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Vote eurodéputés 2010

25 octobre 2010 in humeur

Pascal Canfin a écrit :

Bonjour,

Je comprends bien les réactions  et la demande d’explications. Je le fais d’autant plus que j’étais le négociateur pour l’ensemble du groupe sur ce rapport.

Les élus sont amenés à s’inscrire dans des logiques de compromis pour obtenir des choses. Nous sommes typiquement dans ce cas : nous avions trois grandes priorités dans ce rapport :
1) obtenir un engagement majoritaire (donc incluant une partie du PPE) pour une proposition législative européenne pour une taxe européenne sur les transactions financières. C’est la première fois que le parlement vote en ce sens (à quelques voix pres). jusqu’à présent tous nos amendements qui disaient « si la taxe ne se fait pas au niveau mondial alors il faut le faire au niveau européen » étaient battus. C’est donc une victoire importante puisqu’il y a un vrai débat en ce moment au niveau européen entre les Etats et au sein de la commission. le message envoyé dans ce rapport par le PE vient donc au bon moment. Je me permets de trouver quand meme incroyable qu’ATTAC ne relève pas ce point qui est le coeur du combat historique de l’association…

2) Obtenir une définition de la gouvernance macroéconomique européenne beaucoup plus large que celle de la commission et du conseil pour dépasser le pacte de stabilité et de croissance actuellement uniquement focalisé sur les finances publiques. Là aussi nous avons obtenu qu’une majorité du Parlement se prononce pour cette vision plus progressiste car non focalisée sur les finances publiques. Par exemple nous avons obtenu un lien entre la réduction des déficits publics et la nécessité pour l’Europe d’adopter des directives qui permettent aux Etats de lever de nouveaux impots ou de diminuer la concurrence fiscale entre eux. (pour ceux qui suivent ces dossiers  il s’agit notamment de l’assiette fiscale consolidée pour les multinationales) Compte tenu de l’actualité et de l’importance du sujet au niveau européen c’est un élément essentiel.

3) Sur un plan plus « idéologique » nous avons obtenu des paragraphes qui disent que la crise environnementale est une cause de la crise plus globale, qu’il faut aller vers des modes plus soutenables de production et de consommation, et que la croissance ne peut se faire que dans un cadre limité par les enjeux de biodiversité, du climat et de la rareté de la ressource énergétique. On est loin de la décroissance mais c’est un pas politiquement intéressant…

Pour obtenir cela nous sommes obligés par ailleurs de faire des compromis. Dans ce cas nous avons une priorité : limiter au maximum les compromis sur les sujets purement européens. C’est à dire ceux sur lesquels le parlement est vraiment pertinent. Les amendements sur les sujets « nationaux » ne viennent qu’en priorité 2. C’est typiquement le cas du sujet retraite dans ce contexte où, je le rappelle, l’Europe n’a aucune compétence. Personne ne pense que le débat sur les retraites ne se fait au parlement européen. le débat sur la taxe sur les transactions financières, sur la fiscalité européenne, sur une politique européenne de l’énergie, sur la réforme du pacte de stabilité, etc… oui !

concernant le paragraphe incriminé je tiens à faire deux remarques :

1) c’est un paragraphe qui peut faire l’objet de plusieurs interprétations mais franchement il ne dit pas qu’il s’agit de donner des pans entiers du système public au privé !  il y a aussi une partie du texte (non cité par Attac d’ailleurs) qui parle de « financer la solidarité intergénérationnelle ». la capitalisation n’est pas une solidarité intergénérationnelle puisque c’est la personne qui se garantit elle meme. On ne peut pas dire que cet amendement l’encourage unilatéralement. Par ailleurs, notre position en France est de limiter les financements publics à la capitalisation (défiscalisation assurance vie, etc…). mais pas de supprimer l’épargne de long terme dont nous avons également besoin pour financer les investissements de long terme. Et l’amendement en question ne dit rien là dessus… ni en bien ni en mal !

2) Ceci dit dans le contexte français je comprends votre réaction; C’est d’ailleurs pour pouvoir l’utiliser à des fins purement nationales que le groupe de la GUE auquel appartient le Front de gauche a demandé un vote électronique (ce qui permet d’identifier les votes de chacun) sur ce paragraphe. Et là je suis obligé de reconnaitre que je n’étais pas au courant. C’est un dysfonctionnement interne au groupe qui fait qu’on tombe dans le piège. Si j’en avais été informé nous aurions certainement eu un débat sur l’opportunité de ne pas voter ce paragraphe en particulier plus pour l’interprétation qui peut en être faite dans un contexte français que sur le fond du paragraphe dans un contexte européen. Mais bon c’est quand meme triste de voir que certains s’amusent à ce jeu plutot que nous aider à faire avancer nos dossiers communs pour plus de régulation, de justice fiscale et sociale, etc…

Voilà ce que je peux dire sur ce paragraphe qui, sincèrement, ne me semble pas justifier un communiqué de presse. Ou alors faisons un communiqué de presse sur le fait que le Front de gauche ne soutient pas l’idée d’une taxe européenne sur les transactions financières pusqu’ils ont voté contre le rapport final qui contient la proposition !

Pascal Canfin

Zac du Puech du Four

5 juillet 2010 in humeur

Dans le journal de Bédarieux il était annoncé qu’il va y avoir une réunion publique intitulé ZAC – zone d’aménagement concertée du Puech du Four afin d’informer la population sur l’avancée du projet
L’invitation est faite par le BE et Hérault aménagement dans le cadre de la phase de concertation.

« Les zones d’aménagement concerté sont les zones à l’intérieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés.

La ZAC du Puech du Four s’inscrit dans une vision du passé qui a eu cours à la fin du siècle dernier.

Aujourd’hui nous nous apercevons qu’il est désormais important de revenir à une conception de villes et de territoires équilibrée qui ne correspondent pas à un principe de spécialisation et qui doivent se penser dans la proximité articulant ensemble emploi, logement, transport.

Nous devons revisiter nos « importances » et participer activement à cet équilibre écologique nécessaire de nos villes et territoires.

Par exemple le fait de placer la circulation sur le même plan que le travail ou l’habitat a sacrifié la ville ou le territoire au seul profit de la voiture automobile.

Nous avons eu ces dernières années une manière d’occuper l’espace où l’on pouvait distinguer quatre fonctions essentielles : travailler, habiter, circuler, se divertir. Et pour cela, depuis un certain temps nous tentons une forme d’occupation de l’espace qui consiste dans le fait d’attribuer à chacune de ces fonctions un lieu propre. On cloisonne chacune de ces fonctions dans un espace autonome et presque imperméable. Les motifs de ce cloisonnement répondent à des préoccupations «  hygiénistes » qui considèrent que la ville et les unités territoriales de vie doivent être un gigantesque parc dont la cohérence n’est que structurelle et administrative pour absorber la prolifération d’activités et l’arrivée massive d’habitants. Nous devons sortir de ce schéma et recréer des espaces vivants, lieux d’échanges et d’enrichissements.

Abandonnons donc cette aménagement de ZAC difficilement reliée au centre ville, et malheureusement magnifiquement reliée à des zones commerciales et d’activités par une déviation inutile et interdite au déplacement doux et dédiée aux seules voitures.

Nous devons abandonner cette idée de ZAC du Puech du Four, parce que nous devrions mieux réfléchir à une densification basé sur la rénovation.

La densification n’est pas « invivable » et les « cités jardins » représentent un habitat plus dense que les ensembles d’immeubles et de tours des « cités ».

A Bédarieux, beaucoup de logements datent d’après guerre (et d’avant) et supposent des investissements importants afin de permettre d’y résider dans de bonnes conditions, en particulier par la reconquête du bâti ancien sur le thème de l’efficacité énergétique.

L’énergie grise nécessaire à la construction d’un nouveau bâtiment représente plusieurs décennies de sa propre consommation tous usages confondus. Puisque notre principal problème au regard du changement climatique est de réussir avant 2015 à inverser la courbe de concentration des gaz à effet de serre, il est nécessaire de prendre aujourd’hui des dispositions ayant un impact immédiat sur notre consommation énergétique et sur les émissions de GES (gaz à effet de serre).

La conclusion est évidente : si rien sur le plan social et humain n’impose de délaisser un bâtiment, alors il faut le rénover quelles que soient les difficultés et même le coût de l’opération. C’est une question de cohérence en matière d’émissions de GES et de consommation d’énergie.

Mais pour cela il est nécessaire de recréer une ville vivante et de réaliser un ensemble d’aménagement doux, cohérent, redonnant une richesse à nos rues qui devenues aujourd’hui « artère fonctionnelle » canalisant les flux de voitures n’ont plus l’attrait de la confrontation et de l’échange social – elle ne sont plus un lieu d’enrichissement humain et à leurs marges provoquent les violences des appropriations sans partages des lieux n’ayant plus d’affectation sociale…. que l’on sécurise avec des caméras !

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il s’aménage comme un lotissement dans sa partie la plus importante dédiée à l’habitat et que cette configuration mangeuse d’espace est une hérésie et une plaie de nos bords de ville. De plus les quelques aménagements dit de convivialité et de mixité présentés dans ce projet semblent imager l’affirmation selon laquelle la réalité des espaces et de leurs pratiques ne se décrète pas par la seule instauration des mots.

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il imperméabilise une zone agricole qui écrêtait les fortes précipitations et évitaient ainsi les afflux d’eaux dans la ville. Ce n’est pas les travaux important de stockage d’eau dans la zone du roc rouge qui suffiront à résoudre l’ensemble du problème, sans parler dans ce cas, de l’attention particulière qu’il faudra porter à la gestion des moustiques.

Nous devons abandonner ce projet de ZAC tel qu’il nous est présenté parce qu’il ne prend pas en compte de manière réaliste et structurelle les problèmes liés aux vents forts balayant ce plateau.

On n’y trouve pas d’implantation et d’aménagement anémomorphique, de plus la conception des « lots » ne permet pas la création de cour protégée et d’habitat réellement groupée.

Pour conclure, si nous devons créer des lieux de vie, inscrivons les dans la ville existante, en respectant les équilibres sociaux, environnementaux et de biodiversités et consacrons les terres agricoles à des activités économiques productrices de produits alimentaires et de santé, de proximité et de qualité.

Occupation de l’espace

28 juin 2010 in humeur

ZAC du puech du four, déviation, pôle d’activité régionale, agrandissement des grandes surfaces alimentaires, un remodelage de notre environnement qui semble souvent inutile et dispendieux, parfois dérisoire et pénalisant pour la qualité de vie et notre développement économique.

Retard sur la mise en place de la gare routière et la passerelle, tracé obscur des voies douces, avancement pénible de la voie verte, désengagement perpétuel de la liaison avec Béziers

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Trop de lumière

7 mai 2010 in humeur

Il y a peu vivait beaucoup de chauve souris au bord du Vebre et de l’avenue COT

Les nouveaux lampadaires de l’avenue les ont fait fuir.

Le coup de grâce, les lampadaires du nouveau parking …..

Tout ça pour éclairer quoi ?

On est tellement riche pour se payer cela.