La commission des Lois avait mis en place une mission d’information sur la mesure statistique des délinquances et de leurs conséquences. Cette mission, conduite par le député PS Jean-Yves le Bouillonnec et le député UMP Didier Quentin, vient de rendre son rapport qui contient 15 préconisations. …
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En 2011, tous les 3 jours, une femme tuée par son partenaire
La violence conjugale ultime est le crime conjugal. Si elle ne saurait résumer l’ensemble des violences faites aux femmes notamment au sein du couple (les cas sont parfois très spécifiques), l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple pour l’année 2011 qui vient de paraître (pdf) permet d’en tirer quelques enseignements. Cette étude, très détaillée, a été conduite par la Délégation aux victimes du Ministère de l’Intérieur. …
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Sécurité : une politique du chiffre qui tourne en rond
Claude Guéant a présenté aujourd’hui les chiffres de l’action de la police et de la gendarmerie pour l’année 2011. Pour Eva Joly : « Plus personne n’est dupe de cette avalanche de chiffres, où la petite délinquance est mélangée avec le grand banditisme. Cette politique de communication et de statistiques est déconnectée de la réalité du terrain. » …
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Sécurité : La Cour des Comptes dévoile la grande illusion
Depuis 2002, la droite a basé sa communication sur son bilan en matière de sécurité. La Cour des comptes vient de démonter le mythe et montrer la faillite de sa politique : statistiques absurdes, efficacité discutable, baisse des effectifs constante depuis 2007, appauvrissement de la police et de la gendarmerie, développement sans cadre adapté des polices municipales et promotion aveugle de la vidéo-surveillance sans évaluation sérieuse. Ce n’est pas la lutte contre la délinquance qui s’est améliorée, c’est avant tout la communication du Ministère de l’Intérieur. …
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Les mauvais comptes de la délinquance.
Un appel lancé par 115 experts recommande la création d’une institution pour mettre fin à la polémique sur les chiffres et définir une politique pénale.Alors, cette délinquance, elle baisse ou elle augmente ? Pour quels crimes et délits ? Et le taux de récidive, quel est-il ? Dans quels domaines et pourquoi ? Comment et au bout de quelle réflexion les juges et les jurés décident-ils de telle ou telle peine ? Cherchez bien. Vous ne trouverez rien ou presque. Ou plutôt si, des chiffres épars et contradictoires, des analyses dispersées, parcellaires, contestables. Voilà pourquoi a été lancé l’appel des 115, regroupant chercheurs, psychologues et psychiatres, magistrats et avocats, professeurs et experts. Ses signataires réclament la création d’une structure rassemblant «dans une même entité» des spécialistes et praticiens du droit, du social, de la médecine et du psychisme. Une institution qui balaye tout le champ pénal, depuis l’arrestation jusqu’à la sortie de prison et la réinsertion et/ou la récidive, en passant par le choix de la peine. «Contrairement à ce qui existe en Suisse, en Belgique, au Canada et dans les pays anglo-saxons, un tel lieu de recherches et d’analyses pluridisciplinaires sur la criminologie n’existe pas en France», explique Pierre Tournier, directeur de recherche au CNRS et membre de l’Association française de criminologie, à l’initiative de l’appel des 115. «Les psychiatres, les juristes, les sociologues… chacun de nous travaille de son côté. Il n’y a en France ni chaire d’enseignement ni aucun lieu qui donne un véritable corps à la criminologie. C’est un déficit énorme !» regrette aussi Denis Salas, magistrat, essayiste et signataire de l’appel. «En France, nous sommes tout à fait antipragmatiques, tout le contraire des Anglo-Saxons ! Ici, c’est le syndrome Zazie, \ »tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire !\ »», assène l’expert psychiatre Daniel Zagury. …
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