« Pour un groupe d’amitié France-Palestine »

« Pour un groupe d’amitié France-Palestine »

 
Vice-président du groupe parlementaire d’amitié France-Israel, Christophe Cavard a été également nommé vice-président du « Groupe d’études à vocation internationale sur les territoires palestiniens » le 20 novembre dernier. Il souhaite que ce groupe prenne rapidement le nom de « groupe d’amitié France-Palestine », ce qui signifiera qu’enfin un Etat Palestinien aura été reconnu par la France et la communauté internationale.
 
Déclaration de Christophe Cavard à l’occasion de la mise en place du bureau du « Groupe d’études à vocation internationale sur les territoires palestiniens » de l’Assemblée nationale:
 
Alors même que les autres groupes parlementaires dont je suis membre  se nomment « groupe d’amitié France-Burkina Faso », « groupe d’amitié France-Argentine », « groupe d’amitié France-Espagne », ou encore « groupe d’amitié France-Israël » dont je suis également Vice-Président, celui pour lequel nous nous réunissons aujourd’hui s’appelle « Groupe d’études à vocation internationale sur les territoires palestiniens ».
Et pour cause, puisqu’il n’existe pas d’Etat Palestinien reconnu par l’ONU ! C’est donc bien l’objectif que nous devons nous fixer ensemble : travailler à la reconnaissance, par la France et l’ONU, d’un Etat Palestinien.  
Cette promesse de campagne du candidat François Hollande, qui figure dans l’accord entre le parti socialiste et Europe écologie Les verts, doit être une priorité de notre majorité gouvernementale et parlementaire.
Pour l’avancée d’un processus de paix dans ces territoires au cœur d’enjeux diplomatiques internationaux, et pour des populations civiles qui à chaque instant aujourd’hui sont menacées de mort, l’engagement que je souhaite que nous prenions ensemble aujourd’hui est de nous donner les moyens de renommer notre groupe, le plus rapidement possible, « groupe d’amitié France-Palestine ».
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  • Un groupe d’amitié est un groupe de parlementaires destiné à créer ou resserrer des liens d’amitié avec des parlements étrangers. Il constitue en réalité un instrument privilégié de la politique de relations internationales de l’Assemblée et l’un des relais parlementaires de la politique étrangère de la France
  • «Je prendrai des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien.»  François Hollande 2012
  • L’accord conclu entre le Parti Socialiste et Europe-Ecologie-Les Verts stipule que la République française reconnaîtra l’Etat de Palestine et défendra le droit de l’Etat d’Israël à vivre en sécurité. 
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Pour aller plus loin : 

Interpellation de Catherine Ashton par Dany Cohn-Bendit au Parlement européen : http://www.youtube.com/watch?v=JW7dYBverT8

Tribune d’Esther Benbassahttp://www.huffingtonpost.fr/esther-benbassa/etat-palestine-israel_b_2156804.html?utm_hp_ref=france

Tribune dans Libération des eurodéputés EELVhttp://www.liberation.fr/monde/2012/11/19/pour-le-nouvel-etat-de-palestine_861255

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La France doit dire oui à l’admission de la Palestine à l’ONU !

jeudi 22 novembre 2012

Pascal Boniface, géo­po­li­to­logue ; Rony Brauman, médecin, ancien pré­sident de Médecins sans fron­tières ; Anne Brunswic, écrivain, jour­na­liste ; Jean-Paul Cha­gnollaud, pro­fesseur des uni­ver­sités ; Manu Chao, auteur, com­po­siteur, inter­prète et musicien ; Rokhaya Diallo, édito­ria­liste pour la télé­vision et la radio ; Miguel Angel Estrella, pia­niste, ambas­sadeur de l’Argentine à l’Unesco ; HK et les Sal­tim­banks, groupe de musique ; Jacques Gaillot, évêque français ; Gisèle Halimi, avocate, ancienne députée à l’Assemblée nationale, repré­sen­tante de la France à l’Unesco ; Sté­phane Hessel, diplomate et militant ; Marcel-Francis Kahn, pro­fesseur, ancien copré­sident de l’AFPS ; Edgar Morin, socio­logue et phi­lo­sophe ; Lilian Thuram, ancien foot­balleur et créateur de la Fon­dation Lilian Thuram-Education contre le racisme ; Domi­nique Vidal, his­torien et jour­na­liste ; Zebda, groupe de musique ; Jean-Claude Lefort, pré­sident de l’Association France Palestine Soli­darité ; Claude Léostic, pré­si­dente de la Pla­te­forme des ONG fran­çaises pour la Palestine ; Pierre Tar­ta­kowsky, pré­sident de La Ligue des droits de l’homme.

Dans les pro­chaines semaines, l’Assemblée générale de l’ONU va se pro­noncer sur la demande pales­ti­nienne d’admission au sein de l’organisation comme « Etat non membre » avec tous les droits affé­rents à ce statut.

Cette démarche vise à sur­monter l’impasse du « pro­cessus de paix » initié à Oslo et de « négo­cia­tions » menées sans réfé­rence aux para­mètres du droit inter­na­tional. Elle répond à une question simple : oui ou non, l’Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les fron­tières de1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, confor­mément au droit inter­na­tional, et donc admis au sein de la com­mu­nauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs res­pon­sa­bi­lités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte poli­tique pour imposer le droit ?

La France ne peut se dérober devant pareille res­pon­sa­bilité. François Hol­lande s’y était engagé et, avec lui, sa majorité. Aujourd’hui, toute esquive aurait des consé­quences gra­vis­simes et don­nerait quitus à l’occupation. Elle com­pro­met­trait pour long­temps la cré­di­bilité de notre pays qui affirme vouloir s’engager pour un règlement, fondé sur le droit. C’est le moment d’agir !

La France doit voter « oui » à l’admission de l’Etat de Palestine à l’ONUcomme elle a voté pour son admission à l’Unesco. Entraînant avec elle ses amis et par­te­naires, euro­péens notamment, elle choisira la seule voie qui vaille, celle du droit qui per­mettra la coexis­tence de deux états vivant côte à côte en paix et en sécurité.

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