• Initiative citoyenne européenne contre le traité de libre échange trans-atlantique

    stop tafta
  • image-bilan
  • Zoom-Nuc
  • L’équipe (1)…

    L’équipe (1)…
  •    
  • L’année sera chaude : faites un don !

    Dons-Widget
  • Zoom-PAC
  • Le projet que les écologistes défendent à l’Assemblée Nationale

    Le projet d'EELV pour les législatives
  • L’équipe (2)…

    L'équipe (2)...
  • Neuvy-Pailloux : l’avis du Vice-président EELV du Conseil Régional à Energie et l’Environnement

    9 janvier 2012

    *** SIGNEZ LA NOUVELLE PÉTITION ADRESSÉE AUX ELUS ET AU PREFET ICI !***

    *** OU TELECHARGEZ LA VERSION PAPIER ! ***

    Orléans, le 5 janvier 2012

    Objet : Contribution à l’enquête publique relative au projet de site d’entreposage de déchets de matériel contenant des radionucléides sur la commune de Neuvy-Pailloux

    Monsieur le Commissaire Enquêteur,

    Je souhaite apporter ma contribution à cette enquête publique comme Vice-président de la région Centre, délégué à l’énergie, au climat, à l’environnement (eau, air, déchets).

    Je voudrais d’abord exprimer mes interrogations sur la qualité dans ce processus de la participation citoyenne, à laquelle en tant qu’élu je suis particulièrement attentif. Je regrette que cette enquête se déroule en pleine période de fêtes de fin d’année.

    J’ajoute, que, comme le souligne le conseil municipal de Montierchaume, la technicité du dossier qui implique des connaissances scientifiques élevées, demanderait manifestement du temps pour l’étudier et plus de précisions dans le contenu des documents soumis à l’enquête.

    J’ai également des interrogations sur le choix de restreindre le territoire de l’enquête publique aux 4 communes de Neuvy-Pailloux, Sainte Fauste, Montierchaume et Thizay alors qu’à l’évidence les retombées environnementales du projet impliqueraient d’étudier un rayon d’au moins quinze à vingt kilomètres autour du site de stockage et donc de consulter les populations concernées.

    Enfin, je note que l’appel d’offre pour le marché de ce centre est déjà publié, que la réflexion sur ce projet se mène depuis 2007, ce sans que ni la population de la région Centre, ni ses élus au Conseil Régional n’en aient été informés et que le site de NEUVY PAILLOUX semble accueillir déjà des résidus radioactifs depuis des années sans autorisation, ce qui nuit à la crédibilité de l’enquête. Pour toutes ces raisons, une prolongation de l’enquête publique me paraîtrait bienvenue.

    Pour ce qui concerne l’enquête proprement dite, il me semble qu’elle devrait fournir plus d’éléments, compte-tenu des précédentes tentatives d’implanter des sites de stockage de déchets nucléaires qui ont déjà été faites dans l’Indre.

    En premier lieu les documents devraient traiter avec plus de précision :

    -La quantité de radioactivité entreposée
    -Les impacts sanitaires, y compris à faibles doses, d’un certain nombre d’éléments (Tritium, Plomb 210, Polonium 210, Krypton 85).
    -Les filières de gestion à long terme des déchets qui sont supposées permettre de limiter leur temps d’entreposage à Neuvy-Pailloux.
    -Une analyse de la qualité des sols au regard de leur résistance et de leur imperméabilité et des risques que cela présente, en particulier pour les constructions
    -La qualité de la protection des revêtements des sols contre les risques d’infiltration des radionucléides vers la nappe phréatique
    -Les risques liés aux transports par camion de matériel contenant des radionucléides
    -L’impact de la dispersion des radionucléides sur les exploitations en agriculture biologique se situant à proximité du site
    -Les dispositifs de dépollution prévus en fin d’utilisation du site

    En deuxième lieu, l’enquête devrait adopter un point de vue plus systémique, envisager la cohérence des questions de sécurité, sur l’ensemble du site et non seulement sur les installations d’entreposage.

    En troisième lieu, il ne parait pas acceptable que le programme de surveillance radiologique de l’environnement, y compris en dehors du site lui-même, ne soit réalisé qu’en « autosurveillance ». L’exploitant ne peut être juge et partie sur un sujet d’une telle gravité.

    Si on devait en rester là du dossier et des procédures de consultation, je vous demanderais, Monsieur le Commissaire Enquêteur, d’émettre un avis négatif sur ce projet.

    Veuillez croire, Monsieur le Commissaire Enquêteur, à l’assurance de mes sentiments distingués.

    Gilles DEGUET

    Partager

    Bilan de la réunion du 5 décembre sur les déchets radioactifs à Neuvy Pailloux

    7 décembre 2011


    Signez la pétition en ligne ici : http://www.mesopinions.com/Contre-l-entreposage-des-dechets–radioactifs-a-Neuvy-Pailloux-petition-petitions-f56c2c36f35eba31de03789bf706d8ca.html


    Téléchargez la pétition pour l’imprimer ICI

    Nous étions une trentaine réunis lundi 5 au soir, à l’invitation du Collectif Citoyen pour des Alternatives au Nucléaire *, pour parler du projet de stockage de déchets militaires radio-actifs à Neuvy.
    Si cette réunion a permis de parler du dossier lui-même, consultable dans les mairies de Neuvy-Pailloux, Montierchaume…, elle avait surtout pour but de mettre sur pied des actions de sensibilisation à faire très rapidement.

    - Tout d’abord l’enquète publique, qui a débuté samedi 3 décembre, est ouverte au public jusqu’au 5 janvier, dans les mairies concernées : nous invitons donc tous les citoyens à aller dans les mairies, jusqu’au 5 janvier, poser des questions ou donner un avis

    - Ensuite, une proposition de réunion publique à Neuvy-Pailloux est prévue entre le 16 et le 22 décembre. Des courriers seront envoyés au responsable de l’armée, pour s’expliquer lors de la réunion, les maires locaux seront invités

    - Le dossier sur Neuvy Pailloux sera envoyé à la CRIRAD et à Greenpeace pour avis très technique

    - Enfin, des tracts seront distribués aux sorties d’écoles et auprès des habitants

    Pour tous renseignements :
    - une adresse internet : CCAN36@gmail.com
    - un blog : ccan.over-blog.com
    - une adresse postale : CCAN – 10 allée de la Bourie à Châteauroux 36000

    Enfin, une réunion préparatoire à la réunion publique a été retenue : mardi 13 décembre à 18 h 30 – 31 rue de Bourgogne à Châteauroux

    * constitué en avril 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, et en commémoration à Tchernobyl, ce collectif est composé de citoyens, de membres d’associations, de partis politiques qui ont en commun une colère contre le nucléaire, les mensonges gouvernementaux dont les peuples sont victimes et les lobbyings financiers qui se cachent derrière le nucléaire.


    Signez la pétition en ligne ici : http://www.mesopinions.com/Contre-l-entreposage-des-dechets–radioactifs-a-Neuvy-Pailloux-petition-petitions-f56c2c36f35eba31de03789bf706d8ca.html


    Téléchargez la pétition pour l’imprimer ICI

    Partager

    Contre l’entreposage des déchets radioactifs à Neuvy Pailloux

    2 décembre 2011


    Signez la pétition en ligne ici : http://www.mesopinions.com/Contre-l-entreposage-des-dechets–radioactifs-a-Neuvy-Pailloux-petition-petitions-f56c2c36f35eba31de03789bf706d8ca.html


    Téléchargez la pétition pour l’imprimer ICI

    Pour la troisième fois en vingt ans, l’Indre est regardé comme un lieu idéal pour l’installation d’une poubelle nucléaire. Après les FAVL (éléments à Faible Activité et Vie Longue) voici des déchets dont il est dit dans l’ « Avis de l’autorité environnementale » : qu’ils ne sont pas précisés.

    Au regard de cet avis, et en particulier du chapitre 3.5 intitulé Évaluation des risques sanitaires, il existe de fortes raisons d’être inquiet :

    - « Les déchets entreposés ne sont pas caractérisés par rapport à leur activité et à leur période ».
    - « Aucun élément n’est fourni dans l’étude sur l’éventuelle pollution de captages d’eau ».
    - « En fonctionnement normal, seuls les rejets gazeux (tritium 3H, radon 222 et krypton 84) sont radioactifs ».
    - « Ne sont abordées ni les mesures pour supprimer ou compenser les inconvénients de l’installation, ni les méthodes utilisées pour évaluer les effets de l’installation sur l’environnement ».
    - « Les impacts de plusieurs produits radioactifs (Plomb 210, krypton 85…) ne sont pas quantifiés, sans explication ».
    - « un incendie induirait une contamination environnementale significative et diversifiée »

    Nous ne pouvons admettre tant d’incertitudes dans un projet d’entreposage de déchets présentant une dangerosité potentielle avérée pour les populations riveraines, et ceci pour 25 ans (maximum ?), en attendant qu’une filière ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radio-Actifs) soit opérationnelle, mais il n’est pas indiqué de quelle filière ANDRA il est question. Une hypothétique filière ?

    D’autres questions se posent :
    - quelles garanties aurons-nous quant à l’utilisation future du site dans 10 ou 20 ans ?
    - Quels types de déchets pourraient y être entreposés une fois le site en fonctionnement?
    - Quel contrôle complet et démocratique sera mis en place afin que les populations soient informées du type de composants présents sur le site ?
    - Y aura-t-il une autorité indépendante de l’armée pour effectuer ses contrôles avec participation des populations?

    En matière de déchets radioactifs, nous nous opposons à la dissémination nucléaire dans de nouveaux sites de stockage ou « d’entreposage », les déchets doivent être stockés sur un des lieux de production actuels afin de ne pas multiplier les risques envers les populations.

    Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à l’installation de ce site d’entreposage de déchets radioactifs à Neuvy Pailloux.

    Téléchargez la pétition pour l’imprimer ICI


    Signez la pétition en ligne ici : http://www.mesopinions.com/Contre-l-entreposage-des-dechets–radioactifs-a-Neuvy-Pailloux-petition-petitions-f56c2c36f35eba31de03789bf706d8ca.html

    Partager

    Transition énergétique : quelles solutions locales ?

    14 novembre 2011

    Partager

    Le Préfet rejette la demande des élus EELV d’une conférence régionale sur la sûreté nucléaire !

    13 mai 2011

    Ce qui se passe autour de Fukushima depuis 2 mois apporte encore une fois la démonstration des très graves dangers que font supporter les centrales nucléaires aux populations, en particulier celles qui vivent dans les régions où elles sont implantées. Or la région Centre est la deuxième région la plus nucléarisée de France.

    Conscients de leurs responsabilités, les élus écologistes avaient donc demandé dès le 24 mars au Préfet de Région d’organiser une conférence régionale sur la sûreté nucléaire pour aborder :

    · d’une part, la gestion de la crise (mesures indépendantes de radioactivité, information de la population sur les risques sanitaires potentiels, notamment sur la consommation des produits frais, diffusion de pastilles d’iodure de potassium, …) ;

    · d’autre part, les plans de sûreté nucléaire de notre région, qui à la lumière des évènements semblent déjà obsolètes (risques de crue, risques sismiques sous-évalués, disponibilité des eaux de refroidissement, …).

    Nous venons seulement de recevoir la réponse du Préfet : il considère que le contrôle du nucléaire civil et l’information des citoyens sont déjà assurés « avec compétence, indépendance, rigueur et transparence ».

    Que ce soit au niveau national ou régional, ce n’est donc jamais ni le lieu ni le moment d’évoquer avec les citoyens et leurs représentants les risques liés au nucléaire. Cette énergie nous enferme dans un système qui croit pouvoir s’exonérer de l’imprévisible, des phénomènes naturels et des risques liés aux comportements humains.

    Encore une fois, la preuve est faite que cette énergie n’est pas compatible avec la nécessaire transparence. Les citoyens ne croient plus en l’infaillibilité d’experts soumis au diktat du lobby nucléaire. La sécurité des populations passe pourtant par la confrontation des questionnements et des points de vue.

    Nous dénonçons en particulier le refus du Gouvernement français d’intégrer dans les« tests » prévus par l’Union européenne la question des menaces terroristes ou liées à de possibles accidents d’avions.

    Les écologistes demandent depuis des années un débat de fond sur le nucléaire. Il est possible d’en sortir par un plan massif d’économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables. Nous avons d’ailleurs fait un vœu en ce sens au Conseil régional du Centre lors de la session du 14 avril. Nous restons déterminé à tout faire pour que la raison finisse enfin par l’emporter, en région Centre comme au niveau national.

    Jean DELAVERGNE,

    président du groupe des élus écologistes au Conseil régional

    Gilles DEGUET,

    vice-président du Conseil régional,

    délégué Agenda 21, énergie-climat, environnement (eau, air, déchets)

    Charles FOURNIER,

    représentant du Conseil régional à la CLI de la centrale de Saint-Laurent (41)

    Jean-Philippe GRAND,

    représentant du Conseil régional à la CLI de la centrale de Dampierre (45)

    Partager

    Manifestation anti-nucléaire le 30 avril à Chateauroux

    17 avril 2011

    Le Collectif Citoyen pour les Alternatives au Nucléaire

    appelle à manifester pour la commémoration de Tchernobyl

    et en soutien au peuple Japonais

    le SAMEDI 30 AVRIL 2011 à Châteauroux (36)  :

    Stand d’info sur le marché à partir de 9h00

    et départ de la manifestation place de la Mairie à 10h30

    Venez nombreux !!!

    Egalement, dans le Sud du département :

    un stand d’informations au marché de Saint-Benoît-du-Sault de 9h à 12h.


    Voir le blog du CCAN : http://ccan.over-blog.com/

    Le Collectif Citoyen pour les Alternatives au Nucléaire

    appelle à manifester pour la commémoration de Tchernobyl

    et en soutien au peuple Japonais

    le SAMEDI 30 AVRIL 2011 à Châteauroux (36)  :

    Stand d’info sur le marché à partir de 9h00

    et départ de la manifestation place de la Mairie à 10h30

    Venez nombreux !!!

    Partager

    Création d’un Collectif Citoyen pour les Alternatives au Nucléaire dans l’Indre

    8 avril 2011

    Lundi 4 avril, à  l’initiative d’EELV36 s’est créé dans l’Indre  le CCAN « Collectif Citoyen pour les Alternatives au Nucléaire »… qui fait suite à différents collectifs locaux sur la question du nucléaire. Vingt  personnes étaient présentes. Après un échange d’informations sur le nucléaire, ses centrales françaises, ses dangers ….et rappelé « Tchernobyl »  il y a tout juste 25 ans… et maintenant le Japon, nous avons proposé :

    - d’appeler à une manifestation départementale : samedi 30 avril - avec stand d’info – à partir de 10 h – sur le marché du centre ville de Chtrx

    - de préparer une pétition à proposer sur le stand

    - de rédiger un courrier au prefet pour lui demander quelles mesures sont envisagées sur le plan départemental si il y avait un incident dans une des centrales proche de l’Indre

    - de faire un courrier d’appel pour réjoindre ce collectif

    - de proposer des stands délocalisés (une proposition sur St Benoit du Sault)

    - d’avoir une communication large  (affiches, tracts, Facebook,..)

    Une prochaine rencontre est prévue : jeudi 14 avril à 18 h 30 - au local d’EELV 36 – 31 rue de Bourgogne, suivi d’un collage d’affiches) .

    Le financement du matériel d’information sera assuré par les cagnottes des précédents collectifs (CANI – CADNI….) et par le soutien financier d’EELV 36.

    Si vous voulez rejoindre le CCAN, envoyer un mail à l’adresse suivante :

    cadn.indre@laposte.net

    Partager

    Stop Fessenheim !

    1 avril 2011

    Une pétition pour l’arrêt de la centrale nucléaire devFessenheim a été lancée à l’initiative de plusieurs députés européens EELV :

    « Ils n’ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

    Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c’est l’un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

    Mais, à la demande de l’opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d’exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les « experts » en sûreté nucléaire en défaut.

    En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

    Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d’Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d’activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

    En 2000, un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l’exploitation de la centrale. Un grand nombre d’élus et de citoyens s’y opposent.

    Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd’hui ?

    C’est dans quelques semaines que l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l’exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

    Après la catastrophe de Fukushima, il n’est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L’accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n’existe pas.

    La ministre de l’écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d’une marge de sécurité. C’est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l’exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu’il n’est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

    Michèle RIVASI députée européenne, Pierre LARROUTUROU économiste, Karima DELLI députée européenne »

    SIGNER LA PÉTITION : http://www.stopfessenheim.net/

    Partager

    A quand la transparence sur le nucléaire, et la priorité à la protection des populations ?

    24 mars 2011

    Un communiqué de la CRIIRAD annonce :

    « Les chiffes relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les États !

    La publication des données du réseau CTBTO (1) ainsi que des installations nucléaires nord- américaines nous aurait renseigné sur les niveaux de contamination de l’air et nous aurait permis d’évaluer de façon fiable les niveaux de risque bien avant que les masses d’air contaminé n’arrivent sur l’Europe.

    La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus … de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du public ET SERVENT A SA PROTECTION. »

    EELV Indre demande également pourquoi ces informations ne sont pas rendues publiques. A quand la transparence sur le nucléaire et la priorité à la protection des populations ?

    Lire le communiqué de la CRIIRAD sur Mediapart

    Partager

    Les élus écologistes à la Région Centre demandent une conférence régionale sur la sureté nucléaire

    24 mars 2011

    « C’est avec le cœur et les poings serrés que les élus écologistes du Conseil régional assistent au drame supplémentaire auquel les Japonais sont confrontés, après avoir déjà subi les dévastations d’un tremblement de terre et d’un tsunami. Notre solidarité et notre compassion envers les victimes sont sans limites. Mais notre colère est immense.
    Nous payons aujourd’hui l’insouciance du choix nucléaire. Nous sommes confrontés aux
    conséquences de la folie d’un système qui croit pouvoir s’exonérer de l’imprévisible, du risque et des équilibres naturels.
    Les écologistes demandent depuis des années un débat de fond sur le nucléaire. Il est possible d’en sortir par des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

    Les événements du Japon apportent encore une fois la démonstration des très graves dangers que font supporter les centrales nucléaires aux populations, en particulier celles qui vivent dans les régions où elles sont implantées. Or la région Centre est la deuxième région la plus nucléarisée de France.
    Conscients de leurs responsabilités, les élus écologistes demandent donc au Préfet de Région d’organiser une conférence régionale sur la sûreté nucléaire pour aborder :
    • d’une part, la gestion de la crise (mesures indépendantes de radioactivité,
    information de la population sur les risques sanitaires potentiels, notamment sur la
    consommation des produits frais, diffusion de pastilles d’iodure de potassium, …) ;
    • d’autre part, les plans de sûreté nucléaire de notre Région, qui à la lumière des
    évènements semblent déjà obsolètes (risques de crue, risques sismiques sous-
    évalués, disponibilité des eaux de refroidissement, …).
    Les citoyens ne croient plus en l’infaillibilité d’experts soumis au diktat du lobby nucléaire. La sécurité des populations passe par la confrontation des questionnements et des points de vue. Nous espérons que, devant le drame vécu au Japon, la raison finira enfin par l’emporter, en région Centre comme partout ailleurs sur la planète. »
    Jean DELAVERGNE, président du groupe des élus écologistes au Conseil régional
    Gilles DEGUET, vice-président du Conseil régional, délégué Agenda 21, énergie-Climat, environnement (eau, air, déchets)
    Charles FOURNIER, représentant du Conseil régional à la CLI de la centrale de Saint-Laurent (41)
    Jean-Philippe GRAND, représentant du Conseil régional à la CLI de la centrale de Dampierre (45)

    Téléchargez ici le communique complet.

    Voir le site des élus écologistes de la Région Centre

    Partager