HYERES, TRANSPORTS EN RADE

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La municipalité d’Hyères, comme la précédente, a toujours brillé par son immobilisme en matière de politique de déplacement. Un sujet d’inquiétude et de désaccord en cette rentrée concerne le projet de transfert de la gare routière à l’espace 3000, bien loin du centre ville et des besoins des habitants. Il avait été envisagé dans le passé le transfert de la gare routière à proximité de la gare SNCF. Option cohérente, à condition qu’on développe par ailleurs les liaisons centre ville – gare. Mais le projet actuel n’est pas fait pour améliorer les transports urbains ; Son objectif affiché est plutôt de récupérer le foncier pour réaliser un hôtel de luxe, confié à des privés et destiné à la clientèle du Casino.

Difficile de conclure que c’est l’intérêt public qui a guidé ce choix, vu que les usagers, jeunes en particulier, qui utilisent les bus vont plutôt y perdre. Accessoirement, cela fera disparaitre des places de stationnement gratuites le long du Park Hôtel, bien utiles pourtant pour les nombreux hyérois qui fréquentent cette maison des associations.

Quant aux travaux sur l’avenue Joseph Clotis, qui démarrent à la rentrée,s’ ils contribueront à valoriser cet axe, la ville a cependant renoncé à la semi – piétonnisation prévue à l’origine et aucun aménagement n’est réalisé pour des pistes cyclables.

Décidément, l’écologie a du mal à avoir « droit de cité » à Hyères.

La RENTREE d’ EELV PAYS HYEROIS

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Le comité local Europe Ecologie – Les Verts du Pays hyérois se réunira ce mercredi 5 Septembre à 18 h 30 au Pradet c/o Chantal MOUTTET, chemin de la Foux au Pradet. Au menu : Bilan des journées d’Eté de Poitiers, actions locales, tournée de territoire et … soupe au pistou pour terminer.

Rappelons que le comité local regroupe les adhérents et coopérateurs EELV des communes de LA GARDE – LE PRADET – CARQUEIRANNE – LA CRAU – HYERES – LA LONDE LES MAURES. Ses animateurs en sont Brigitte DEL PERUGIA – Chantal MOUTTET et Jean – Claude ALBERIGO. En 2011 il regrupait 60 adhérents et coopérateurs. Il participe à de nombreux collectifs : défense du Fenouillet – Terres Fertiles – Gaz de schiste – Habitat – et est à l’initiative de l’association citoyenne « Changer d Ere » créée à partir de la liste municipale du même nom qui s’est présenté en 2008 à HYERES.

COMITE LOCAL EELV le mercredi 8 février à HYERES

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Le comité local se réunira le mercredi 8 février à 18 h 30 au local d’EELV, 18, rue de Limans à HYERES. A l’ordre du jour : activité du comité de soutien local à Eva Joly, préparation de la « chaîne humaine » du 11 Mars à Avignon, venue de José BOVE le 17 mars, action contre le permis d’exploitation pétrolière en Méditerranée

HYERES, championne des villes de sa catégorie !

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Hyères était, comme chacun le sait, une ville à feu et à sang jusqu’en 2008 … Pour remédier à cette situation le nouveau maire Divers Droite, Jacques POLITI, a trouvé le remède : la video surveillance. Pardon, la video – protection, comme on dit désormais. Une première vingtaine de caméras à été installée et, d’ici fin 2011, près d’une soixantaine de caméras seront installées, une pour 900 habitants. Mr le Maire annonce que nous serons la première ville de cette catégorie en nombre de caméras installées. Cela coûte fort cher, mais comme dans le même temps les impôts locaux augmentent en moyenne de 7 à 8 % cette année, nous pourrons aisément concourir à nouveau les années suivantes. La centaine de caméras installées est en vue ! Pourtant, les rares études publiées sur l’impact de la video – surveillance sur la voie publique ne permettent pas de conclure à son efficacité. Peut importe, cela donne des contrats juteux à des sociétés et cela permet aux élus de rouler les mécaniques en matière de sécurité. Pendant ce temps le nombre d’emplois publics baissent, y compris dans la police, les subventions aux associations de quartier et au travail de prévention stagnent. Souriez, vous êtes filmés …

Parc de PORT – CROS, participez à l’enquête publique.

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Monsieur le Commissaire enquêteur

Notre groupe politique Europe Ecologie les Verts fédère les adhérents de Hyères, la Crau, Carqueiranne, le Pradet, la Garde et la Londe les Maures.
Nous souhaitons contribuer à l’enquête publique sur la redéfinition du parc national de Port-Cros
Nous sommes favorables à ce projet de redéfinition du périmètre du parc national et demandons cependant que les remarques émises dans le texte ci-dessous soient prises en compte
Le cœur terrestre aurait mérité un plus large périmètre :
classement de l’île du Levant, classement du site des trois caps sur les communes de Ramatuelle et de la Croix Valmer, classement des Salins d’Hyères et des Vieux Salins, classement du site de la Colle Noire et du plan de la Garde
Le périmètre de cœur marin est restreint et limité au pourtour de Porquerolles alors que les enjeux en termes de protection sont très importants : six grandes biocénoses marines emblématiques de la Méditerranée ont été identifiées en particulier les herbiers de Posidonies, de cymodocées, le coralligène, les grands fonds et canyons profonds.
Le périmètre de l’aire marine adjacente est également modeste : en effet, parmi les 3 options, celle retenue le 22 décembre n’est pas celle qui est la plus étendue en mer mais le choix d’un périmètre intermédiaire a été fait.
Pour ce qui est de l’aire potentielle d’adhésion, le zonage a été modulé suivant plusieurs critères : à l’intérieur des terres il a été limité aux premières crêtes afin de conserver une co-visibilité vers les îles et le caractère d’ambiance littorale et marine. Malheureusement nous constatons que le seul critère de co-visibilité pour les trois communes de la Garde, du Pradet et de Carqueiranne réduit la surface de ces communes dans l’aire potentielle d’adhésion de façon excessive alors que ces trois communes disposent de sites patrimoniaux de grande qualité ( plan de la Garde, jardin de Courbebaisse, massif de la Colle Noire). Sur la commune de Carqueiranne, seul le domaine public maritime (le liseré littoral) se trouve dans l’aire potentielle d’adhésion.

Modifications du Conseil d’Administration
Nous contestons cependant le nouveau mode de gouvernance inscrit dans la loi.
18 représentants des collectivités territoriales seront membres du CA dont 11 représentants des communes, et quatre de la seule ville de Hyères.. et ceci jusqu’à l’adoption de la charte. Les représentants des collectivités territoriales représentent plus du tiers des membres du CA (18 sur 42)
Par contre les représentants des associations locales de préservation de l’environnement restent en nombre réduit (2). Nous aurions souhaité un renforcement de leur présence au CA.
Il serait aussi nécessaire de nommer le président du conseil économique, social et culturel, au même titre que le président du conseil scientifique au CA avec voix délibérative.

Pour le groupe local EELV
Chantal Mouttet
Brigitte del Perugia
JeanClaude Alberigo

Forum La Crau (PLU)

INTERVENTION FORUM LA CRAU

Invitation au nom des Verts, remerciement et intérêt pour ce type de manifestation où on se réunit autour de problèmes concrets qui intéressent les citoyens et ou cela permet d’échanger au niveau de toute la gauche et au delà.

Penser globalement, Agir localement.

On a aujourd’hui de plus en plus besoin de cela. Nécessité de resituer nos oppositions et propositions au PLU en cours dans un cadre + global.

celui de la situation de l’environnement en général
celui de la situation de l’environnement dans l’aire toulonnaise.

Sur l’environnement en général rappel de quelques vérités aujourd’hui établis et qui doivent nous guider.

le mode de développement que nous avons connu ces trente dernières années n’est plus « soutenable » Quelques chiffres tirés du dernier rapport sur l’environnement de l’IFEN.

Le réchauffement climatique, qui était il y a dix ans encore une hypothèse contestée a acquis aujourd’hui la force d’une évidence. Le principal responsable aujourd’hui de l’augmentation c’est le secteur des transports (+ 23 % hausse de la production de GES entre 90 et 2003) .

Si on continue comme cela, l ‘augmentation de la température sera au minimum de 2,3 degrés, 4 ou 5 pour certains experts même. La revue durable citait comme exemple que ça donnerait à la Suisse le climat qu’a aujourd’hui l’Andalousie. En fonction de cela, certaines zones sont plus sensibles et l’IFEN pointe en particulier le S-E de la France …

La ressource en Eau tend à diminuer globalement entraînant dans certaines régions du monde des conflits. Notre consommation actuelle (sociétés occidentales) ne peut être généralisé sur la planète. Dans notre région même baisse sensible des nappes et obligation d’économie

Les énergies fossiles et en premier lieu le pétrole tendent à diminuer ou sont déjà en diminution selon les experts. D’ou tension sur les prix et conflits. La aussi l’accès à notre mode de vie des pays émergents (Chine) entraîne des tensions insupportables. Egalement pour le gaz et le matières premières.

La biodiversité est en baisse rapide, notamment pour les espèces vivant dans les milieux agricoles et forestiers (- 18 à – 27%) , bien sûr liés au recul de ces espèces. Cela fait toujours rire ou grincer des dents les élus locaux (cf Ritondale) mais tout est lié et chaque espèce a une fonction..

Bref si on continue notre mode de développement actuel il nous faudrait, selon les chiffres 2 ou 3 planètes … Or nous n’en avons qu’une et elle fatigue …

Ce qui veut dire qu’il ne suffira pas de répartir autrement les résultats de la croissance dans nos pays ou avec les Pays du Sud, il faut pour survivre qu’on change notre mode de développement.

Alors, quel rapport avec notre niveau local ?

Ici toutes les tendances semblent exacerbées :

Il fallait en 1972 280 m2 de superficie pour habiter, se déplacer, travailler et consommer dans l’aire toulonnaise. … Il en faut en 2003 420 m 2. Bien plus tout nouvel habitant de l’aire toulonnaise entre 1972 et 2003 a consommé pour cela 860 m2 soit 4 fois plus que l’habitant de 1972

Le type d’habitat qui a le plus augmenté, dans la vallée du Gapeau c’est l’habitat individuel « pur » c’est à dire hors lotissement, le plus consommateur d’espace et le plus soumis au tout voiture.

Sur ce plan là aussi l’aire toulonnaise bat des records ; sur une ville comme La Crau ce sont 95% des déplacements qui se font en voiture.

Le recul des espaces naturels et des espaces agricoles a été continue : l’urbanisation a augmenté en trente ans de 12 000 hectares sur le territoire du SCOT au détriment pour moitié des espaces naturels et pour moitié des terres agricoles . Le danger est particulièrement grand pour les terres agricole qui ont perdu un tiers de leur surface en trente ans …

Les nombre de jours où la qualité de l’air est mauvaise dans l’agglomération toulonnaise est deux à trois fois plus élevé qu’en France (+ de 50 j) : du à l’ozone et généré en grande partie par le trafic automobile.

C’est pourquoi aux différentes échelles, les PP commencent à réagir (cf Kyoto) . C’est pourquoi un autre aménagement du territoire est nécessaire : loi SRU / objectifs de DD et limitation souhaitée de l ‘étalement urbain. C’est pourquoi aussi, loi sur les agglomérations et pays (même si …)

Quelles conséquences pour le PLU de La Crau ?

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas en rupture avec cette logique, même si l’ouverture à de nouvelles terres apparaît freinée.

L’étalement urbain continue avec l ‘urbanisation sur le secteur de Collet long (disparition d’un espace naturel) et des Martins hors centre urbain.

La perte des espaces naturels est de 300 hectares ce qui est considérable dont + de 60 passeront en zones urbanisées.

Les Zones agricoles On peut s’étonner, à juste titre, du passage de 233 hectares d’espaces naturels en zone agricole, en fait des déboisements pour planter de la vigne en coteaux. Il semble y avoir un certain flou sur ces opérations pour savoir si ce sont de nouvelles plantations ou la régularisation d’opérations déjà effectuées. Quelque réflexions à ce sujet.

On ne peut pas parler de compensation en ce cas : la compensation serait qu’on reprenne des zones en voie d’urbanisation (ex AU ou B) pour remédier aux zones agricoles perdues. Ce n’est pas le cas

En outre, la qualité agronomique des terres n’est pas la même. On perd des terres agricoles de haute qualité en plaine pour des terres de coteaux où seul la vigne peut pousser

Mes amis de la Confédération Paysanne font actuellement campagne sur le thème des menaces sur la viticulture. Quel avenir dés lors pour ces terres ?

Les problèmes de déplacement. Ce mode de développement ça veut dire plus d’autos dans un contexte où les Transports en Commun sont très peu utilisés.

TPM a baissé les tarifs du car mais la CC Gapeau n’est pas concernée d’où prix onéreux.

Tout le monde parle de la LGV mais pas grand monde se bat pour le développement du rail, en particulier sur Toulon – Hyères (monovoie et donc difficile à développer) . La municipalité veut ouvrir une halte à la Moutonne (…) mais en attendant tous les terrains urbanisés en bord de voie seront autant de freins demain au développement de la ligne.

Le PLU de La Crau, comme la plupart de ses voisins ignore les transports doux et le vélo en particulier. Pourtant la Crau, ville de plaine, se prêterait bien à son développement.

5) Les cours d’eaux et le Gapeau : Problème de crues : qu’en est – il d’un PPR sur la Crau ? Quelle action au niveau du bassin versant : le SAGE en panne alors que pollutions, débit …

Conclusion : comment peut – on aujourd’hui élaborer un document d’urbanisme sans tenir compte de ce qui nous entoure : le SCOT était fait pour cela. Dans certaines agglomérations, tous les PLU ont été suspendus en attente de l’élaboration du SCOT. Attitude logique puisque chaque PLU devra être compatible avec le schéma. Dans l’aire toulonnaise, chaque maire se dépêche au contraire de faire sa petite tambouille dans son coin avant que le SCOT ne sorte. Un exemple : tout le secteur des Borrels – Sauvebonne et vallée du Gapeau apparaît comme l’ espace agricole et naturel à préserver à l’échelle du SCOT mais chaque commune ne le prend pas en compte.

Jean – Claude ALBERIGO

ENQUETE PUBLIQUE PORT – CROS

Du 28 Juillet au 28 Août 2008

L’enquête est consultable en mairie d’Hyères et au siège du Parc mais aussi en ligne, sur le site de Port- Cros (www.portcrosparcnational.fr) ; On peut donner en ligne ses observations sur l’enquête publique. Cette enquête inaugure un marathon administratif et juridique pour le Parc ; après adoption , le périmètre de l’aire optimale d’adhésion sera déterminée avec consultation de toutes les communes concernées (délai 3 ans)

Puis, une fois ce périmètre adopté, la charte du Parc sera mis en chantier : 3 ans au minimum.

Enfin, la charte devra être adoptée (re enquête publique) et les communes concernées par l’aire optimale d’adhésion devront dire si elles adhérent ou non au Parc.

Cette première phase vise à réviser le décret de création de Parc de 1963 pour tenir compte de la loi de 2006 , suite au rapport GIRAN.

La principale modification concerne un point sur lequel les écologistes avaient protesté : le renforcement du poids des collectivités locales dans le Conseil d’Administration des Parcs et la diminution de celui des associations et experts environnementaux.

Au niveau du Parc de Port – Cros cela donne 16 membres du Conseil d’Administration sur 31 qui seront choisis localement dont 10 au titre des collectivités locales et 6 personnalités locales nommés par le Préfet.

Pour l’Etat il y aura désormais 9 représentants de l’Etat + 4 désignés par l’Etat

Le Conseil d’Administration comprend également 2 propriétaires ou résidents permanent du Parc + 1 représentant du personnel.

Ce que nous contestons :

La diminution de la représentation des associations et experts choisis pour leur compétence en matière de préservation de la nature :

Réduction de 4 à deux des membres choisis par le ministère de l’environnement
Réduction de 4 à 3 des membres choisis par le Conseil National de Protection de la Nature

A ceci s’ajoute qu’au niveau local seul 1 membre sur 6 choisis par le Préfet l’est es – compétence dans le domaine de la protection de la nature.

La loi de 2006 réformant les Parcs, antérieure au Grenelle de l’Environnement, méconnaît la nécessité d’un partenariat avec les ONG en affaiblissant leur rôle dans la gestion des Parcs.

L’application qui en est faite dans le projet de Port – Cros aurait pu chercher à rééquilibrer ce point autour d’un triptyque : Etat – Collectivités Locales – ONG et personnalités expertes en matière de protection de la nature. Ce n’est pas le cas, au contraire le déséquilibre est renforcé.

Le résultat est de donner le pouvoir effectif aux élus locaux avec 5 représentants de la seule commune d’Hyères (au lieu de ? ) + 2 représentants des communes littorales non inclus dans le Parc. En comparaison la Région, qui joue un rôle accru en matière de gestion des espaces naturels avec les Parcs Naturels Régionaux et les Réserves Naturelles Régionales n’a qu’un siège, comme le département.

La conséquence de cette modification sera de renforcer les pressions locales autour du développement des activités économiques, de l’urbanisation et du développement touristique. La loi de 2006 à ce propos présente des aspects inquiétants qui sont repris dans le dossier de modification de Port – Cros : possibilité d’ouverture à l’urbanisation du cœur de Parc, transfert de décision sur le seul directeur en matière d’ouverture d’activités commerciales nouvelles, régime étendu de droit commun  en matière d’autorisation d’urbanisme dans le cœur du Parc.

Bien sûr, les modalités d’application sont renvoyées à la réécriture à venir de la charte du Parc mais vu la composition du CA qui va la conduire, on ne peut qu’être qu’inquiet des priorités qui seront retenus. Port – Cros doit, conformément à la loi de 2006, définir son aire optimale d’adhésion. Dans un contexte de pression locale accrue le Parc risque de devoir se contenter d’un service minimum en matière d’objectifs de préservation de la nature vis à vis des communes potentiellement signataires de la charte.

En résumé la cohérence du projet de modification paraît, sur le fond, à démontrer et augure mal des étapes suivantes que sont la détermination de l’aire d’adhésion et la réécriture de la charte . La modification du Conseil d’Administration entraîne de fait un affaiblissement du poids de la protection de la nature vis à vis des pouvoirs locaux , en contradiction avec l’esprit des parcs Nationaux et avec les avancées du Grenelle de l’environnement. Nous sommes donc contre ce projet et demandons que toute modification préserve a minima voire renforce la place des représentants des associations et institutions de protection de la nature dans le futur Conseil d’Administration.

ACCROBRANCHE DU FENOUILLET, le comité local EELV réagit

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Le groupe Europe Ecologie les Verts du Pays Hyérois s’insurge contre le projet de parcours aventure et acrobatique en forêt au mont Fenouillet, sur l’Ubac où pousse une magnifique chênaie qui abrite plusieurs habitats et espèces de faune et de flore d’intérêt patrimonial de niveau national et européen. Le Fenouillet est inscrit en zone ZNIEFF, en Espace boisé classé et en zone Natura 2000.

En mai 2010 ce projet destructeur avait été jugé illégal par le tribunal administratif. Les maires de la Crau et de Carqueiranne n’en tiennent absolument pas compte. Des filins sont accrochés au sommet du mont Fenouillet, sur la commune de Hyères. Que fait le maire de Hyères ? a-t-il validé ce projet ?

L’emprise du projet sur 27 hectares, la fréquentation du site par plusieurs dizaines de milliers de personnes vont nuire à des espaces naturels exceptionnels, qui seront de ce fait totalement privatisés. Même l’accès à la chapelle sera interdit. Les réalisations prévues : parking, buvette, pistes d’accès contribueront à dégrader ces espaces pour une utilisation commerciale, puisque le parcours sera payant.

Notre groupe s’est beaucoup mobilisé pour faire annuler le projet de ligne haute tension enterrée sur la face Sud du Fenouillet qui a été abandonné. Nous serions favorable au développement d’activités nature moins impactantes pour le site comme un parcours botanique et de santé, qui préserve l’accès libre et gratuit au Fenouillet. Mais le projet actuel d’accrobranche de la face Nord, sous sa forme actuelle, doit pour nous être abandonné.

pour Europe Ecologie Pays Hyèrois
J-Claude Alberigo, porte – parole

PLU d’HYERES : pas à la hauteur des enjeux de la ville …

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Suite à l’enquête publique qui s’est achevé fin avril 2011 et au rapport des trois commissaires enquêteurs qui ont émis un avis favorable assorti de nombreuses réserves et recommandations, la municipalité hyéroise a revu sa copie et le texte définitif sera soumis au vote du Conseil Municipal ce vendredi 22 juillet.

Nous prenons acte de l’intégration de certaines réserves et recommandations issus de l’enquête publique dans le PLU, tout en restant vigilants sur certains projets : la « prise en compte des paramètres socio-économiques » quant au tracé du chenal de crue du Roubaud, qui menace l’existence des Jardins Solidaires, les conditions d’ aménagement de la parcelle où était implantée la Police Municipale (pl Henri Dunant) ou les projets d’urbanisation du secteur de Costebelle.

Nous nous opposerons, suivant en cela les recommandations de l’Etat et des commissaires – enquêteurs, au projet de  hameau nouveau intégré à l’environnement  prévu à Ste Eulalie, comme au déclassement de zone agricole au profit d’une zone de loisirs. Cela montre que la volonté d’urbanisation de la vallée du Gapeau reste présente, malgré les avatars du projet de St Eulalie.

Nous serons attentifs aussi au devenir de la presqu’île de Giens et des zones humides d’eau douce (Macany, le Ceinturon), ainsi qu’à la stratégie de protection des EBC (Espaces Boisés Classés), remise à une révision ultérieure du PLU.

Nous dénonçons l’urbanisation prévue à la pointe des Loubes, sur des espaces agricoles, au parking à l’Ayguade sur une zone humide, ainsi qu’au projet du port lacustre aux Salins.

Ce que nous déplorons aussi avec force, c’est le manque d’ambition sur quatre points précis : le développement des modes de déplacement doux, la politique de gestion des déchets, le maintien de l’activité agricole et le développement d’un habitat durable.

Nous réclamons avec le mouvement associatif, depuis des années, un plan urbain de circulation à vélo pour la ville d’Hyères : le Maire répond par des projets de pistes cyclables sur des itinéraires touristiques concernant principalement le littoral: c’est bien, mais largement insuffisant. Comme est insuffisant la politique de transports publics : si la création d’un pôle d’échange à la gare SNCF est pertinent , le transfert de la gare routière ne peut se concevoir sans des liaisons cadencées, et en site propre, entre la ville et le futur pôle d’échanges.

La municipalité reconnaît la saturation très prochaine de l’usine d’incinération du SITTOMAT à Toulon, elle adoube le projet du département de construction d’une nouvelle usine (pour quelle commune ce cadeau ?) et elle persiste à confondre le tri sélectif avec les quelques points d’apports volontaires installés. Aucun projet de mise en place de tri sélectif n’apparaît dans le rapport de présentation. Les écologistes prônent, quant à eux, le développement du tri sélectif sur Hyères comme sur les communes de TPM et s’opposeront à la construction d’un nouvel incinérateur, facteur de risque pour la santé et l’environnement.

La municipalité se félicite publiquement de sa politique agricole : on ne peut que lui rappeler les chiffres : 330 hectares qui figuraient en zone agricole à l’ancien POS disparaissent dans le PLU soit prés de 10 % du total. Pas de quoi pavoiser d’autant que nous n’avons pas été entendus sur la nécessité de mettre en Zone Agricole Protégée le secteur de St Eulalie – les Borrels – Sauvebonne. Et pas davantage pour favoriser l’accès au foncier aux candidats à l’installation agricole

Le PLU pourrait être également un outil pour encourager les énergies renouvelables, au travers des règlements de zone et des incitations fiscales, et pour promouvoir un habitat économe en énergie ; Rien de tout cela dans le projet hyérois, et pas davantage de volonté de mettre en œuvre, comme dans beaucoup de villes de France et d’Europe, des éco – quartiers. 

Nous sommes face à des défis environnementaux et économiques dont notre municipalité, conservatrice et frileuse, n’a pas mesuré les enjeux : préserver la qualité de l’air, de l’environnement, de l’alimentation, économiser les matières premières et l’énergie, développer de nouvelles activités économiques durables.

Pour le département du Var en général, et Hyères en particulier, le retard se creuse. Jusqu’à quand ?