C’est notre culture qui gradue notre développement

Je pense profondément qu’il y a un lien entre l’antiutilitarisme, s’appuyant sur le paradigme du don décliné des idées de Mauss, et l’écologie politique.
Comme Dogbut, pour moi l’identité des individus se crée à partir de la notion et de la maîtrise de la dette, c’est à dire donner à chacun la possibilité de rendre ce que qu’il à reçu. C’est cette notion qui donne sa force à l’autonomie des individus, des actions, des territoires qui ayant une identité forte sont capable de s’ouvrir et de faire confiance au delà de toute notion sécuritaire. Rien n’est plus avilissant que d’utiliser/prendre quelque chose sans pouvoir le rendre, c’est en rendant que l’on existe parce que l’on s’insère ainsi dans la société des humains ou l’on n’existe qu’en rencontrant l’autre, qu’en se confrontant aux autres. Cela peut être le danger de l’aide humanitaire qui peu détruire les proximités des individus qu’elle veut aider et ainsi les rendre dépendant d’un environnement qu’il ne maîtrise plus ayant pour conséquence une perte d’autonomie et une perte d’identité. Aujourd’hui tout le monde le pressent c’est cette perte d’identité, lié à un paradigme consommateur ou les individus ne sont plus que les derniers maillons d’une chaîne industriel les cantonnant à l’action de prendre, qui est en cause.
Les remises en cause contenues dans notre programme ont tous pour origines la reconquête des proximités qui redonnent une dimension humaine, environnementale et équilibrées à nos désirs et à nos activités. Dans ce cas, c’est notre culture qui gradue notre développement et c’est cette dimension qui nous fait refuser le productivisme acculturé et toutes ses conséquences en terme de flux.

1 response to C’est notre culture qui gradue notre développement

  1. bonjour Olive,
    J’habite Combes, c’est ainsi que je me retrouve sur ce blog….
    J’ai 50 ans mais c’est la première fois que je m’inscris dans un mouvement politique. J’usqu’aujourd’hui, j’ai préféré agir sur le terrain dans l’associatif plutot que bavarder avec les politiques qui tous ou toutes finnissaient par se laiser dominer par leur besoin de puissance et de domination, même à l’échelon local…
    Pourtant, quand par hasard j’ai lu le projet d’europe ecologie d’inventer un nouveau fonctionnement et organisation politique, je me suis sentie responsable d’agir et de m’inscrire…
    ca ne veut pas dire que je suis convaincue mais je veux bien essayer..

    Alors, peut-être à bientôt d’en parler?
    danny Barthelemy