Les mauvais résultats des écologistes au 1er tour des départementales ont suscité hier de vifs débats parmi les députés EELV, qui ont cependant exprimé la volonté que leur groupe à l’Assemblée n’implose pas, même en cas de scission d’EELV. «Les députés écologistes sont attachés à ce qu’il y ait un groupe écologiste et cherchent à faire en sorte qu’une force écologiste en France demeure et ne s’affaiblisse pas par des mauvais choix», a déclaré François de Rugy, coprésident du groupe, alors que l’idée d’une scission du parti revient régulièrement. «Le temps de la clarification pourra toujours venir après le 2e tour des élections départementales», a-t-il ajouté alors qu’il est partisan d’un retour des écologistes au gouvernement, à la différence de Cécile Duflot. «Malgré les divergences stratégiques et les engueulades, la grande majorité a réaffirmé la volonté que le groupe reste», a confirmé Christophe Cavard, un proche de Duflot. Mais sa collègue Véronique Massonneau juge pour sa part sévèrement l’ancienne ministre écolo : «Quand on est aussi peu lisible, on devient illisible.» En attendant le deuxième tour des départementales, les écologistes temporisent, mais ensuite le choix de la stratégie à suivre promet de se faire dans la douleur.