Aujourd’hui, à Tours, moins de 10% des produits alimentaires distribués dans les cantines de la ville sont issus de l’agriculture biologique. C’est très insuffisant !

D’après une étude de l’Institut National de Recherche Agricole (INRA) chaque consommateur d’aliments conventionnels ingère chaque année 1,5 kg de pesticides et autres composés toxiques. Un enfant de 2 à 4 ans a des concentrations de pesticides 6 fois plus élevées qu’un enfant nourri d’aliments biologiques ! De quoi faire réfléchir. Outre le rôle des pesticides dans le développement des cancers, il est démontré que les pesticides altèrent la composition nutritionnelle des plantes détruisant tout ou partie des vitamines qu’elles contiennent.

L’élevage biologique interdit les antibiotiques et les hormones de croissance. Nourris avec des aliments bio de la ferme et garantis non OGM les animaux sont élevés en plein air deux fois plus longtemps qu’en agriculture conventionnelle.

Notre ville doit aussi montrer l’exemple. Ce n’est pas seulement un problème de santé publique. L’alimentation bio, produite localement, crée de l’emploi ; beaucoup plus d’emplois que l’agriculture conventionnelle.

Pour fournir 100% de légumes bio il sera nécessaire de compléter l’offre des agriculteurs biologiques de notre territoire.

Nous créerons donc une régie municipale agricole sur 40ha qui aura pour mission de produire des légumes biologiques pour les restaurants scolaires. Progressivement, les groupes scolaires seront équipés d’une cuisine autonome où seront confectionnés les repas. Nous introduirons, une fois par mois, des repas avec des protéines végétales en substitution aux protéines animales.

Contrairement aux idées reçues, manger bio ne revient pas plus cher que de consommer des produits conventionnels à condition de mieux équilibrer ses repas. Les parents seront associés à l’élaboration des menus avec l’aide des diététiciennes de la ville.