« Pour un groupe d’amitié France-Palestine »
« Pour un groupe d’amitié France-Palestine »
- Un groupe d’amitié est un groupe de parlementaires destiné à créer ou resserrer des liens d’amitié avec des parlements étrangers. Il constitue en réalité un instrument privilégié de la politique de relations internationales de l’Assemblée et l’un des relais parlementaires de la politique étrangère de la France
- «Je prendrai des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien.» François Hollande 2012
- L’accord conclu entre le Parti Socialiste et Europe-Ecologie-Les Verts stipule que la République française reconnaîtra l’Etat de Palestine et défendra le droit de l’Etat d’Israël à vivre en sécurité.
Pour aller plus loin :
Interpellation de Catherine Ashton par Dany Cohn-Bendit au Parlement européen : http://www.youtube.com/watch?
Tribune d’Esther Benbassa: http://www.huffingtonpost.fr/
Tribune dans Libération des eurodéputés EELV: http://www.liberation.fr/
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La France doit dire oui à l’admission de la Palestine à l’ONU !
jeudi 22 novembre 2012
Pascal Boniface, géopolitologue ; Rony Brauman, médecin, ancien président de Médecins sans frontières ; Anne Brunswic, écrivain, journaliste ; Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités ; Manu Chao, auteur, compositeur, interprète et musicien ; Rokhaya Diallo, éditorialiste pour la télévision et la radio ; Miguel Angel Estrella, pianiste, ambassadeur de l’Argentine à l’Unesco ; HK et les Saltimbanks, groupe de musique ; Jacques Gaillot, évêque français ; Gisèle Halimi, avocate, ancienne députée à l’Assemblée nationale, représentante de la France à l’Unesco ; Stéphane Hessel, diplomate et militant ; Marcel-Francis Kahn, professeur, ancien coprésident de l’AFPS ; Edgar Morin, sociologue et philosophe ; Lilian Thuram, ancien footballeur et créateur de la Fondation Lilian Thuram-Education contre le racisme ; Dominique Vidal, historien et journaliste ; Zebda, groupe de musique ; Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité ; Claude Léostic, présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ; Pierre Tartakowsky, président de La Ligue des droits de l’homme.
Dans les prochaines semaines, l’Assemblée générale de l’ONU va se prononcer sur la demande palestinienne d’admission au sein de l’organisation comme « Etat non membre » avec tous les droits afférents à ce statut.
Cette démarche vise à surmonter l’impasse du « processus de paix » initié à Oslo et de « négociations » menées sans référence aux paramètres du droit international. Elle répond à une question simple : oui ou non, l’Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs responsabilités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit ?
La France ne peut se dérober devant pareille responsabilité. François Hollande s’y était engagé et, avec lui, sa majorité. Aujourd’hui, toute esquive aurait des conséquences gravissimes et donnerait quitus à l’occupation. Elle compromettrait pour longtemps la crédibilité de notre pays qui affirme vouloir s’engager pour un règlement, fondé sur le droit. C’est le moment d’agir !
La France doit voter « oui » à l’admission de l’Etat de Palestine à l’ONUcomme elle a voté pour son admission à l’Unesco. Entraînant avec elle ses amis et partenaires, européens notamment, elle choisira la seule voie qui vaille, celle du droit qui permettra la coexistence de deux états vivant côte à côte en paix et en sécurité.