La campagne
URGENCE SOCIALE POUR MAINTENIR LES EMPLOIS
Les 212 salariés de Philips à DREUX se battent depuis des mois pour préserver leur emploi, la fermeture de l’usine est annoncée alors que le groupe néerlandais annonce un bénéfice de 176 millions d’Euros au troisième trimestre 2009, soit un triplement par rapport à la même période en 2008. Les ouvriers ne veulent pas négocier des chèques de départ, ils réclament le retrait du plan de sauvegarde de l’emploi.
Dreux vient de subir une hausse de 28% du chômage en un an et plus de 30% pour les jeunes. Tout le monde sait que, franchie la porte de l’usine, ce ne sont pas les indemnités de départ qui compenseront la perte de leur emploi.
Karim Laanaya a été interpellé en tant qu’élu régional par le délégué central FO de Philips et a manifesté son soutien dans ce combat en rappelant que ce sont les ouvriers qu’il faut sauver et non les actionnaires. Il a rappelé qu’en tant qu’élu et simple citoyen il ne peut cautionner cette attaque à un droit fondamental celui du droit au travail. Une copie de cette lettre a été adressée au Préfet pour qu’elle serve de point d’appui à la délégation de salariés qui allait être reçue les jours suivants.
Le Préfet d’une part, et le Directeur Départemental du travail d’autre part, ont indiqué qu’ils portaient une attention particulière au respect des procédures engagées par la Société Philips dans le respect du droit du travail mais aussi dans le souci permanent de la préservation de l’emploi. Toutefois, la Direction Philips compte recueillir l’avis du Comité Central d’Entreprise le 28 janvier prochain pour pouvoir notifier les lettres de licenciements.
Europe Ecologie ne peut se satisfaire d’attendre que plus de 200 familles drouaises se retrouvent dans une situation précaire.
Il faut porter un coup d’arrêt à cette politique qui détruit notre industrie, notre agriculture, nos services publics et nos hôpitaux au bénéfice des actionnaires et des fonds d’investissement.
Noël Mamère sera présent lundi 25 janvier à partir de 18 heures à DREUX pour soutenir le combat mené par les salariés pour le maintien de leur emploi.