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ECO, le bulletin d’info RAC-F/CAN sur les négos climat

1 décembre 2010 in Info

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’intention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus,
décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.
Découvrez les éditions #1 et 2 des lundi 29 et mardi 30 novembre en en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/-ECO-a-Cancun-COP16-MOP6-.html
Pour recevoir chaque jour le bulletin ECO en version électronique, envoyez simplement un email vide à l’adresse :  ecodiffusion-subscribe@rac-f.org

Nouvelle charte PNR haut Languedoc

24 novembre 2010 in Activité

Construisons un avis du groupe EELV des hauts Cantons

Du mois de décembre 2010 à celui de février 2011, 8 réunions publiques sont organisées par le Parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Ces réunions sont l’occasion de présenter le projet de charte du Parc naturel régional du Haut-Languedoc et d’en discuter ensemble, avant une enquête publique prévue en mai 2011.
Tout le monde peut s’exprimer à travers ces réunions publiques et réagir au projet de charte qui engage le territoire pour une période de douze ans. C’est un moment de dialogue important.

Voici les dates des réunions publiques :
- Jeudi 9 décembre 2010 à Fraïsse-sur-Agout à 18h, Maison pour tous
- Lundi 13 décembre 2010 à Lacaune-les-Bains à 18h30, mairie
- Lundi 20 décembre 2010 à Hérépian à 18h, salle polyvalente Marcel Pagnol
- Jeudi 6 janvier 2011 à Vabre à 18h, salle polyvalente
- Jeudi 13 janvier 2011 à Saint-Pons-de-Thomières à 18h, salle des fêtes
- Jeudi 20 janvier 2011 au Bousquet-d’Orb à 18h, salle des fêtes
- Mardi 25 janvier 2011 à Dourgne à 18h, mairie
- Jeudi 3 février 2011 à Bout-du-Pont-de-l’Arn à 18h, salle polyvalente
Le projet de charte est d’ores et déjà consultable sur ce site, rubrique « documents officiels ».
http://www.horizon2021.fr/2001/01/documents.php
Il serait bien que nous essayions d’être présent aux réunions, en prévenant le groupe pour créer des synergies et qu’ensuite nous faisions le point ensemble pour réagir éventuellement (sûrement) …. par exemple, les surfaces construites à vocation économique sont déconnectées de l’habitation et non prise en compte dans la démarche de densification. On continue à imaginer un territoire de « bulle » d’habitation, économique, culturelle, reliée par des tubes que sont devenues nos voies de communications.

Vote eurodéputés 2010

25 octobre 2010 in humeur

Pascal Canfin a écrit :

Bonjour,

Je comprends bien les réactions  et la demande d’explications. Je le fais d’autant plus que j’étais le négociateur pour l’ensemble du groupe sur ce rapport.

Les élus sont amenés à s’inscrire dans des logiques de compromis pour obtenir des choses. Nous sommes typiquement dans ce cas : nous avions trois grandes priorités dans ce rapport :
1) obtenir un engagement majoritaire (donc incluant une partie du PPE) pour une proposition législative européenne pour une taxe européenne sur les transactions financières. C’est la première fois que le parlement vote en ce sens (à quelques voix pres). jusqu’à présent tous nos amendements qui disaient « si la taxe ne se fait pas au niveau mondial alors il faut le faire au niveau européen » étaient battus. C’est donc une victoire importante puisqu’il y a un vrai débat en ce moment au niveau européen entre les Etats et au sein de la commission. le message envoyé dans ce rapport par le PE vient donc au bon moment. Je me permets de trouver quand meme incroyable qu’ATTAC ne relève pas ce point qui est le coeur du combat historique de l’association…

2) Obtenir une définition de la gouvernance macroéconomique européenne beaucoup plus large que celle de la commission et du conseil pour dépasser le pacte de stabilité et de croissance actuellement uniquement focalisé sur les finances publiques. Là aussi nous avons obtenu qu’une majorité du Parlement se prononce pour cette vision plus progressiste car non focalisée sur les finances publiques. Par exemple nous avons obtenu un lien entre la réduction des déficits publics et la nécessité pour l’Europe d’adopter des directives qui permettent aux Etats de lever de nouveaux impots ou de diminuer la concurrence fiscale entre eux. (pour ceux qui suivent ces dossiers  il s’agit notamment de l’assiette fiscale consolidée pour les multinationales) Compte tenu de l’actualité et de l’importance du sujet au niveau européen c’est un élément essentiel.

3) Sur un plan plus « idéologique » nous avons obtenu des paragraphes qui disent que la crise environnementale est une cause de la crise plus globale, qu’il faut aller vers des modes plus soutenables de production et de consommation, et que la croissance ne peut se faire que dans un cadre limité par les enjeux de biodiversité, du climat et de la rareté de la ressource énergétique. On est loin de la décroissance mais c’est un pas politiquement intéressant…

Pour obtenir cela nous sommes obligés par ailleurs de faire des compromis. Dans ce cas nous avons une priorité : limiter au maximum les compromis sur les sujets purement européens. C’est à dire ceux sur lesquels le parlement est vraiment pertinent. Les amendements sur les sujets « nationaux » ne viennent qu’en priorité 2. C’est typiquement le cas du sujet retraite dans ce contexte où, je le rappelle, l’Europe n’a aucune compétence. Personne ne pense que le débat sur les retraites ne se fait au parlement européen. le débat sur la taxe sur les transactions financières, sur la fiscalité européenne, sur une politique européenne de l’énergie, sur la réforme du pacte de stabilité, etc… oui !

concernant le paragraphe incriminé je tiens à faire deux remarques :

1) c’est un paragraphe qui peut faire l’objet de plusieurs interprétations mais franchement il ne dit pas qu’il s’agit de donner des pans entiers du système public au privé !  il y a aussi une partie du texte (non cité par Attac d’ailleurs) qui parle de « financer la solidarité intergénérationnelle ». la capitalisation n’est pas une solidarité intergénérationnelle puisque c’est la personne qui se garantit elle meme. On ne peut pas dire que cet amendement l’encourage unilatéralement. Par ailleurs, notre position en France est de limiter les financements publics à la capitalisation (défiscalisation assurance vie, etc…). mais pas de supprimer l’épargne de long terme dont nous avons également besoin pour financer les investissements de long terme. Et l’amendement en question ne dit rien là dessus… ni en bien ni en mal !

2) Ceci dit dans le contexte français je comprends votre réaction; C’est d’ailleurs pour pouvoir l’utiliser à des fins purement nationales que le groupe de la GUE auquel appartient le Front de gauche a demandé un vote électronique (ce qui permet d’identifier les votes de chacun) sur ce paragraphe. Et là je suis obligé de reconnaitre que je n’étais pas au courant. C’est un dysfonctionnement interne au groupe qui fait qu’on tombe dans le piège. Si j’en avais été informé nous aurions certainement eu un débat sur l’opportunité de ne pas voter ce paragraphe en particulier plus pour l’interprétation qui peut en être faite dans un contexte français que sur le fond du paragraphe dans un contexte européen. Mais bon c’est quand meme triste de voir que certains s’amusent à ce jeu plutot que nous aider à faire avancer nos dossiers communs pour plus de régulation, de justice fiscale et sociale, etc…

Voilà ce que je peux dire sur ce paragraphe qui, sincèrement, ne me semble pas justifier un communiqué de presse. Ou alors faisons un communiqué de presse sur le fait que le Front de gauche ne soutient pas l’idée d’une taxe européenne sur les transactions financières pusqu’ils ont voté contre le rapport final qui contient la proposition !

Pascal Canfin

Vendredi 24 septembre à Millau

11 septembre 2010 in Rendez vous

Communiqué de Jacky Tello, président du Comité Pluraliste

pour la défense et la promotion de la ligne SNCF Béziers-Neussagues-Clermont Ferrand-Paris

Mr Herbert Dumesnil, président de Réseau Ferré de France (RFF) vient de proposer la fermeture complète de la ligne SNCF Béziers-Neussargues. Cette ligne ferait parti « d’un paquet ferroviaire » à fermer définitivement de 4 000 km dont l’essentiel se situe dans le Massif Central.

Une telle proposition n’a pu être faite qu’avec l’accord du gouvernement et la bénédiction de la SNCF.

Les arguments de RFF sont la vétusté des installations et le nombre de circulations ferroviaires faibles rendant peu « rentable financièrement » cette ligne.

Rappelons que la modernisation de cette ligne arrachée de haute lutte par l’action du Comité pluraliste conjuguée à l’action de Mr Jean-Claude Gayssot, ministre des transports à ce moment là a été stoppée en 2002 lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement de droite. Cet arrêt a porté un coup à une reconquête ferroviaire. Les choix effectués depuis dix ans en matière de transport, dans notre pays et en Europe, sont favorables au tout routier et autoroutier, au tout TGV et à la spécialisation du trafic marchandise international de transit sur quelques créneaux répondant exclusivement aux besoins de transport des firmes multi nationales industrielles délocalisées notamment l’automobile.

Aujourd’hui, seulement 12 % des marchandises circulant en France sont transportées par fer alors qu’en 2002 la SNCF assurait environ 40 %.

Les principales décisions en faveur du rail du Grenelle de l’environnement n’ont pas été respectées par le gouvernement. A cela s’ajoute les déséquilibres territoriaux qui pénalisent fortement les zones rurales dont les hauts cantons de l’Hérault et le Massif Central. Les autoroutes qui lézardent du Nord au Sud et d’Est en Ouest le Massif Central n’aménagent pas le territoire mais ne font qu’accélérer sa traversée et l’isolement des départements. L’aménagement du territoire est ainsi abandonné. Là où le rail et le service public reculent, c’est le désert qui progresse !

Pour la ligne SNCF Béziers-Neussargues-Paris, il faut y ajouter le sabotage délibéré par la SNCF des dessertes nationales voyageurs :

Suppression du train de nuit Millau-Paris ; train Aubrac limité à Clermont Ferrand imposant plusieurs changements et correspondances rendant le parcours entre Béziers et Paris via le Massif Central invivable. Il faut être militant actif en faveur de la ligne pour prendre le train ! Les usagers et les populations sont mal traités. Les directions SNCF ont tout fait pour faire fuir les gens du train : horaires déplorables, pas de correspondances, suppression de train, de personnel, pas d’entretien, gares fermées, horaires de la ligne non indiqués dans les fiches nationales…

Et que dire des TER où les incidents se succèdent.

Enorme est la responsabilité des directions régionales et nationales SNCF traitant les habitants du Massif Central comme des habitants de seconde zone.

Depuis 1995, la ligne SNCF Béziers-Neussargues est sous la protection citoyenne des populations, des usagers, des cheminots actifs et retraites, des organisations politiques et syndicales, associations, élus et collectivités territoriales. C’est cela qui gêne le plus les destructeurs de cette ligne, de ce service public de transport.

Les trois Conseils Régionaux Languedoc-Roussillon, Midi Pyrénées et Auvergne se sont prononcés pour son maintien et son développement. Des financements ont été engagés, du matériel et des gares modernisées, des propositions de développement des TER à 1 € sont en cours de négociation pour une application rapide.

D’autre part, l’utilité de cette ligne ferroviaire pour soulager les routes et autoroutes de plus de 350 000 camions par an n’est plus à démontrer.

Ce qui était vrai et reconnu en 2002 pour les transports de marchandises par cette ligne alors que la part du rail était d’environ 40% est encore plus vrai en 2010 puisque le rail public et privé n’assure plus que 12 %. Alors reconquête ferroviaire ou pas ?

Les dérèglements climatiques de plus en plus nombreux devraient inciter les décideurs politiques à faire preuve de clairvoyance notamment en faveur du transport marchandises par rail dont le ferroutage.

La décision de fermeture de cette ligne est une décision politique obéissant à des choix exclusivement financiers sans prise en compte de l’utilité et efficacité sociale, de la solidarité territoriale pour les lignes considérées d’aménagement du territoire, de son utilité économique et écologique. Il est vrai que gouvernement, SNCF et RFF ne sont plus à une contradiction prêt ! Les différents plans frets appliqués se sont traduits par les suppressions d’emplois de cheminots : plus de 16 000, des fermetures de gares, de triages, d’ateliers comme envisagé pour celui de Béziers. Cela s’est traduit par plus de 2 500 000 camions supplémentaires sur les routes et autoroutes.

L’heure est grave. Elle est à la mobilisation de tous ceux qui souhaitent conserver et développer une artère vitale de la mer vers le Massif Central.

La ligne SNCF Béziers-Neussargues devient un symbole de résistance et un espoir pour la SNCF en terme de reconquête, d’unicité, d’efficacité et de service public.

Le Comité pluraliste entend être un acteur déterminant d’une mobilisation capable de mettre en échec le projet de fermeture de la ligne décidée par le gouvernement, Réseau Ferré de France et les directions SNCF.

Bédarieux le 10 septembre 2010

Sitting « Retraite » 12 juillet 2010 18 h placette et place aux fruits

8 juillet 2010 in Rendez vous

Avant le feu d’artifice, moment symbolique de révolte citoyenne, et pour participer à l’affirmation du refus du projet Sarkozy sur les retraites qui passent en conseil des ministres le lendemain, venez partager ce moment collectif de manifestation, de rencontre, d’échange, de débat et de convivialité………

tract-03-13072010-1

Zac du Puech du Four

5 juillet 2010 in humeur

Dans le journal de Bédarieux il était annoncé qu’il va y avoir une réunion publique intitulé ZAC – zone d’aménagement concertée du Puech du Four afin d’informer la population sur l’avancée du projet
L’invitation est faite par le BE et Hérault aménagement dans le cadre de la phase de concertation.

« Les zones d’aménagement concerté sont les zones à l’intérieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés.

La ZAC du Puech du Four s’inscrit dans une vision du passé qui a eu cours à la fin du siècle dernier.

Aujourd’hui nous nous apercevons qu’il est désormais important de revenir à une conception de villes et de territoires équilibrée qui ne correspondent pas à un principe de spécialisation et qui doivent se penser dans la proximité articulant ensemble emploi, logement, transport.

Nous devons revisiter nos « importances » et participer activement à cet équilibre écologique nécessaire de nos villes et territoires.

Par exemple le fait de placer la circulation sur le même plan que le travail ou l’habitat a sacrifié la ville ou le territoire au seul profit de la voiture automobile.

Nous avons eu ces dernières années une manière d’occuper l’espace où l’on pouvait distinguer quatre fonctions essentielles : travailler, habiter, circuler, se divertir. Et pour cela, depuis un certain temps nous tentons une forme d’occupation de l’espace qui consiste dans le fait d’attribuer à chacune de ces fonctions un lieu propre. On cloisonne chacune de ces fonctions dans un espace autonome et presque imperméable. Les motifs de ce cloisonnement répondent à des préoccupations «  hygiénistes » qui considèrent que la ville et les unités territoriales de vie doivent être un gigantesque parc dont la cohérence n’est que structurelle et administrative pour absorber la prolifération d’activités et l’arrivée massive d’habitants. Nous devons sortir de ce schéma et recréer des espaces vivants, lieux d’échanges et d’enrichissements.

Abandonnons donc cette aménagement de ZAC difficilement reliée au centre ville, et malheureusement magnifiquement reliée à des zones commerciales et d’activités par une déviation inutile et interdite au déplacement doux et dédiée aux seules voitures.

Nous devons abandonner cette idée de ZAC du Puech du Four, parce que nous devrions mieux réfléchir à une densification basé sur la rénovation.

La densification n’est pas « invivable » et les « cités jardins » représentent un habitat plus dense que les ensembles d’immeubles et de tours des « cités ».

A Bédarieux, beaucoup de logements datent d’après guerre (et d’avant) et supposent des investissements importants afin de permettre d’y résider dans de bonnes conditions, en particulier par la reconquête du bâti ancien sur le thème de l’efficacité énergétique.

L’énergie grise nécessaire à la construction d’un nouveau bâtiment représente plusieurs décennies de sa propre consommation tous usages confondus. Puisque notre principal problème au regard du changement climatique est de réussir avant 2015 à inverser la courbe de concentration des gaz à effet de serre, il est nécessaire de prendre aujourd’hui des dispositions ayant un impact immédiat sur notre consommation énergétique et sur les émissions de GES (gaz à effet de serre).

La conclusion est évidente : si rien sur le plan social et humain n’impose de délaisser un bâtiment, alors il faut le rénover quelles que soient les difficultés et même le coût de l’opération. C’est une question de cohérence en matière d’émissions de GES et de consommation d’énergie.

Mais pour cela il est nécessaire de recréer une ville vivante et de réaliser un ensemble d’aménagement doux, cohérent, redonnant une richesse à nos rues qui devenues aujourd’hui « artère fonctionnelle » canalisant les flux de voitures n’ont plus l’attrait de la confrontation et de l’échange social – elle ne sont plus un lieu d’enrichissement humain et à leurs marges provoquent les violences des appropriations sans partages des lieux n’ayant plus d’affectation sociale…. que l’on sécurise avec des caméras !

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il s’aménage comme un lotissement dans sa partie la plus importante dédiée à l’habitat et que cette configuration mangeuse d’espace est une hérésie et une plaie de nos bords de ville. De plus les quelques aménagements dit de convivialité et de mixité présentés dans ce projet semblent imager l’affirmation selon laquelle la réalité des espaces et de leurs pratiques ne se décrète pas par la seule instauration des mots.

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il imperméabilise une zone agricole qui écrêtait les fortes précipitations et évitaient ainsi les afflux d’eaux dans la ville. Ce n’est pas les travaux important de stockage d’eau dans la zone du roc rouge qui suffiront à résoudre l’ensemble du problème, sans parler dans ce cas, de l’attention particulière qu’il faudra porter à la gestion des moustiques.

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il ne prend pas en compte de manière réaliste et structurelle les problèmes liés aux vents forts balayant ce plateau.

On n’y trouve pas d’implantation et d’aménagement anémomorphique, de plus la conception des « lots » ne permet pas la création de cour protégée et d’habitat réellement groupée.

Pour conclure, si nous devons créer des lieux de vie, inscrivons les dans la ville existante, en respectant les équilibres sociaux, environnementaux et de biodiversités et consacrons les terres agricoles à des activités économiques productrices de produits alimentaires et de santé, de proximité et de qualité.

Occupation de l’espace

28 juin 2010 in humeur

ZAC du puech du four, déviation, pôle d’activité régionale, agrandissement des grandes surfaces alimentaires, un remodelage de notre environnement qui semble souvent inutile et dispendieux, parfois dérisoire et pénalisant pour la qualité de vie et notre développement économique.

Retard sur la mise en place de la gare routière et la passerelle, tracé obscur des voies douces, avancement pénible de la voie verte, désengagement perpétuel de la liaison avec Béziers

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Ce que pourrait être notre avenir

1 juin 2010 in prospective

Le parti des Verts, comme presque tout les partis politiques est composé de militant principalement actif pour la chose élective et d’élus qui deviennent une fois en place des électrons libres qu’ils le désirent ou non. A cette frustration de l’élu réellement engagé et se retrouvant isolé s’ajoute le fait qu’un certain nombre de militants ayant la volonté de dépasser cet engagement principalement électif en voulant aussi devenir des militants participants à la vision et à l’action politique se retrouvent beaucoup moins engagé à l’intérieur de leur parti que dans leurs propres actions de vie. Cette structuration actuelle assèche les idées, rend caduque le travail au jour le jour des commissions et empêche l’arbitrage collaboratif en continue entre la vie militante de terrain et l’action des élus.
J’ai utilisé à dessein la notion de « au jour le jour » et en « continue » parce que les élus et les militants ne vivent pas dans les mêmes temporalités et c’est une des difficultés à lever.
Pour que les militants et les élus puissent coopérer dans un « temps commun » il est nécessaire que le mouvement politique qui les porte joue toujours avec un coup d’avance. Pour cela les élus doivent alimenter le mouvement d’informations et de données d’actualités, pendant que le mouvement lui même doit pouvoir constituer des positions de fonds dans tous les domaines qu’appellent la transversalité de l’écologie politique. Ce positionnement politique d’une très grande richesse ne peu exister qu’en s’appuyant sur une grande (bio)diversité de participation qui pour notre chance se trouve aujourd’hui dans le mouvement politique qu’est EE.
La volonté de coopération des élus doit donc être organisée pour leurs donner les moyens d’arbitrer leurs décisions en collaborant avec toutes les composantes du mouvement politique qu’est EE qui s’en trouvera en retour d’autant plus motivées. C’est le challenge que doit se donner le parti politique qu’est Les Verts ou la fédération de partis politiques que pourrait être des Verts EE, ou autres.
La rétention d’informations principalement d’actualités est la clé des petits pouvoirs d’entreprise et cette proposition de structuration ne doit pas être un marché de dupe.
Nous devons réellement créer ce réseau d’échange et de coopération, créer cette proximité de lien en réalisant cette articulation structurelle entre une nouvelle militance plus diverse et autonome incluse dans un »mouvement politique » qu’est EE,  pouvant être une association de fait, et un « parti politique » au service de ce mouvement, pouvant ou devant aller jusqu’à lui rendre des comptes et ayant trouvé son phasage temporel avec ses composantes par son ouverture, son interactivité et sa volonté de donner. Cela nous oblige à sortir de notre carcan politique et à revoir entre autre la mission que nous confions à l’élu qui se devrait principalement de vivre son mandat en coopérant avec le mouvement tout en l’enrichissant par sa personnalité.
Cette vision du mandat à aussi l’avantage d’induire toutes les conditions pour une plus grande facilité de mise en place de l’alternance élective et d’un accès à ces fonctions de personnalités beaucoup plus diverses dans leurs motivations.

Trop de lumière

7 mai 2010 in humeur

Il y a peu vivait beaucoup de chauve souris au bord du Vebre et de l’avenue COT

Les nouveaux lampadaires de l’avenue les ont fait fuir.

Le coup de grâce, les lampadaires du nouveau parking …..

Tout ça pour éclairer quoi ?

On est tellement riche pour se payer cela.