La campagne électorale de 2014 pour les européennes, c’est l’occasion à la fois d’expliquer le travail que nous avons effectué ces cinq dernières années mais surtout c’est une opportunité pour défendre à partir de notre bilan la nécessité de « donner vie à l’Europe » pour sortir des crises sociales, économiques et environnementales.
Au parlement européen, au sein du groupe Verts/ALE, nous avons su avancer grâce à un travail collectif, transnational et cohérent qui fait notre force : lutte contre les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières, rejet d’Acta, garantie jeunesse, politique agricole commune et politique commune de la pêche, défense des libertés publiques, des droits humains… Nous avons une vision ambitieuse de l’Europe. Les Verts sont le seul groupe dont la cohérence du projet vise à construire une Union qui transcende les intérêts nationaux. Nous devons continuer à démontrer que le repli national, portés par tous les autres partis, n’est pas la solution pour lutter contre les dérives d’une globalisation financière hors de tout contrôle démocratique. C’est pour cela qu’il est nécessaire de renforcer la présence des écologistes pour poursuivre le travail de réforme engagé au sein de ces institutions dont nous connaissons les faiblesses mais aussi le potentiel. Personnellement, ce mandat m’a permis de gagner en expertise et en expérience et si j’étais de nouveau élue, c’est avec la même détermination et la même assiduité que j’aimerais poursuivre dans cette enceinte parlementaire mais aussi sur le terrain, mon action orientée vers l’international, le respect des droits humains, la défense des minorités ainsi que la promotion des droits des femmes.