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Tout savoir sur la spéculation immobilière : un clip vidéo et une fiche désintox

Suite à notre action publique du 28 janvier 2014, lors de laquelle Eric Piolle et les candidats du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous » ont publiquement rebaptisé la rue Villard-de-Lans dans le quartier Jean Macé en rue « BNP Paribas » pour dénoncer la spéculation immobilière à Grenoble ; la majorité sortante, y compris Philippe De Longevialle, a répondu par voie de presse -pas moins de 3 communiqués et une conférence de presse !- pour affirmer que « tout va bien avec le logement à Grenoble ».

Notre réponse à cette affirmation se résume à : désintox ! Le flyer ci-dessous répond points par points aux arguments erronés de la majorité sortante.

Et ce  court clip vidéo analyse les dérives spéculatives actuelles.

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Place Grenet : « Eric Piolle : le stratège coopératif »

Le site média en ligne local Place Gre’Net a publié le 9 février un portrait interactif d’Eric Piolle

Le site média en ligne local Place Gre’Net a publié le 9 février un portrait interactif d’Eric Piolle

L’article est accessible directement sur le site de Place Gre’Net :

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Aujourd’hui en France / Le Parisien : « Municipales à Grenoble : les écolos à l’assaut d’un bastion PS »

Le journal Le Parisien et son édition nationale Aujourd’hui en France du samedi 8 février 2014 ont enquêté sur les municipales 2014 à Grenoble. Voici un extrait de l’article qui concerne la liste d’Eric Piolle.

 

Extrait de l’article: « Municipales à Grenoble : les écolos à l’assaut d’un bastion PS »

LeParisien-20140208-photoGrenoble (Isère), mardi. « Les socialistes de la mairie ont un côté amateur », dénonce Eric Piolle, tête de la liste Une ville pour vous, composée de Verts,de mélenchonistes et d’alternatifs. | (LP/Yann Foreix.)


Le café citoyen affiche complet ce mardi soir. Une bonne cinquantaine de personnes se pressent sous la lumière crue des spots de cette ancienne boulangerie du centre-ville de Grenoble, reconvertie en siège de campagne de la liste des écolos alternatifs. Thème de la soirée : « Des services publics sous influence ».

Col ouvert et crâne dégarni, Vincent Comparat décrypte le maquis juridique des sociétés opérant pour les collectivités locales dans les domaines de l’eau, du chauffage public, des parkings ou des déchets.
« Après la vague néolibérale des années 1990 qui avait privatisé les services publics locaux, la gauche revenue au pouvoir a accompagné cette politique plutôt qu’opérer un retour », démontre ce compagnon de Raymond Avrillier, le leader de l’Ades (Association démocratie écologie solidarité). Ce groupe d’écolos locaux a son fait d’armes : c’est lui qui avait fait tomber pour corruption Alain Carignon, l’ancien maire UMP (alors RPR) de Grenoble.

Jeune quadra sportif et bobo

Eric Piolle, numéro un de la liste Une ville pour vous prend brièvement la parole avant de partir, à vélo, pour une réunion d’appartement à l’autre bout de la ville. Chemise blanche, jean et veste de costume noirs, ce jeune quadra sportif, père de quatre enfants, colle à l’image high-tech de Grenoble. Ancien cadre dirigeant d’Hewlett-Packard, il vante sa « crédibilité personnelle » dans un langage imagé : « Je ne suis pas en train de remonter du Larzac avec mon troupeau de chèvres. » Un peu plus tard, justement, face à une douzaine de trentenaires et quadras grenoblois plutôt bobos, Piolle se lâche contre ses rivaux : « Les socialistes de la mairie ont un côté amateur. Tous leurs grands projets, ils les foirent. » Son auditoire en est déjà convaincu. « L’autre jour, raconte en souriant pour finir le candidat écolo, une électrice socialiste m’a dit : Je vais voter pour vous, au pire ce sera pareil. »

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A Grenoble, sur un terreau contestataire dont les racines remontent à la fameuse journée des Tuiles du 7 juin 1788, un an avant la Révolution, où les protestataires affrontèrent les troupes royales, la liste Piolle tente de souligner les marques d’usure d’une municipalité que le socialiste Michel Destot (qui ne se représente pas) aura dirigée de manière ininterrompue pendant dix-huit ans. « Safar incarne une gauche plus très à gauche qui ne cherche pas à se dégager du joug du libéralisme », critique la mélenchoniste Elisa Martin, deuxième sur la liste Piolle.

[…/…]

L’ensemble de l’article est disponible sur le site du Parisien.

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Éducation : sortir du bricolage ! Un nouveau plan d’action pour nos écoles !

Grenoble, 7 février 2014 : A moins d’un mois et demi des élections municipales, la majorité sortante vient d’annoncer le projet d’une nouvelle école, entre le quartier Berriat sur le secteur 1 et l’école Lucie Aubrac sur le secteur 2. Cette annonce, si elle se réalise, est une bonne nouvelle. Mais nous constatons qu’une fois encore c’est dans la précipitation, et avec des années de retard, que l’équipe sortante tente de s’atteler aux conditions d’éducation.

Après l’affaire Mounier, après la réforme bâclée des temps scolaires, après l’effet d’annonce sur cette école, nous réaffirmons que les jeunes Grenobloises et Grenoblois méritent mieux que le bricolage qui leur est actuellement proposé. Comme tous les secteurs prioritaires de notre ville, nos écoles ont besoin d’une attention continue, tout au long du mandat, et pas d’effets d’annonce en période électorale.

Depuis 2009 pourtant, avec l’apparition de « sardines » aux balcons des logements, les parents d’élèves alertent régulièrement la mairie de la saturation de la plupart des établissements scolaires, notamment sur le secteur 1. Celle-ci entraîne la dégradation des conditions d’accueil des enfants (trajet, cantine, temps extrascolaire), des classes saturées, l’impossibilité d’accueillir les fratries, le manque de locaux pour les activités communes. La municipalité n’a pas anticipé la conséquence sur l’utilisation des équipements scolaires et socio-éducatifs de la construction de nombreux logements (Projets et ZAC Lustucru, Central Park, Bouchayer-Viallet, Europole, Clos des Fleurs …) affectant aussi bien le primaire que le secondaire avec un seul collège de secteur. De la même façon, l’école Lucie Aubrac dans le quartier Hoche sature et les effectifs sont reportés sur d’autres écoles qui débordent : maternelle Driant, école Clémenceau, etc.

Durant les 6 années de ce mandat, seule l’école Beauvert a été reconstruite. Et encore, la décision avait été actée dans le mandat précédent et il a fallu sept ans pour que cela devienne effectif. Depuis le mois de juin, le site Internet de la ville annonce « un nouveau groupe scolaire, dont l’étude devrait être rendue avant la fin de l’année 2013 afin d’inscrire ce projet au prochain Plan Pluriannuel d’Investissement ».

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Jusqu’en février 2014 aucune autre information n’a été communiquée. A un mois et demi des élections, l’adjoint à l’éducation annonce la création en 2015 d’une nouvelle école pour combler les manques sur les secteurs 1 et 2, sans pour autant rien apporter de concret. Pourtant dans le budget primitif 2014, aucun investissement n’est prévu pour ce groupe scolaire, ni même pour son étude. La seule annonce concrète est la délibération du conseil municipal qui va être présentée ce lundi 10 février 2014 pour la création de 2 classes à Anthoard sur un toit-terrasse. Cette école déjà saturée totalisera 17 classes, presque 500 élèves ! Il est prévu aussi des extensions à Vallier, Buffon et Ampère. Stratégie du colmatage ?

Rien n’est prévu pour les espaces partagés, la restauration scolaire, les lieux d’accueil pour les activités périscolaires, les cours de récréation. Une majorité des parents des écoles du Nord de la Ville ont l’impression que l’école est devenue la dernière roue du carrosse municipal.

Doit-on voir dans cette annonce sans gages réels, une nouvelle preuve de l’amateurisme de la majorité sortante ? Ou les conséquences d’un urbanisme non maîtrisé ?

Dans ces temps difficiles, notamment pour l’école, les conditions d’éducation des enfants sont un enjeu majeur. Eric Piolle, avec le Rassemblement « Grenoble, une ville pour tous », fera de l’éducation une priorité de son projet municipal avec un plan prioritaire pour les équipements scolaires : diagnostic partagé, réhabilitation de l’existant, construction d’équipements dans les quartiers sous dotés. Ce plan d’action se construira, évoluera et s’évaluera avec l’ensemble des acteurs concernés : parents, enseignants, élèves et tous les professionnels des structures éducatives.

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Eric Piolle sur Médiapart : « Le renouveau politique se construit à Grenoble »

Les élections municipales sont l’occasion pour sondeurs et autres analystes politiques de s’adonner au jeu de la prévision. Quelles sont les villes qui risquent de passer de gauche à droite, du PS à l’UMP ou inversement ? A Grenoble la configuration est toute autre !

Eric Piolle a publié une tribune sur Médiapart, dont voici quelques extraits :

Lire la tribune sur Médiapart

Les élections municipales sont l’occasion pour sondeurs et autres analystes politiques de s’adonner au jeu de la prévision. Quelles sont les villes qui risquent de passer de gauche à droite, du PS à l’UMP ou inversement ? A Grenoble la configuration est toute autre !

[…]

Mais ce qui se joue aujourd’hui semble d’une autre nature : face aux errements de la majorité sortante, un large Rassemblement s’est constitué autour des objectifs suivants : construire une ville démocratique, à taille humaine, fondée sur l’égalité des droits, refusant les logiques d’austérité, protégeant les citoyens grâce à un bouclier social municipal et investissant dans la transition écologique. […]

Ce rassemblement est d’abord le produit d’une suite de conflits locaux devenus emblématiques. Celui des « Mounier » régulièrement relaté par Mediapart, et qui a mobilisé parents, enseignants et jeunes pendant près de 2 ans pour préserver un lycée au cœur de la ville, symbole de mixité sociale et d’innovation pédagogique, contre des projets portés par le président socialiste du Conseil régional et la mairie de Grenoble. Il y a eu aussi les nombreuses résistances à des projets immobiliers : de celui, déjà ancien, du quartier Lustucru, à d’autres plus récents, comme celui de l’Esplanade, où il était question d’installer des tours de taille démesurée. Il y eut les questions scolaires du collège Fantin Latour et les réactions provoquées par la mise en œuvre précipitée des nouveaux rythmes scolaires. Enfin, des associations d’usagers ont lutté contre certains tarifs dont celui de la compagnie de chauffage locale.

Eric Piolle, Tête de liste « Grenoble une ville pour tous »
& l’équipe porte-parole du rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes : Kheira Capdepon, Lucille Lheureux, Bernard Macret, Elisa Martin, Hakim Sabri.

Lire la tribune sur Médiapart

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20 Minutes Grenoble : « Le modèle économique grenoblois doit-il se diversifier ? »

Le journal gratuit 20 Minutes Grenoble a interrogé les candidats à la mairie de GRenoble sur l’économie. Vous trouverez ici la réponse d’Eric Piolle.

Extrait de l’article:

CEA, Minatec, Minalogic, ESRF, HP, STMicroelectronics… Des noms étroitement associés à Grenoble qui, depuis plusieurs décennies, a fondé son développement économique sur le célèbre triptyque « recherche-université-industrie ». Ce modèle lui a ainsi valu d’être classée 5e ville la plus innovante au monde par le magazine Forbes, en 2013.« Une image monomaniaque sur la high-tech »

Pourtant, l’écologiste Eric Piolle conteste l’omnipotence des nouvelles technologies : « Grenoble a cultivé une image monomaniaque sur la high-tech, qui nuit à la ville et à l’économie locale. Sur le site de la ville, la rubrique économie ne parle que de high-tech et de nanotechnologies. » Il préconise  de « mettre l’intelligence humaine au service de l’efficacité énergétique, de l’eau, des matières premières, des terres arables et de la biodiversité. Ce sont les cinq enjeux du futur et des sources d’emploi. » Eric Piolle, qui dénonce « l’opacité du projet Giant » sur la Presqu’île, estime que « le CEA a une dynamique interne forte mais capte tous les financements. On doit remettre en avant la recherche dans la glaciologie, l’environnement, la logistique urbaine. »

Lien vers l’article complet de 20 MInutes: « Le modèle économique grenoblois doit-il se diversifier ? »

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Dauphiné Libéré: « On quitte un maire montagnard mais on va en retrouver un autre »

Le Dauphiné Libéré du mercredi 5 février 2014 a interviewé les têtes de liste candidats à la mairie de Grenoble sur leur relation à la montagne. Eric Piolle s’est prêté au jeu et a livré son sentiment:

Extrait de l’article « On quitte un maire montagnard mais on va en retrouver un autre » (DL du 5/2/2014):

« On quitte un maire montagnard mais on va en retrouver un autre : je pratique le ski, l’alpinisme, l’escalade… et je suis venu faire mes études à Grenoble pour les montagnes. Parmi les propositions que l’on va développer, parmi ce qui manque aujourd’hui, il y a le lien entre les petits Grenoblois et la montagne hors saison de ski. On les emmène faire du fond, c’est super, mais la montagne, c’est aussi le reste de l’année, c’est discuter, prendre le temps… C’est un regard philosophique, mais aussi une démarche pour un vrai tourisme quatre saisons. »

Retrouvez l’intégralité de l’article sur la version en ligne du Dauphiné Libéré.

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Place Grenet : « Grenoble « mise sous influence » du privé pour Eric Piolle »

Le site média en ligne local Place Gre’Net a rendu compte le mercredi 5 février 2014 de la conférence de presse tenue sur les services publics tenus le lundi 3 février.

 

Article de Place Gre’Net accessible directement sur le site de Place Gre’Net:

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Dauphiné Libéré: « Le candidat Eric Piolle dénonce « des services publics sous influence » »

Le Dauphiné Libéré du mardi 4 février 2014 rend compte de la conférence de presse du lundi 3 février sur les services publics locaux par Mathilde Liogier.

En voici quelques extraits:

« Le privé n’apporte pas de valeur ajoutée aux services publics ». Hier à la Maison du Rassemblement, Eric Piolle et ses colistiers EELV, PG, Réseau Citoyen ont dénoncé la privatisation effrenée des services publics locaux. Une « vague néo-libérale » lancée sous Carignon dès 1983, faite dans « la plus grande opacité et souvent l’illégalité », que le PS n’a pas, selon eux, souhaité remettre en cause. […]

L’intégralité de l’article est accessible aux abonnés du Dauphiné Libéré: Le candidat Eric Piolle dénonce « des services publics sous influence »

Tous droits réservés. © Le Dauphiné Libéré.

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Le Point: la liste du Rassemblement évoquée dans un article sur la situation politique à Grenoble

Le Point a publié un article le mardi 4 février 2014 sur la situation politique à Grenoble: « Municipales 2014 – Grenoble : Michel Destot s’en va, Alain Carignon revient »

Une partie de cet article est consacré au Rassemblement citoyen, de gauche et des écologistes « Grenoble, une ville pour tous » dont voici un extrait:

[…] Le socialiste Jérôme Safar, successeur naturel de Michel Destot, s’inquiète de voir prospérer à gauche, « Grenoble pour tous », une liste de rassemblement des écologistes (EELV), du Parti de gauche (PG) et d’associations citoyennes, conduite par le Vert Éric Piolle. Spécificité toute grenobloise, cette alliance-là, méfiante des partis politiques classiques, a toujours pesé sur la politique locale. Et cette liste pourrait, dans cette ville championne de l’innovation, créer la surprise. Éric Piolle voit « mars prochain comme le début d’une nouvelle histoire de Grenoble, un vrai printemps pour les Grenoblois et les grenobloises ». Et pose sa liste en « adversaire de la droite qui touche le fond à Grenoble » et en « concurrente de la gauche classique, qui reconduit pour la quatrième fois un attelage étrange qui a porté la rocade nord, le dossier des Jeux olympiques et les impôts qui vont avec ». Depuis Paris, cet attelage, peut-être le prémice d’une reconstruction politique à gauche, est observé avec intérêt. […]

A retrouver en ligne sur le site du journal Le Point.

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Des services publics renforcés pour des factures à la baisse

L’arrivée de la droite et d’Alain Carignon en 1983 à la mairie de Grenoble, s’est traduite par une privatisation effrénée des services publics locaux. Tout ceci fait dans la plus grande opacité et souvent dans l’illégalité. Ces montages auraient pu être démontés avec l’arrivée de la gauche et des écologistes en 1995. Mais arrivé au pouvoir le PS n’a plus voulu remettre en cause cette situation.
En bonus : la carte interactive de l’implantation du privé sur le territoire de Grenoble.

L’arrivée de la droite et d’Alain Carignon en 1983 à la mairie de Grenoble, s’est traduite par une privatisation effrénée des services publics locaux

La distribution des différentes activités lucratives a été faite aux grands groupes : eau et assainissement, gaz et électricité, chauffage urbain, traitement et parfois collecte des déchets, parkings en ouvrage, panneaux publicitaires, alimentation des cantines, …  Tout ceci fait dans la plus grande opacité et souvent dans l’illégalité. Ces montages auraient pu être démontés avec l’arrivée de la gauche et des écologistes en 1995.

Mais arrivé au pouvoir le PS n’a plus voulu remettre en cause cette situation.

Il aura fallu une bataille frontale, contre Carignon, puis contre le nouveau maire PS, pour que les habitants  l’ADES et les élus écologistes imposent le retour en régie du service de l’eau en 2000, puis l’arrêt du contrat SODHEXO pour la restauration municipale.

Chauffage urbain : une mobilisation exemplaire des usagers

Alors que les tarifs du chauffage urbain sont déclarés illégaux de 1983 à 2011, c’est toujours un grand groupe (Dalkia) qui  gère ce service public via une SEM. La mobilisation des usagers et les recours administratifs ont imposé une baisse des tarifs en novembre 2011 (environ 8 %), mais elle est insuffisante :  il faudrait baisser encore d’environ 10 % et changer la politique d’investissement de la CCIAG, d’où des actions de nombreux copropriétaires usagers (plus de 2000) pour exiger un remboursement des trop perçus dans les factures entre 2008 et 2011.

Publicité, parkings, aménagement : le privé est partout… contre l’intérêt général

  • Les panneaux Decaux fleurissent partout pour le plus grand bonheur du chiffre d’affaire de cette société.
  • Les parkings en ouvrage ont donné lieu à des opérations inadmissibles sous Carignon : parking de Verdun (le fameux « Water l’eau »), le parking Schumann sous la gare en leasing qui a coûté cher à la collectivité et qui reste encore sous l’étroit contrôle des groupes privés,
  • Les SEM d’aménagement participent activement à la spéculation immobilière (Europole, Bouchayer-Viallet). Des montages de centre commercial comme celui de la Caserne de Bonne favorisent les grandes enseignes au détriment des commerces indépendants  qui ferment les uns après les autres.
  • Alp’Expo est un exemple d’échec de gestion de la majorité municipale qui n’a pas contrôlé ce satellite laissant le directeur gérer à sa guise.
  • Des aides économiques directes, sans aucune contrepartie qui interrogent sur les raisons d’une telle générosité. Et cela d’autant plus que Grenoble est la seule ville de Rhône-Alpes a financer l’activité des pôles de compétitivité ce qui coute très cher au contribuable.
  • Les partenariats récents entre Eiffage à la Métro ou Bouygues construction à la ville montrent le manque de volonté de s’appuyer sur l’expertise publique (universitaire ou autre).

 

Utilisez les fonctions interactives de la carte : zoom, affichage de certaines entreprises…
Cliquez ici pour voir la carte en plein écran

La démonstration a été faite que la gestion directe était plus efficace que le  partenariat avec le privé, avec un meilleur service rendu au meilleur prix :

  • Le retour en régie de l’eau a permis d’améliorer de manière fondamentale le service en multipliant par 3 les investissements dans l’entretien du réseau, en mettant en place une stratégie sur le très long terme et non sur une durée d’un contrat et en organisant l’intervention des usagers jusqu’à une véritable co-élaboration de la stratégie et des tarifs du service public.
  • Le passage à la régie assainissement à la Métro a permis de maintenir constant le prix durant de longues années et là aussi de lancer d’importants programmes d’investissements.
  • La fin du contrat Sodhexo a permis de développer le bio et le local dans les cantines.

Des mesures d’urgence, avant de re-municipaliser ces services.

  • Les premières mesures seront d’effectuer des audits financiers, techniques et  approfondis des différents satellites notamment de  GEG et de la CCIAG.
  • Diminuer le tarif du chauffage urbain pour rembourser le trop perçu durant ces dernières années.
  • Former les élus qui iront dans les conseils d’administration pour qu’ils soient à même de participer efficacement à ces structures. Donner des missions précises au service de contrôle de gestion pour que la ville puisse suivre de près l’activité des satellites.
  • Mettre en place des comités d’usagers dynamiques et ayant accès à toutes les informations de gestion du service.

Annexe : le cas GEG

La majorité actuelle  a tout fait pour conserver les partenariats publics privés et a même renforcé l’emprise du privé en nommant des directeurs de GEG et de la compagnie de chauffage, salariés des actionnaires privés.

En 1986, dans l’opposition le PS fait un recours contre la privatisation de GEG, mais dès 1995 il fera tout pour éviter que les recours de R. Avrillier remettent en cause cette privatisation.  Il vient même, avec l’appui du Parti communiste, de relancer une délégation avec les mêmes actionnaires pour 30 ans. Le Conseil d’Etat a jugé que les tarifs de GEG étaient illégaux jusqu’en 2010 au motif que les usagers payaient indument l’éclairage public. Cette surfacturation des usagers pour l’électricité continue sous forme d’un impôt caché (environ 4% de la facture d’électricité). De plus la ville veut séparer physiquement le réseau d’éclairage public de celui de la distribution aux usagers, ce qui va coûter très cher.

Réaction d’Eric Piolle à la présentation de la liste UMP pour les élections municipales à Grenoble

C’est désormais officiel, Alain Carignon sera en 9ème position sur la liste de l’UMP. Comme nous l’avons déjà dit, ce retour est indigne. A l’indignité, l’UMP a aujourd’hui ajouté le déshonneur.

C’est désormais officiel, Alain Carignon sera en 9ème position sur la liste de l’UMP. Quelques citoyens grenoblois, dont l’écologiste Raymond Avrillier, ont révélé et agi contre le système corruptif mis en place, aboutissant à la condamnation d’Alain Carignon.

Les Grenoblois se souviennent de l’état de dégradation que les services publics et les budgets de la Ville ont connu durant la période 1983-1995. Comme nous l’avons déjà dit, ce retour est indigne.

A l’indignité, l’UMP a aujourd’hui ajouté le déshonneur. La présence sur la liste de Mathieu Chamussy, d’Alain Bonnet, qui a publié pendant plusieurs mois sur les réseaux sociaux, et sans qu’il soit retiré, un montage photo raciste mettant en scène la ministre de la Justice, Christiane Taubira, est abjecte.

Ce soir, la liste UMP est doublement disqualifiée. Les valeurs de Grenoble sont insultées par ses errements nauséabonds. J’appelle l’ensemble des Grenoblois-e-s à les condamner.

Eric Piolle
Tête de la liste « Grenoble une ville pour tous »