Samedi dernier, nous étions présents devant la Mairie des « 4 Moulins » lors de la distribution de pastilles d’iode, afin d’alerter sur l’inadéquation entre le périmètre de sécurité des 500m et le danger réel et incontrôlable d’une fuite radioactive…! 

Quand nous questionnons les dangers réels encourus par les habitants et les réponses indigentes qui y sont apportées, l’anathème est rapidement jeté : « Inconséquents ! Inconséquents ! » 

Le risque zéro, le nucléaire sûr, ça n’existe pas et nous ne voulons pas imaginer les répercussions d’un accident, d’un acte de terrorisme, d’une fuite radioactive…

Le nucléaire, qu’il soit civil ou militaire, soulève de nombreux problèmes de sécurité. 

Aujourd’hui c’est la vulnérabilité des installations militaires qui est mise en cause grâce à l’enquête rigoureuse du Télégramme sur la Base Navale de l’île Longue. Une enquête qui montre l’importance du journalisme d’investigation, quand le contrôle des citoyens est rendu impossible par le secret défense.

Le constat est sans appel : la  maitrise de la  sécurité affichée est un leurre. 

La solution n’est pas dans une meilleure sécurisation du site.

La solution n’est pas dans des discours rassurants. 

Aujourd’hui la société civile veille et les lanceurs d’alerte ne se contenteront pas de l’enquête commandée par le ministre de la Défense.  

Faut-il attendre une catastrophe en France pour qu’un véritable débat sur le nucléaire s’ouvre et que les Brestois réagissent à la présence de ce danger permanent au coeur même de leur ville ?

En plus d’être source de danger pour toutes les populations, le nucléaire militaire est un gouffre financier, mis en lumière par l’incident du M51. 

Sortons du nucléaire pour que l’éducation, la santé, l’emploi, la lutte contre le dérèglement climatique, la transition énergétique, la protection de l’environnement…, puissent enfin devenir les priorités du gouvernement.