en prison d’Évin au nord de Téhéran. Une fois de plus le régime en Iran a procédé aux exécutions des prisonniers politiques. Ces deux prisonniers n’ont pas pu bénéficier d’une défense équitable et l’exécution n’a pas été annoncée à leurs familles et leurs avocats. Récemment l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation, sous pression internationale, a été suspendue. La république islamique sous pression publique, a suspendu le dimanche au dernier moment l’exécution d’ Habibollah Latifi, étudiant kurde jugé coupable de «faire la guerre contre Dieu».Europe écologie-les Verts proteste contre ces crimes d’Etat, condamne les exécutions des prisonniers politiques Ali Sarémi et Ali Akbar Siadat . Europe Ecologie -les Verts demande aux autorités iraniennes de renoncer à l’exécution de cet étudiant kurde iranien. Nous condamnons la politique répressive du gouvernement iranien et apportons notre soutien aux démocrates qui luttent pour la démocratie et les droits humains en Iran. Europe écologie-les Verts contact : Didier idjadi 0621922971 …

  2. Arrêtons l’usine à gaz de schiste

    Communiqué de presse du 31 décembre 2010 Plusieurs compagnies pétrolières ont obtenu des permis de recherche pour pouvoir extraire du gaz de schiste en France. Europe écologie – Les Verts demande l’arrêt de toute prospection. Les gaz de schiste, dont la production a fortement augmenté ces dernières années aux États-Unis, sont contenus dans des roches sédimentaires argileuses. Également appelés gaz « non conventionnels », ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques et provoquent une pollution colossale. Pour les extraire, les compagnies pétrolières doivent fracturer la roche avec de l’eau à haute pression mélangée avec des produits chimiques cancérigènes et mutagènes. Ce procédé détruit des espaces naturels et pollue les nappes phréatiques. De plus, l’extraction provoque des échappées de gaz toxiques (ex : NOx) et peut conduire à des pollutions radioactives. L’exploitation des gaz de schiste était encore impensable il y a une dizaine d’années. Trop coûteuse, trop dangereuse et trop destructrice de l’environnement, l’extraction des gaz de schiste est en train de devenir rentable à cause de la raréfaction et de l’augmentation des prix des énergies fossiles. Aujourd’hui Total prévoit d’investir 37,8 millions d’euros dans le Sud-Ouest de la France, une compagnie australienne souhaite exploiter des territoires dans le Nord-Pas-de-Calais et GDF-Suez a aussi montré son intérêt. Il y a aussi des permis en Ile-de France, notamment en Seine et Marne. Avec cette usine à gaz de schiste, en plus de son caractère polluant, c’est encore une fois la transformation de notre modèle énergétique qui est remise en cause. Les lourds investissements qui iront à la recherche et à l’extraction du gaz de schiste, c’est autant de millions, voire de milliards d’euros en moins pour l’efficacité et la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, les modes de transports alternatifs, la relocalisation de l’économie … La question de notre modèle de développement prédateur est clairement posée.L’exploitation des gaz de schiste est polluante du berceau à la tombe et représente une fuite en avant irresponsable tout comme il est irresponsable de continuer à prospecter des fossiles. « Essorer la terre » jusqu’à la dernière goute, tel est l’objectif qui se cache derrière ce projet. Malgré les discours très verts à Cancun ou à Nagoya, certains ne reculent devant rien pour pouvoir satisfaire la boulimie destructrice d’une minorité sans se soucier des générations futures. Un fois de plus, on veut faire du futur la poubelle du présent. Le développement du gaz de schiste est favorisé par une réglementation extrêmement souple. Là où il met des battons dans les roues du photovoltaïque et de l’éolien, l’État, en totale contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement, fait la promotion d’énergies polluantes. Europe écologie – Les Verts demande le gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz de schiste sur l’ensemble du territoire français. Djamila Sonzogni, porte parole …

  3. Plus de quatre millions de chômeurs méritent mieux qu’une polémique stérile!

    Communiqué de presse du 3 janvier 2011 En ce début de nouvelle année 2011, la France compte officiellement plus de quatre millions de chômeurs, s’approchant dangereusement du record absolu de 1999 avec 4,05 millions. De plus, ce chiffre masque la réalité d’un monde du travail globalement endifficulté, avec notamment des milliers de salariés subissant un temps de travail partiel imposé et des revenus en berne. Dans ce contexte social difficile, certains sont tentés de remettre sur la table la vieille antienne usée jusqu’à la corde de \ »la faute aux 35 heures\ », et pas seulement au sein de la majorité présidentielle. Alors faut-il \ »déverrouiller les 35 h\ » pour permettre aux Français de \ »travailler davantage\ »? Le \ »travailler plus pour gagner plus\ » du candidat Sarkozy devenu président de la République a pourtant montré ses limites depuis bien longtemps. Ce ne sont pas \ »les 35h\ » qui ont entraîné un certain nombre de dysfonctionnements, une baisse du pouvoir d’achat et une souffrance au travail d’un certain nombre de salariés français. C’est d’abord un système économique à bout de souffle, basé sur une compétition mondiale mortifère pour la planète. Celle-ci a nécessité une baisse systémique du coût de la main d’oeuvre, réclamée par les grands acteurs financiers, et la délocalisation d’un certain nombre d’activités économiques.Même si les 35h ont connu des difficultés d’application dans certains secteurs, elles sont pourtant considérées par la majorité des salariés comme une amélioration de leur condition de travail. La solution du \ »travailler plus\ » est d’un autre âge. C’est une idéologie qui a fait son temps, celle du laissez faire, de la dérégulation et de l’abandon des droits sociaux pour les salariés. Car les 35 heures reposaient sur un postulat simple, un postulat totalement bafoué par la majorité actuelle: celui du droit à l’emploi pour toutes et tous. Alors Plutôt que de faire « de la polémique à deux francs cinquante façon années 90 », « oui ou non peut-on faire de la politique autrement? », dixit Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, ce matin sur France Inter. A EELV, nous pensons que oui, qu’il faut sortir de l’idéologie dominante du \ »toujours plus\ » qui a montré toutes ses limites, pour reprendre la marche de la réduction du temps de travail et du partage des richesses par l’égalité réelle devant le temps de travail. Cela passe par l’acquisition de nouveaux droits sociaux pour les salariés. La réduction du temps de travail est indissociable du projet écologiste, parce qu’elle est créatrice d’emplois, et permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La réduction du temps de travail est cohérente avec notre volonté de dépassement de la société de consommation. Plus de quatre millions de chômeurs méritent vraiment mieux qu’une polémique stérile et des propos de comptoir! Djamila Sonzogni,Porte-parole–Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15Djamila Sonzogni: 06 72 16 84 35 …

  4. Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque

    Communiqué de presse du 21 décembre 2010 Une ligue d’improvisation composée de 7 ministres et non des moindres a décidé le 2 décembre de suspendre tout nouveau projet de plus de 3 kWc. Les quelques 25.000 professionnels du secteur, pour l’essentiel des PME et TPE qui entreprennent de créer, diversifier ou réorienter leurs activités au service de la transition écologique de l’économie sont une nouvelle fois plongés dans l’incertitude ; en effet le gouvernement n’en est pas à sa première improvisation photovoltaïque. Le secteur est régulièrement l’otage des caprices de décret rétroactif, incompréhensible où tout simplement éliminatoire. Sous couvert de protection des consommateurs, le gouvernement s’est associé à la rumeur qui amalgame l’obligation d’achat photovoltaïque à la hausse des tarifs de l’électricité. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation. A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c’est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité. EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque. Europe Ecologie – Les Verts–Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

  5. Biélorussie : élections falsifiées, opposants arrêtés, l’Europe doit réagir

    Communiqué de presse du 20 décembre 2010 Le premier tour de l’élection présidentielle s’est terminé dans le sang hier soir en Biélorussie. Europe Ecologie – Les Verts dénonce des falsifications massives et appelle l’Union européenne à réagir.Les espoirs suscités par les récentes tentatives de rapprochement entre la Biélorussie et l’Union européenne se sont révélés vains. Alors que tous les sondages sortis des urnes lui prédisaient au maximum 40%, Loukachenko a obtenu, selon la commission électorale, 79,6% dès le premier tour de l’élection présidentielle ce dimanche.Durant toute la journée de dimanche certains sites internet, dont les principaux réseaux sociaux et moteurs de recherche, ont été bloqués par les autorités. La présence de l’armée et des forces spéciales anti-émeutes n’ont pas empêché plus de 25 000 personnes de se rassembler sur la place centrale de Minsk. La manifestation qui a suivi ce rassemblement a été noircie par quelques provocations qui ont entraîné une violente répression policière. Plus de 600 manifestants, dont sept candidats à la présidentielle, ont été attaqués et arrêtés par les forces spéciales. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs leaders et l’opposition et des dizaines de journalistes, dont une correspondante de l’AFP. A l’heure actuelle ils sont encore détenus dans les locaux de la police. Vladminir Nekliaev, candidat de l’opposition, gravement blessé dimanche soir est quant à lui introuvable. De toute évidence aucune norme démocratique n’a été respectée lors de ce scrutin et la répression qui l’a suivi témoigne d’un durcissement du régime en Biélorussie. Europe Ecologie – Les Verts dénonce les violations de droits humains en Biélorussie. Nous appelons après la ferme déclaration de Jerzy Buzek, président du Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil européen à une réaction rapide. L’UE ne doit pas reconnaitre cette élection-mascarade. Nous demandons la libération immédiate de tous les manifestants et journalistes arrêtés depuis hier en Biélorussie. Egalement, nous appelons l’OSCE à prolonger son mandat pour assurer la sécurité des populations civiles.Europe Ecologie – Les VertsAttachée de presse:Marjorie Delmond01 53 19 53 15 …

  6. Logos provisoires

    DÉCLINAISONS DES COULEURS VARIABLES SUIVANT LES FONDS CHOISIS Télécharger les logos en .ai (fichiers sources graphiques vectoriels Illustrator)Télécharger les logos en .eps (fichiers vectoriels pour mise en page papier)Télécharger les logos en .jpg (fichiers pour internet et bureautique)Télécharger les logos en .png (fichiers pour internet et bureautique avec transparence)Télécharger les logos en .tga (fichiers RVB pour la vidéo)Télécharger les logos en noir et blanc …

  7. Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque

    L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation. A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c’est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité. EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque. Europe Ecologie – Les Verts …

  8. Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque

    Communiqué de presse du 21 décembre 2010 Une ligue d’improvisation composée de 7 ministres et non des moindres a décidé le 2 décembre de suspendre tout nouveau projet de plus de 3 kWc. Les quelques 25.000 professionnels du secteur, pour l’essentiel des PME et TPE qui entreprennent de créer, diversifier ou réorienter leurs activités au service de la transition écologique de l’économie sont une nouvelle fois plongés dans l’incertitude ; en effet le gouvernement n’en est pas à sa première improvisation photovoltaïque. Le secteur est régulièrement l’otage des caprices de décret rétroactif, incompréhensible où tout simplement éliminatoire. Sous couvert de protection des consommateurs, le gouvernement s’est associé à la rumeur qui amalgame l’obligation d’achat photovoltaïque à la hausse des tarifs de l’électricité. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. …

  9. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

  10. Qui décide des rythmes de vie des enfants ?

    Communiqué de presse du 10 décembre 2010 La mission parlementaire sur les rythmes de vie scolaire vient de rendre un rapport sur un sujet qui n’est pas nouveau. Saluons l’audace qui consiste à dénoncer l’absurdité des mesures prises par Xavier Darcos à la demande du président de la République, quand il s’est agi de supprimer le samedi matin. Elle avance des propositions qui nécessitent un certain courage pour leur mise en œuvre, y compris sur la nécessaire variété des approches pédagogiques. Mais aborde-t-elle toutes les questions essentielles ? …

  11. EDF dilapide des actifs de service public pour payer le démantèlement de ses centrales nucléaires !

    Communiqué de presse du 16 décembre 2010 Alors que depuis quelques années le droit européen impose la séparation stricte des activités de transport de l’électricité et de production, notamment parce que le transport et la distribution sont considérés comme du service public, alors que pendant des décennies on nous a dit que le financement du démantèlement était assuré, après avoir largement puisé dans les actifs du réseau lors de la séparation, après avoir gonflé son résultat annuel aux dépens de ses filiales de transport (RTE) et de distribution (ERDF), EDF et son PDG Henri Proglio décident tranquillement de transférer la moitié du capital de RTE à un fonds dédié au démantèlement nucléaire ! …

  12. Discriminé/e/s contre discriminé/e/s : la nouvelle stratégie de l’extrême droite

    Communiqué de presse du 15 décembre 2010 Alors que Jean-Marie Le Pen s’était illustré par des propos particulièrement odieux contre les premières victimes du sida qui étaient à l’époque principalement des homosexuels masculins, Marine Le Pen prétend depuis quelques temps dénoncer l’homophobie en lui attribuant pour principale source la religion musulmane. En déformant ainsi la réalité, elle tente de monter des victimes de discrimination les unes contre les autres et d’introduire en France la stratégie des partis d’extrême droite du Nord de l’Europe qui tentent d’utiliser les personnes LGBT dans leur xénophobie et leur islamophobie haineuses. …

  13. Forêt de Khimki (Russie) : EELV demande aux autorités russes de revenir sur une décision désastreuse

    Communiqué de presse du 14 décembre 2010 La commission spéciale du gouvernement russe vient d’annoncer que l’autoroute Moscou – St. Pétresbourg sera construite au détriment de la forêt de Khimki. Europe écologie – Les Verts demande aux autorités russes de revenir sur cette décision et appelle l’entreprise Vinci à sortir du projet. …

  14. Le premier Conseil Fédéral

    Après Lyon, les instances se mettent en place : le premier Conseil Fédéral Samedi et dimanche dernier se tenait à Paris le premier Conseil Fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts, le « parlement » du parti politique.A compter de notre prochain congrès (juin 2011 au plus tard) il réunira 150 membres, sa forme transitoire rassemble 240 personnes.La prochaine réunion du Conseil Fédéral se déroulera les 29 et 30 janvier 2011, elle est ouverte à tout-es les adhérent-es. Philippe Meirieu qui s’est exprimé lors d’un discours particulièrement applaudi a été très largement élu président du Conseil fédéral. …

  15. Répartition des fonctions au sein du bureau exécutif transitoire

    Sont membres du bureau exécutif : Leïla Aichi, Françoise Alamartine, Suzanne Auger, Denis Baupin, Sandrine Bélier, Alexis Braud, Peggy Briset, Brigitte Brozio, Jean-Marc Brûlé, Cécile Duflot, Hélène Gassin, André Gattolin, Yannick Jadot, Mickaël Marie, Philippe Meirieu, Jean-Vincent Placé, Pascale Rossler, Jean-Louis Roumégas, Lucile Schmid, François Simon, Djamila Sonzogni. Anne Souyris.Il est proposé au Conseil fédéral de valider la répartition des fonctions suivantes au sein du Bureau exécutif transitoire : Secrétaire nationale : Cécile Duflot …

  16. Pour une candidature écologiste à l’élection présidentielle de 2012 : modalités et calendrier de désignation

    Europe Ecologie – Les Verts présentera un-e candidat-e à l’élection présidentielle de 2012. Chacun mesure l’importance de cette élection, les aspirations et les craintes que beaucoup projettent sur elle, en ce que s’y joue soit la défaite de Nicolas Sarkozy, semble-t-il aujourd’hui ardemment souhaitée par une majorité de français, soit un quatrième échec consécutif de la gauche – et, en particulier, du Parti socialiste. Personne n’ignore par ailleurs les difficultés particulières que l’élection présidentielle pose aux écologistes, aussi bien quant aux résultats jusqu’ici obtenus que pour ce que cette élection suppose d’investissement personnel. 2012 sera donc, à bien des titres, une épreuve de confirmation pour notre mouvement. Ce double épisode électoral (présidentielle, puis législatives) interrogera la substance, l’ampleur et la pérennité potentielles de notre émergence comme troisième formation politique du pays. Le calendrier, depuis une décision dont la vie politique française subit les contrecoups depuis dix ans, veut que la première bataille soit l’élection présidentielle, qui nous est a priori la moins favorable. Ce calendrier a jusqu’à présent conduit à réduire l’impact des élections législatives. Les élections législatives de 2002 et 2007 sont davantage apparues un « troisième tour » d’une élection déjà jouée, une confirmation se rejouant après l’essentiel de la bataille. Ce ne sera pas nécessairement le cas en 2012, particulièrement si Europe écologie-les Verts sait définir et imposer à ces partenaires un véritable contrat de législature. Une candidature à la présidentielle de notre mouvement doit bien être présentée et vécue comme cohérente avec notre projet démocratique. L’enjeu présidentiel est donc crucial pour Europe écologie les Verts et doit être l’occasion de faire valoir notre différence. De notre résultat – et ce résultat sera celui de tout le mouvement, pas simplement celui du ou de la candidat(e) – dépendront : – la vision que porteront les français sur les écologistes comme force politique potentiellement centrale et autonome, jugée crédible pour participer à et conduire des majorités de gestion, de transition et de transformation, c’est-à-dire capable de devenir majoritaire sans rien perdre de sa capacité critique des imaginaires et des usages dominants ; – la confiance que les électeurs nous porteront au moment de traduire leur sympathie en choix électoral lors des élections législatives. N’en doutons pas : de notre résultat à l’élection présidentielle dépendra en partie la capacité de nos candidat(e)s aux élections législatives, quelque soit le talent personnel de ceux et celles-ci, à convaincre de l’utilité du vote écologiste ; – dès lors, la bataille de l’élection présidentielle conditionne, par le truchement des élections législatives, les ressources budgétaires de notre mouvement pour la mandature 2012-2017, et partant les capacités concrètes de développement de notre mouvement.L’élection présidentielle, déterminante de la façon dont le pays se regarde lui-mêmeL’élection présidentielle de 2012 sera, par surcroît, le premier scrutin véritablement « aspirationnel » (ou « directionnel ») depuis l’émergence du rassemblement des écologistes. L’élection présidentielle, ce ne sont pas les élections européennes ni les élections régionales. C’est, particulièrement en France, un moment d’alchimie fondatrice. Mais c’est aussi une élection centrée sur une personne plus que sur une équipe. A nous de la rendre plus collective.Et cela joue, très nettement, sur le niveau de participation des électeurs, et sur les écarts de mobilisation selon les différents types d’élection. C’est aussi une élection qui se caractérise par une forte participation de l’électorat populaire. Cet élément doit être pris en considération dans notre travail programmatique.Le 21 avril 2002, ce jour que les commentaires se sont vite accordés pour considérer comme un moment historique de désertion civique, 29 495 733 français s’étaient rendus aux urnes. Le 7 juin 2009 (élections européennes), ils étaient 17 992 161. En 2010, 20 219 958 électeurs se déplaçaient pour le premier tour des élections régionales, 22 201 265 pour le second. Le 22 avril 2007, ils étaient 37 342 004 à participer au premier tour de l’élection présidentielle. Le 6 mai, 35 773 578 électeurs et électrices se déplaçaient pour choisir qui, de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy, pourrait les représenter. L’investiture à l’élection présidentielle, premier moment d’une dynamique de rassemblement renouveléCes éléments de contexte étant posés, il convient de réfléchir aux modalités souhaitables de notre entrée en campagne et, en tout premier lieu, au calendrier de désignation de notre candidat(e). Les premiers échanges au sein de notre mouvement, ainsi que les débats existant dans les autres formations politiques, montrent bien que la question n’a rien d’anodin. Choisir un calendrier, c’est déjà, d’une certaine façon, choisir une stratégie, un mode d’interpellation des citoyens, dessiner le premier visage de ce que nous voulons être notre campagne. Pour autant, chacun en conviendra vite, l’examen des différentes possibilités montre qu’aucune solution n’offre que des avantages : partir tôt, c’est peut-être prendre le risque de l’essoufflement ; partir tard, c’est s’exposer à ne plus pouvoir compter dans un paysage qui serait déjà installé, et à laisser le doute s’installer sur notre détermination. Le choix que nous aurons à faire résultera donc, non d’un strict arbitrage entre des avantages potentiels, mais aussi entre des risques et des possibles difficultés. Pour cette raison, il est proposé que le Conseil Fédéral, à qui reviendra la décision, donne lieu à un premier débat d’orientation lors de sa réunion des 11 et 12 décembre 2010, sur le sujet. Il est proposé au Conseil fédéral de s’emparer de ce débat et de le faire vivre autant que nécessaire dans les régions et les comités locaux d’Europe Ecologie – Les Verts. Une décision pourrait dès lors valablement être prise par le Conseil Fédéral lors de sa réunion des 29 et 30 janvier 2011. …

  17. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …