Lors de la Commission permanente du 8 novembre 2010, sur six entreprises ayant demandé des aides de la Région au titre du FRAE (Fonds régional d'ancrage des entreprises), cinq le font pour leurs investissements "développement durable". Cela démontre une évolution significative de l'économie régionale vers plus d'écologie. Voici le commentaire d'Agnès Mollon, qui siège en Commission Economie.
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Habituellement, le vote des aides au titre du FRAE (Fonds régional d'ancrage des entreprises) ne nous emballe pas et nous le votons du bout des lèvres car ce sont de très grosses sommes données aux entreprises, et le plus souvent leur attribution n'est pas déterminante pour lesdites entreprises. Mais, dans cette commission permanente de novembre, sur les six entreprises qui demandent l'aide de la Région, cinq le font pour leurs investissements "développement durable" :
- d'abord du recyclage de poteaux bois et béton pour faire de la sous-couche routière et ainsi éviter des carrières de roches massives ou l'extraction de granulats ;
- ensuite une blanchisserie de vêtements professionnels qui réduit ses consommations d'eau, de lessive et d'énergie ;
- puis une entreprise sigolénoise de plasturgie que la suppression des sacs de caisse en 2005 a mis en grosse difficulté : "ce choc économique lui a permis de prendre conscience de la mauvaise perception des consommateurs de ses produits, du plastique en général et du risque écologique". Son bâtiment obtiendra le label THPE.
- une autre de la même région se lance dans le recyclage d'emballages phytosanitaires et de plastiques agricoles usagés ;
- et la dernière fait du réemploi et du recyclage de palettes usagées.

Force est de constater qu'économie peur rimer avec écologie. A notre sens, les aides à l'économie devraient se réduire aux investissements qui induisent une plus-value sociale ou environnementale. Car l'argent public doit être employé au service du bien public.