Cher Monsieur,


J’ai pris connaissance des termes de votre courrier du 8 janvier 2010 où vous m’interpellez en ma qualité de conseiller régional sur la situation des 217 salariés de la Société Philips Dreux menacés de perdre leur emploi alors que le groupe dégage des bénéfices en réalisant 176 millions d’euro de bénéfices en un seul trimestre 2009.

Rappelons qu’au nom de la réindustrialisation, le groupe a reçu des fonds publics et le résultat est là : ce cœur industriel du département est devenu un véritable désert.

La Société Philips veut passer en force sur le plan des licenciements et je constate que la DDTE émet toute réserve sur la régularité de la procédure d’information et de consultation, notamment en ce qui concerne le périmètre du secteur d’activité. Toutefois, la Société Philips ne reculera surement devant rien pour mettre en place son plan de destruction des emplois. Je ne peux pas cautionner en tant qu’élu, en tant que simple citoyen cette attaque organisée contre un droit fondamental inscrit dans notre constitution, celui du droit au travail.

Je soutiens le combat des salariés de PHILIPS DREUX avec leurs syndicats contre la fermeture du site et le maintien de tous les emplois. Je m’associe à l’exigence du retrait total du plan de fermeture et du maintien des 217 emplois sur le site. Ce sont les salariés qu’il faut sauver et non les actionnaires.

Je m’engage à diffuser publiquement ma réponse à votre appel et vous autorise à la publier. Mais au-delà de simples mots écrits, je souhaiterais pouvoir vous rencontrer ainsi que des salariés de la Société Philips selon les disponibilités qui vous conviennent.

J’adresse également une copie de ce courrier à Monsieur le Préfet d’Eure et Loir que vous devez rencontrer le 14 janvier prochain afin qu’il sache qu’en tant qu’élu régional, la priorité est de maintenir les emplois et non les dividendes.

Cordialement