Aujourd’hui, on apprend,à l’occasion de la création à Brest de l’antenne brestoise de l’association Henri-Pézerat, qu’il y aurait eu une dizaine de décès parmi les quelques 130 ouvriers qui ont travaillé autour des têtes nucléaires à la Pyrotechnie de l’Ile-Longue. Ce chiffre est vraisemblable au vu des informations et des cas suivis par EELV-Brest. Et lorsque les sous-mariniers, retraités ou actifs, parleront, d’autres cas de décès et de maladie seront sans doute à comptabiliser. Le mythe de la maîtrise absolue de la sécurité prônée par la Marine Nationale et les autorités publiques depuis près de 50 ans se fissure. …