1. Motion de synthèse adoptée au Congrès d’EELV à la Rochelle

    Du Brésil à l’Allemagne, l’écologie politique s’impose comme une nouvelle voie La crise globale du système économique et financier a montré l’épuisement des recettes traditionnelles, qu’elles soient libérales ou social-démocrates. Ces modèles économiques productivistes ont démontré leur inefficacité : à l’accroissement mondial de la pauvreté répond également celui des émissions des gaz à effet de serre et l’effondrement de la biodiversité. Les sommets mondiaux qu’ils soient économiques ou climatiques ont confirmé l’incapacité d’un système économique reposant sur une croissance infinie à réagir face à ces urgences. Devant un monde que l’on épuise il est aujourd’hui de la responsabilité des écologistes de dessiner les contours de celui qui doit naître. Alors que des millions de citoyens désertent les urnes et renoncent à participer à la vie politique, notre projet doit permettre de rétablir la confiance et de réconcilier les citoyens et les citoyennes entre eux. …

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  2. Samedi 11 juin 2011 – 3 mois de Fukushima

    Le 11 juin prochain, trois mois se seront écoulés depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les réacteurs accidentés continuent à rejeter des quantités massives de produits radioactifs dans l’environnement. Au Japon, la société civile s’est élevée contre l’industrie nucléaire et ses mensonges couverts par les autorités. Elle appelle à une journée d’action internationale de grande ampleur contre cette énergie qui détruit l’être humain et son environnement. En France aussi, cette industrie utilise les mêmes mensonges pour nous imposer ses centrales, malgré leurs fragilités face aux risques naturels (sécheresse, crues, séismes…), aux risques d’attentats et aux erreurs humaines. De plus, elle est toujours incapable de traiter ses déchets qui restent à la charge des générations à venir. …

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  3. L’appel de Fukushima

    Fukushima : mettre la catastrophe sous contrôle citoyen.Nous, citoyens du mondeSommes extrêmement préoccupés par la gestion lamentable de la catastrophe de Fukushima par la firme TEPCO.La firme a-t-elle voulu privilégier ses intérêts en visant une hypothétique remise en route de la centrale ? En tout cas, elle a agi dans le secret et n’a réuni qu’une partie des moyens pour préserver les riverains, le peuple japonais, l’ensemble des peuples et les écosystèmes de notre planète. Elle n’a pas appliqué le principe de précaution pour la prévention maximale du feu nucléaire et de la contamination de l’environnement.En dépit de quelques protestations l’État japonais n’a fait que relayer les informations données par la firme, qui conduit ses actions de manière opaque. Des experts de divers pays ont été associés, sans prise sur les décisions. Les demandes des ONG présentes sur place, notamment Greenpeace et la CRIIRAD, pour une meilleure protection des populations et transparence dans les données, n’ont pas été plus entendues que celles des citoyens japonais.Nous pensons qu’il y a urgence à ce que l’action de TEPCO soit placée sous contrôle international citoyen pour faire prévaloir les droits des humains et de l’environnement, de l’océan notamment.Nous appelons les organisations citoyennes, les scientifiques, les États, les organismes inter-gouvernementaux, à un sursaut général pour exiger une prise en main internationale et civique de la réponse à la catastrophe de Fukushima et au delà, des établissements à risque majeur partout dans le monde.Les États ont trop partie liée avec l’industrie nucléaire pour en être des freins efficaces. Les techniciens locaux ne peuvent plus être laissés seuls face aux difficultés, et sans instance de référence externe face aux incidents qui se multiplient et restent occultés.La terre dans son ensemble est notre souci commun, elle constitue le socle de l’intérêt général qui doit prévaloir sur des logiques d’entreprise et les logiques étatiques de puissance. Il est temps que les citoyens puissent s’ingérer au niveau international dans les procédures d’expertises techniques qui président à la mise en place d’équipements qui compromettent son caractère habitable.Les Nations Unies doivent aujourd’hui réorganiser la gouvernance de la catastrophe de Fukushima et prendre en compte toutes les coopérations techniques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales. Ainsi pourra être préfigurée la mise en place de nouveaux dispositifs unissant scientifiques, techniciens et citoyens dans la prévention des risques majeurs et dans les choix industriels et énergétiques. …

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  4. Pénibilité : Europe Ecologie-Les Verts soutient les mobilisations syndicales du 28 avril

    Parce que le gouvernement a tout faux sur les retraites comme sur la pénibilité, Europe Ecologie Les verts soutient l’initiative syndicale lancée par la CGT, la CFDT, la FSU, l’Unsa et Solidaires, visant à faire de la journée mondiale de l’OIT pour la sécurité et la santé au travail du 28 avril une grande mobilisation pour la prévention et la réparation de la pénibilité.Nicolas Sarkozy avait pourtant promis « une réforme des retraites juste » ! Mais comme pour tout ce qu’il a entrepris depuis le début de son quinquennat, il y a une grande différence entre « l’appartement témoin » de ses promesses et la réalité de ce qu’il fait voter au Parlement.Car sa réforme, au lieu de chercher à réduire les inégalités sociales de santé et d’espérance de vie, va les aggraver en allongeant les durées de cotisations des catégories défavorisées, exposées aux plus mauvaises conditions de travail.Le président de la République et son gouvernement s’étaient engagés à ce qu’un dispositif de compensation de la pénibilité amortisse l’allongement de la durée de cotisation. Ce volet de la loi, comme les décrets d’application sur la pénibilité publiés le 30 mars dernier, sont en contradiction complète avec ces engagements. Le nouveau dispositif réduit la pénibilité du travail aux seules conséquences visibles de la maladie professionnelle et de l’invalidité.Que vont devenir les milliers de travailleurs qui, usés par les mauvaises conditions de travail, n’auront plus les aptitudes suffisantes pour se maintenir dans leur emploi ?Plus fort encore, en pleine catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement a discrètement retiré les rayonnements ionisants de la liste des expositions aux cancérogènes pouvant ouvrir droit à une retraite anticipée.Enfin, les propres chiffres du ministère du Travail, tirés d’une enquête nationale conduite par ses services – mais que le gouvernement s’est bien gardé de communiquer pendant le débat parlementaire – montrent que 35 % des personnes âgés de 50 à 59 ans ont été exposés pendant 15 ans ou plus à l’une au moins des quatre pénibilités reconnues comme portant atteinte à l’espérance de vie, ou à l’espérance de vie sans incapacité : travail de nuit, travail répétitif, travail physiquement exigeant, produits toxiques.Europe Ecologie Les Verts invite ses adhérents et ses militants à se joindre aux manifestations syndicales du 28 avril et s’engage à faire de ce thème de la pénibilité du travail et plus généralement de la justice sociale un axe fort de la prochaine campagne présidentielle. …

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  5. Réduire les gaspillages, consommer moins d’énergie, favoriser les énergies renouvelables

    Dans un pays déjà violemment touché par un tremblement de terre et un tsunami majeurs, la catastrophe en cours à Fukushima confirme tragiquement combien le risque nucléaire n’est pas maîtrisable et combien l’accident, lorsqu’il se réalise, est insoutenable. Même si l’ampleur des risques ne nous met pas à l’abri d’une situation de crise obligeant à une sortie immédiate (défaut générique, accident), l’hypothèse principale est celle d’une sortie progressive et responsable, engagée à l’issue d’un large débat démocratique impliquant les citoyens et l’ensemble des acteurs de la filière.>> Télécharger le tract (format PDF) …

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  6. Les leçons de Tchernobyl n’ont pas été tirées

    En 1986, le 26 avril, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Pour la communauté scientifique, aucun doute ne subsiste quant au lien entre cette catastrophe nucléaire et l’inversion des courbes de croissance dans les régions directement concernées par l’exposition à la radioactivité. En particulier en Biélorussie, où l’on assiste à une « hécatombe » démographique avec un taux de croissance de – 5,9 %.Alors que la natalité est en chute libre, les données sur la mortalité atteignent des valeurs inquiétantes, essentiellement en raison de pathologies cardiovasculaires et de cancers dont le nombre croît chaque année. La baisse de la natalité est, elle, liée à des troubles du fonctionnement des systèmes reproductifs – féminin et masculin – et à des pathologies lourdes affectant le développement embryonnaire et foetal. Tchernobyl a aggravé l’état de santé de personnes au métabolisme perturbé et au génome fragilisé parce que contaminées pendant vingt-cinq ans par des radionucléides, en particulier du Cs-137.Les gouvernements de l’ex-URSS puis de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Russie, se sont montrés incapables de gérer les problèmes posés par l’accident de Tchernobyl. L’une des causes majeures de l’échec réside dans l’absence d’informations objectives concernant l’impact des agents radioactifs sur la santé humaine. La censure de l’information s’explique en grande partie par la collusion entre le lobby nucléaire et le régime autocratique de la Biélorussie.A l’heure où la centrale de Fukushima continue de déverser – et pour un certain temps encore – des radionucléides dans la biosphère, rappelant la contamination causée par l’explosion de la centrale de Tchernobyl vingt-cinq ans auparavant, la mise en oeuvre de mesures de radioprotection dans ces zones s’impose de toute urgence. Pendant des années, l’aide européenne était exclusivement orientée sur la sécurisation du site de Tchernobyl et de son sarcophage. Le 19 avril, la Commission européenne a d’ailleurs promis 110 millions d’euros supplémentaires. Il est néanmoins essentiel de consacrer une partie des financements à des projets sanitaires.Il va sans dire qu’aucun système de radioprotection n’est efficace en termes de prévention des maladies invalidantes et mortelles sans actions politiques concrètes ni diffusion correcte de l’information.Ce point est crucial. Même si le nombre « d’anomalies » entourant la catastrophe de Tchernobyl n’a rien à voir avec la situation rencontrée dans les pays démocratiques, l’accès à une information impartiale ne va pas de soi.Nous l’avons constaté une fois de plus au moment de l’accident de Fukushima. Or, dans le cas d’accidents nucléaires, ce principe est littéralement vital !Les alternatives existentOn mesure dès lors toute l’importance du Centre d’analyse et de coordination « Ecologie et santé » de Kiev. Parmi ses fonctions, l’évaluation objective de la situation dans les territoires contaminés et la mise en place de dispositifs de protection pour les populations et les secouristes en cas d’accidents nucléaires. Egalement, la création d’un centre de réadaptation pour les personnes affectées par l’accident de Tchernobyl, dont les centaines de milliers de « liquidateurs » qui se sont sacrifiés pour épargner à l’Europe une contamination encore plus étendue. Cette institution dispose désormais d’une expertise et de connaissances inédites dans la prévention et la réadaptation des personnes souffrant de maladies radio-induites.Un projet pilote d’autant plus précieux qu’il peut servir pour d’autres régions contaminées et, au pire, dans d’autres cas d’accidents nucléaires mais également être dupliqué dans la région de Fukushima. La technologie nucléaire et les conséquences de la radioactivité constituent une menace réelle pour l’homme.Si l’on arrête de se voiler la face, on comprend vite combien la course à l’armement nucléaire et le développement du nucléaire civil sont insensés. Même si les frontières françaises semblent avoir des vertus magiques leur permettant d’arrêter le nuage radioactif de Tchernobyl ou, dans un tout autre registre, les trains de réfugiés nord-africains en provenance d’Italie, de plus en plus de citoyens sont conscients des risques liés à cette technologie.Aux séquences tragiques des accidents de Tchernobyl et de Fukushima s’ajoutent tous ceux qualifiés de « mineurs » mais également les questions non résolues des déchets radioactifs et du démantèlement des centrales. Outre le fait que cette technologie d’arrière-garde continue de ponctionner les fonds publics de manière vertigineuse, les conséquences sur l’homme de l’exposition directe et indirecte sont telles qu’elles nous obligent à envisager sérieusement la sortie progressive du nucléaire.Une sortie qui n’est plus simplement « un rêve d’illuminés » mais une option politique crédible pour certains gouvernements dont l’Allemagne qui, rappelons-le, figurent en tête des économies mondiales, loin devant la France…Les alternatives au nucléaire existent, comme l’ont démontré depuis longtemps les organisations environnementales, mais aussi de nombreux chercheurs et ingénieurs de renom, à l’instar des instigateurs du scénario négaWatt. Alors que nous disposons des technologies nous permettant de sortir du nucléaire tout en respectant nos engagements climatiques d’ici à 2050, certains Etats s’obstinent à entretenir le mythe de sa renaissance.Le futur énergétique de l’Europe et la réduction des gaz à effet de serre dépendront des investissements que nous ferons dans les dix ans à venir. A nous de savoir si, dans ce rapport de force entre les promoteurs du nucléaire et ceux des énergies renouvelables, nous préférons nous tourner vers cette « bonne vieille » technologie nucléaire ou au contraire vers des technologies qui nous permettront de construire un futur durable et responsable.——————————————————————————–Yuri Bandajevsky est professeur d’anatomo-pathologie ; recteur de l’université de médecine de Gomel (Biélorussie).Michèle Rivasi est députée européenne ; fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl.Daniel Cohn-Bendit est président du groupe des Verts au Parlement européen. …

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  7. Tchernobyl, 25 ans.

    Sinistre anniversaire que celui de Tchernobyl.A l’époque, en 1986, nos autorités de veille avaient menti sur la contamination transfrontalière. Le procès demandé par les victimes françaises de cancers de la thyroïde est toujours attendu…tandis que des membres de l’académie des sciences volent au secours du Professeur Pellerin, dissimulateur.A l’époque, nos tenants du nucléaire s’étaient drapés dans la « qualité » de nos installations pour mieux pointer « l’incompétence » des russes… Depuis, Fukushima a prouvé que l’improbable est d’actualité, et que la mise en échec d’une technologie, fût-elle moderne comme au Japon, engendre des dommages étendus dans l’espace et dans le temps. Les dégâts du tsunami trouveront remédiation. Ceux de Fukushima compromettent pour des décennies de vastes territoires.L’Ukraine et le Bélarus ont ainsi des régions condamnées, contaminées, dont les populations ont été plusieurs fois évacuées, toujours plus loin. Champignons, fruits forestiers, gibiers, continuent de contaminer les nouvelles générations. Les organismes révèlent les effets des faibles doses par des pertes d’immunité acquises, des pathologies et même encore des malformations.Ces deux catastrophes, Tchernobyl et Fukushima, ainsi que le chapelet d’incidents français (Tricastin, Cadarache, etc.) remettent en cause l’approche probabiliste, qui nous annonçait l’éventualité limitée d’un accident à 1 pour 1 000 000 de cas.Les drames induits démontrent le danger, et non plus seulement le risque, de la filière nucléaire. Danger pour les bassins de population, danger diffus pour la planète (comme les radionucléïdes dans la chaine alimentaire océanique), danger pour la paix.Le détournement de l’argent de la recherche en énergie au seul profit du nucléaire (95%) est d’autant plus coupable, car ce mécanisme a retardé les innovations solaires, éoliennes, hydroliques, et surtout les économies d’énergie. La France prend à la fois une responsabilité grave de diffusion d’une technologie couteuse et mortifère, et un retard industriel considérable sur les renouvelables et l’efficience.Oui, il faut sortir du nucléaire. Résolument. …

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  8. 12 mesures concrètes pour une société de décroissance : sélective, solidaire et favorable à l’emploi!

    Le constat des écologistes est là : la crise actuelle n’est pas simplement environnementale : elle est aussi sociale, économique et financière. Cet état de fait nous oblige à réviser nos schémas intellectuels les plus ancrés et à constater que croissance et « progrès » humain s’opposent. À l’heure actuelle, la crise écologique nous place face à trois options : 1-La fuite en avant dans une logique systématique de pillage et d’épuisement de la planète (tel l’exploitation des gaz de schiste), avec pour corollaire une exaspération du libéralisme, du consumérisme et de la crise sociale. 2-Une mesure de compromis : l’économie « verte », forme allégée de conversion écologique de l’économie, compatible avec une croissance du PIB. Au final cela ne résout rien. L’échéance environnementale est seulement retardée, mais certainement pas la crise sociale. 3-Une société de décroissance, avec changement d’indicateur de développement : intégrer mieux les indices de satisfaction humaine en terme d’éducation, de protection sociale, d’accès à la culture, de solidarité et de satisfaction personnelle. Cette société de décroissance ne peut donc pas se construire contre l’économie : décroissance du consumérisme, de l’empreinte écologique, des secteurs industriels néfastes à la planète ( nucléaire, pesticides….), mais croissance de l’emploi et de pans entiers de l’économie. À ce titre, cette décroissance peut être une marque de fabrique d’EELV car elle ne serait pas anti-économique, mais au contraire sélective, solidaire¸ pour une certaine forme de sobriété et globalement favorable à l’emploi ! Elle doit s’accompagner de propositions concrètes, rassurant nos concitoyens, montrant la pertinence de choix socio-économiques qui anticipent l’inéluctabilité des crises écologiques de demain. L’objectif est de se détourner de la croissance. On ne peut expliquer ici dans le détail les 12 mesures proposées. Mais nous entendons intégrer le fait qu’elles sont compatibles avec un développement de l’emploi. Des choix nécessaires 1-Le choix politique des secteurs économiques à favoriser ( agriculture biologique paysanne, transport en commun…), à faire disparaître (nucléaire, pesticides), faire décroître rapidement (industrie aéronavale…) ou à adapter par des mesures de conversion (industrie automobile…) Des mesures industrielles de décroissance consumériste 2-Mesures d’incitations financières et lois anti-cartel pour lutter contre l’obsolescence programmée de nombreux biens de consommation 3-Mesures concrètes contre les effets rebond directs : dans les domaines de l’eau, de la consommation de carburant et des heures supplémentaires ( voir sur http:/usageetsurusage.blogspot.com ), ou dans d’autres domaines socio-économiques. Possible loi cadre, donnant aux collectivités territoriales et à l’État, les moyens de lutter efficacement contre le sur-usage 4-Propositions politiques pratiques contre l’effet rebond indirect. Notamment en ce qui concerne le tourisme et en faveur de la culture 5-Mise en place d’une politique nationale incitative visant la diminution du packaging Des mesures en faveur de l’emploi relocalisé 6-Mise en place de mesures économiques et fiscales de la réparation industrielle et artisanale 7-Mesures économiques et fiscales en faveur de la commercialisation, de l’ingénierie et de la recherche en matière de fabrication d’outils, d’objets de consommation et de pièces de rechange compatibles avec les évolutions technologiques 8- Favoriser et développer toutes les formes de réutilisation d’objets (recycleries et autres) Des formations utiles 9 – L’élaboration d’un programme de formation permettant la mise en oeuvre des mesures précédentes La justice sociale comme gage d’efficacité 10-Mesures d’accompagnement économique en faveur des populations sans capacité d’investissement De nécessaires mesures à l’échelle nationale et européenne pour renforcer les 10 premières mesures 11-Taxe carbone sur tous types de transports. Ces mesures devront comporter des volets nationaux et européens, afin de favoriser la relocalisation de l’économie 12-Mesures fiscales aux frontières de l’Europe, avec harmonisation des politiques entre états européens. L’objectif étant de lutter contre les effets pervers de la mondialisation Ces mesures ne sont pas exhaustives. Nos commissions sauront en déterminer les contenus précis, en proposer d’autres, voire approfondir celles présentées ici. Ces 12 points permettraient de valoriser le programme d’EELV pour les prochaines échéances électorales. Montrer que nous progressons en maturité politique et savons analyser les évolutions. Rendre plus pertinente notre analyse des mécanismes socio-économiques : ceux qui régissent la crise actuelle ! Voilà pourquoi nous demandons, avec l’appui de tout notre mouvement, qu’une majorité des propositions de cette motion puissent être intégrées aux futurs programmes électoraux d’EELV. Porteur de la motion Thierry Pradier SI vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé. Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  9. Construire la coopérative écologiste

    Les signataires de cette motion considèrent que l’espace ouvert par la création d’EELV ne pourra se concrétiser qu’à travers la construction d’une Coopérative écologiste, distincte formellement et juridiquement du parti, dotée de moyens propres, agissant en liaison avec EELV mais de manière autonome dans la société.SI les membres individuels de la coopérative écologiste ont la capacité de participer aux primaires d’EELV, et à l’élaboration et aux choix d’EELV concernant le projet et le programme, la tâche principale de la coopérative écologiste n’est pas de se transformer en contre-parti, mais réside dans la mutualisation des pratiques sociétales à caractère écologiste, sociale et culturel, l’enracinement des idées écologistes sur le terrain , la conquête d’une majorité culturelle, la construction de passerelles avec le mouvement social et la société civile sous toutes ses formes. Les trois principaux objectifs de la Coopérative écologiste sont :- Développer la sensibilisation à la transition écologique notamment face aux chocs énergétiques, pétrolier et nucléaire, au dérèglement climatique et démontrer la validité pratique des solutions alternatives proposées par l’écologie politique aux différents échelons ;- Animer la mobilisation citoyenne et tisser un réseau de partenariats multiples avec les groupes, collectifs, mouvements, associations… qui constituent le peuple écologiste. Ces liens passent à la fois par le dialogue, l’initiative commune mais aussi par des formes structurelles (Convention de partenariat, Constitutions de Maisons de l’écologie, parlements territoriaux, États généraux de l’Emploi) ;- Intervenir dans des secteurs de la société où la présence et les idées de l’écologie politique sont encore les plus faibles et les plus minoritaires (quartiers populaires, zones périurbaines désindustrialisées, monde rural en voie de désertifications) et dans des couches sociales (seniors, jeunes, PME, syndicalistes …) Le Congrès de EELV des 4 et 5 Juin 2011Considérant :- Que la finalité première du réseau coopératif est de rassembler et de fédérer les citoyen-nes qui refusent de s’engager dans les partis politiques et autres structures partisanes alors même qu’ils veulent participer aux débats publics ;- Que cette double exigence impose le respect de l’autonomie, d’une grande souplesse et d’une ouverture dans le fonctionnement de la Coopérative écologiste ;- Que cette coopérative doit favoriser l’émergence de paroles, de propositions dans un cadre libre et collectif, développer une culture du projet et permettre de dépasser le cadre étanche de la séparation traditionnelle entre partis/ ONG/ associations/ syndicats ;- Que la coopérative, organisée sous forme de réseau, doit assumer des tâches d’un mouvement hors du cadre électoral : éducation populaire à l’écologie, sensibilisation, formes nouvelles d’interventions politiques et sociales, formation, coproduction programmatique… ;- Que le réseau doit être le lieu central de structuration du « peuple de l’écologie » ;- Que le réseau, lieu de la transversalité de l’écologie politique, anime des espaces démocratiques, créatifs et ouverts, sous les formes qui lui apparaîtront les plus appropriées : agoras, états généraux, maisons de l’écologie, commissions thématiques ;- Que l’application des statuts enjoint à EELV de créer les fondements d’un réseau coopératif autonome de la structure politique ; Décide que les instances d’EELV mettront tout en œuvre pour : 1) Définir la feuille de route de constitution du Réseau Coopératif autour des points suivants : définition du principe de l’autonomie du réseau, des rôles du coopérateur-ice (droits et devoirs), des mouvements associés, des tâches du réseau, du rôle de l’Agora, notamment dans le cadre des Journées d’été d’EELV ; 2) Permettre au réseau de s’organiser en conciliant le double impératif du respect du principe d’autonomie et celui de la communauté d’objectifs avec EELV ;Le rôle des délégués nationaux, et régionaux représentés aux BE, CF, CPR, consiste ainsi à :- faire remonter et mutualiser les expériences de bases sur l’expérimentation des nouvelles formes de pratiques (parlements territoriaux de l’écologie, réseau des écosyndicalistes, Maisons de l’écologie) ou d’organisation (tirage au sort, conférences de consensus, conseil des sages…) ;- produire un modèle de conventions d’objectifs et de partenariat avec les associations , les mouvements ;- organiser la communication autour de la Coopérative écologiste : documents interne au réseau social, moyens internet (Webradio et télé, Facebook…), boutique du réseau ; 3) Soutenir les initiatives nationales que la Coopérative Ecologiste mettra en œuvre, telles que :- Mise en place d’une Université populaire de l’écologie, en lien avec la Fondation ;- Organiser des conventions thématiques de co-élaboration et de validation du projet dans chacun des domaines du programme de transition écologiste en liaison avec le Groupe Projet tels que les Jeudis de l’écologie et les États généraux de l’Emploi ;- Préparer un Forum avec les ONG sur le rapport politique / associations ;- Organiser les rencontres annuelles de la Coopérative Ecologiste et ce dès les Journées d’Eté 2011 ;- Organiser en 2012 une Fête de l’Écologie dans le cadre d’une Semaine d’action pour la transformation écologiste de la société. …

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  10. Conseil Fédéral Transitoire du 2 et 3 avril 2011

    Initiative pour une transition énergétique française 
Il est des moments où l’Histoire parle. Il ne faudrait pas qu’elle retienne parmi de très nombreuses qualités françaises, un défaut majeur, l’arrogance. Alors que tout démontre que l’imprévisible n’avait pas été
 prévu, que l’impensable est arrivé, certains de nos dirigeants continuent de fanfaronner « sur notre nucléaire, le meilleur au monde », les autres étant supposés simplement ne pas être au niveau, alors même que
 le Japon est considéré comme un des trois grands pays en ce domaine.
Nous affirmons depuis quarante ans au sein de la famille écologiste que le risque nucléaire – tout comme l’arme nucléaire ‐ est d’une nature telle qu’il est incompatible avec l’intégrité des personnes et même des 
pays, et donc inacceptable à prendre pour l’humanité.
 En 1939, nous avions la ligne Maginot, cette muraille infranchissable… la suite est connue. En 1986 nous avons eu les frontières étanches et l’accident qualifié de «soviétique». Que penseraient les Français de
 leurs « responsables » si demain, à cause de l’un de nos réacteurs ou d’un réacteur de pays voisin nous devions, non pas voir arriver un occupant, mais renoncer à habiter une partie du territoire national.
 Pour notre part nous considérons que le nucléaire est une parenthèse dont il faut organiser la sortie .

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  11. 25 ans après Tchernobyl, se souvenir et agir

    Communiqué de presse du 18 avril 2011 Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 a eu lieu à Tchernobyl la plus ample catastrophe nucléaire de tous les temps. Aujourd’hui, 9 millions de personnes vivent encore en zone contaminée. A ces victimes s’ajoutent 400 000 personnes contraintes de quitter définitivement la région, des enfants malformés, des personnes malades des suites de l’accident, d’autres tombées malades du fait de la propagation du nuage.25 ans après cette catastrophe, un nouvel accident majeur a éclaté au Japon, suite au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars. Cette catastrophe vient nous rappeler que le risque nucléaire n’est pas suffisamment maîtrisé, qu’il s’agisse de la sécurité des réacteurs ou du devenir des déchets, pour que nous continuions à jouer les apprentis-sorciers.Alors que la catastrophe de Fukushima a été classée par le gouvernement japonais au niveau 7 (le plus élevé, celui de Tchernobyl), la sûreté nucléaire française suscite elle-même, malgré les discours lénifiants de nos gouvernants et de notre lobby atomique, de graves doutes. Les exercices d’alerte organisés autour des centrales tournent parfois à la farce sinistre : sirènes d’alarme inaudibles, hôpitaux non équipés de blocs de décontamination, dépliants de sécurité obsolètes…Pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et de Fukushima et pour éviter qu’il y en ait d’autres, des manifestations auront lieu dans toute la France sous le sceau de la commémoration et de l’action.Europe Ecologie Les Verts apporte son entier soutien à ces initiatives et salue le travail des réseaux et des nombreuses associations qui en sont à l’origine. Les élus et les militants écologistes se mobiliseront, à leurs côtés, les 25 et 26 avril.Nous nous attacherons particulièrement à réclamer, suite aux votes de motions par diverses collectivités territoriales, la fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française. Europe Ecologie Les Verts, de même que Bündnis 90 / Die Grünen et les Verts suisses, soutiendra et prendra particulièrement part aux rassemblements franco-allemands et trinationaux qui se dérouleront, entre Strasbourg et Bâle, sur les ponts du Rhin.Au-delà du cas emblématique de Fessenheim, le but de ces rassemblements est de rappeler simultanément, partout en France et en Europe, qu’il est nécessaire et possible de sortir du nucléaire.Pas plus que les nuages radioactifs, la mobilisation citoyenne ne connaît de frontière.Les différentes actions coordonnées par le Réseau \ »Sortir du nucléaire\ » sont référencées sur le site: http://www.chernobyl-day.org/Djamila Sonzogni, Porte-parole06 72 16 84 35Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

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  12. 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence – 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »

    Alors que la catastrophe de Fukushima dure depuis plus d’un mois et que la situation est loin d’être résolue, une autre catastrophe nucléaire court depuis 25 ans : celle de Tchernobyl. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a donc lancé un appel à 25 jours d’actions : 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence, 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »Il publie également ce jour le livre de l’Académie des Sciences de New York \ »Chernobyl, Consequences of the Catastrophe for People and the Environment\ », selon lequel la Catastrophe de Tchernobyl a déjà fait un million de morts.Livre intégral À TÉLÉCHARGER ICI :http://www.chernobyl-day.org/article/tchernobyl-consequences-de-la*Du 26 avril 1986 au 26 avril 2011 : 25 ans de catastrophe ininterrompue*Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Si la vie semble avoir aujourd’hui repris son cours en Ukraine et en Biélorussie, 25 ans après la catastrophe n’est pourtant pas terminée. 25 ans de mensonges et de dissimulations de la part de l’industrie nucléaire, mais aussi de l’Organisation Mondiale de la Santé, et des gouvernements. L’Académie des sciences de New-Yorkdresse un bilan qui dépasse largement les 4 000 morts avancés par l’OMS : 1 million de personnes décédées entre 1986 et 2004.*Fukushima, du simple \ »incident\ » à la catastrophe majeure*Le 11 mars dernier, le Japon a été frappé par une catastrophe nucléaire majeure. Après plus d’un mois de situation incontrôlée, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire vient de classer au niveau maximum l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl. Une fois encore, ce sont des étendues immenses qui seront interdites à l’Homme pour plusieurs décennies. A 25 ans d’intervalle, l’histoire se répète tristement…*25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »*Éviter que ces catastrophes ne tombent dans l’oubli, mettre en évidence le danger de recourir à l’atome et montrer qu’une sortie du nucléaire est à la fois à portée de main et plus que jamais nécessaire : tels sont les objectifs de ces 25 jours d’actions. Au total, ce sont 380 actions dans 21 pays à travers le monde, dont 263 en France, qui sont organisées par les groupes et militants du Réseau « Sortir du nucléaire ».De nombreux évènements ont déjà lieu : actions d’information, rencontres entre les témoins du nucléaires et les porteurs d’alternatives, réunissant plusieurs centaines de personnes ; projections de films et documentaires ; expositions. Une multitude d’actions de rues se déroulent également : die-in, rassemblements, foires, salons etmarchés… Des actions d’interpellation se tiennent enfin, avec le murage de l’agence AREVA à Rennes et le blocage de la centrale de Golfech la semaine dernière.Entre le 23 et le 26 avril, pas moins de 70 rassemblements sont organisés pour appeler à la sortie du nucléaire. Il y en a forcément un à côté de chez vous !Consultez la liste des actions en France et à l’international :http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-actions …

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  13. Sortir de la crise organisée : favoriser l’irruption citoyenne dans les grands projets et affirmer nos positions

    > contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Nous ne sommes pas sortis du 20è siècle : les grands projets sont toujours présentés comme la solution aux problèmes économiques et la réponse différée à tous les problèmes immédiats grâce aux miracles technologiques futurs. Si nous voulons au contraire faire décroître la production inutile en conscience des limites en ressources financières, énergétiques, en acier, en sable et en ciment ; si nous connaissons les règles de la contre-productivité industrielle et des effets rebond ; si nous comprenons à quel point la course au profit se retourne contre la biosphère ; alors nous savons qu’il faut sortir d’urgence de cette double logique. …

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  14. La catastrophe de Fukushima au Japon pose quatre graves problèmes de santé

    Les fortes doses Les effets de la radioactivité sur les êtres vivants dépendent des doses reçues, mesuré en Sv (Sievert) – à partir de 1 Sievert, SV, ( ou 1OOO milliSv), les personnes sont malades dans les heures et les jours qui suivent. Elles souffrent de vomissements, maux de tête, diarrhées, puis diarrhées sanglantes, puis elles perdent leur capacité de défense, en particulier contre les microbes. – à partir de 5 Sv, une personne sur deux va mourir rapidement – à partir de 10 Sv, 100 % des personnes vont mourir Les informations concernant les travailleurs de la centrale de Fukushima sont extrêmement inquiétantes : pour certains, ils reçoivent ces fortes doses en une ou deux heures. C’est pourquoi l’attitude de ces travailleurs a été qualifiée et d’héroïque par le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN). Beaucoup ont déjà reçu des doses mortelles. Il faudra envoyer de très nombreuses personnes successivement sur le site car elles ne peuvent rester que très peu de temps sur les parties les plus exposés. Les faibles doses Le problème des faibles doses est très différent. Les faibles doses augmentent le nombre de cancers dans la population dans les dizaines d’années qui suivent une irradiation et peuvent se manifester pendant au moins 40 ans. Par ailleurs elles déclenchent des anomalies génétiques, qui pourront n’apparaître qu’après plusieurs générations. La dose admise dans des conditions normales de fonctionnement de l’industrie nucléaire est de 1 miliSv par an pour l’ensemble de la population, et on accepte 20 fois plus pour les travailleurs du nucléaire. Une part significative de la population japonaise est aujourd’hui concernée par le dépassement de ces doses. Mais il faut savoir que les connaissances scientifiques internationales admettent aujourd’hui qu’il n’y a pas de seuil de toxicité au-dessous duquel le risque serait nul. Toute dose de radioactivité augmente le taux de cancers dans la population. Il existe une radioactivité naturelle comme il existe des cancers « naturels ». Toute dose de radioactivité augmente le nombre de cancers.La contamination On peut se protéger d’une irradiation en s’éloignant de la source. Mais la situation est différente en cas de contamination par des particules radioactives qui sont alors présentes sur la peau, absorbées dans l’air que l’on respire ou dans l’eau et les aliments que l’on mange. Dans ce cas les particules radioactives peuvent s’intégrer dans le fonctionnement du corps humain. L’iode 131 se fixe dans la thyroïde, le césium137 dans les muscles, le strontium 90 dans les os. Ils peuvent y entraîner des dégâts sur les cellules voisines même si la dose délivrée à l’ensemble du corps est infime. De plus, dans le cas où des personnes sont contaminées, lorsqu’elles s’éloignent de la source de pollution, elles restent porteuses de la petite source fixée dans leur corps, dans certains cas pour des dizaines d’années. On comprend alors que la toxicité puisse être importante pour des doses très faibles en termes d’irradiation. De ce point de vue, la population concernée est énorme. L’Iode 131 perd la moitié de son activité en 8 jours et 99% en un peu moins de 3 mois. C’est pourquoi on peut se protéger avant une contamination annoncée en saturant la glande thyroïde par de l’iode non radioactif. Le Césium 137 perd la moitié de son activité en 30 ans et 99% en 300 ans. La durée de vie du strontium 90 est à peu près identique à celle du césium 137. Le MOX S’ajoute aux difficultés énoncées ci-dessus le fait que le réacteur numéro trois fonctionne au MOX, combustible préparé à l’usine de La Hague, qui consiste à mélanger à l’uranium une part de plutonium 239. Ce plutonium n’existait pas dans la nature il y a un siècle et a été produit par l’activité des humains. Il présente un danger particulier par sa toxicité très forte en cas de contamination aérienne. La dose toxique est de l’ordre du millionième de gramme et peut provoquer un cancer du poumon s’il est inhalé. De plus, il perdra la moitié de son activité en 24 000 ans et 99 % de son activité en 240 000 ans ! Autrement dit, cette pollution est définitive. De ce point de vue, la France a une responsabilité particulière en tant que producteur du MOX, dont une livraison devait être effectuée en mars au Japon… En conclusion, Les japonais sont très loin de maîtriser la catastrophe de Fukushima, ses conséquences portent sur de nombreuses générations et concernent au moins la population de tout l’hémisphère nord. Rendons hommage à tous les morts passés, présents et futurs du nucléaire. Mais rendons aussi hommage aux électeurs allemands du Bade-Würtemberg qui ont placé les Verts en position de prendre la présidence de la région dans le but de sortir du nucléaire. Jean-Luc VERET Président de la Commission Nationale Santé d’Europe Ecologie – Les Verts Médecin de Santé Publique, Conseiller Municipal de Caen Ancien président de l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest Jean-Luc.veret@wanadoo.fr Portable : 06 07 68 04 89 …

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  15. Jeudis de l’écologie du 14 avril 2011

    Ce ne sont pas un, ni deux, mais trois Jeudis de l’écologie 2012 qui ont eu lieu le 14 avril. Ces auditions publiques d’experts organisées dans le cadre du travail pour notre projet 2012 ont été consacrées à trois thématiques différentes.Au programme : revenu universel, alimentation et santé, nucléaire…Tout d’abord, la question du revenu universel. Plus d’une centaine de personnes, souvent jeunes, se sont pressées hier soir au Comptoir général à Paris. Autour de l’eurodéputée Karima Delli, plusieurs spécialistes de la question nous ont fait part de leur point de vue. …

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  16. ÉCOLOGISTES ! CONVIVIALITÉ-RASSEMBLEMENT-ÉCOLOGIE-AUTONOMIE (CREA)

    Projet de motion d’orientation EELV-2011 « Qu’est-ce qui peut servir de boussole ? L’anticipation de la menace elle-même ! C’est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l’aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau ». …

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  17. Le Parlement européen ne tire pas encore toutes les leçons de Fukushima

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, le 7 avril 2011Le Parlement européen n’a pas réussi à se mettre d’accord aujourd’hui sur les leçons à tirer de l’accident nucléaire au Japon pour la sûreté nucléaire en Europe. Le groupe des Verts au Parlement européen s’est opposé au texte final, tout comme une majorité de parlementaires, pour ne pas avoir clairement appelé à une sortie progressive de l’énergie nucléaire, pourtant seule solution à long terme pour une meilleure sûreté des centrales.Après le vote, Yannick Jadot, eurodéputé français Europe Ecologie- les Verts et membre de la commission chargée des questions énergétiques, a déclaré:\ »Alors que le fantasme du nucléaire sûr s’évanouit, nous sommes plus que jamais favorables à l’amélioration de la sûreté des centrales en Europe. Mais l’hypocrisie en matière nucléaire est toujours de mise. Cette résolution n’abordait que du bout des lèvres les questions importantes de sûreté nucléaire, et manquait l’opportunité de s’inscrire dans une volonté de sortie progressive du nucléaire. C’est pourquoi nous avons décidé de nous opposer à ce texte. Comme de plus en plus de parlementaires européens, nous pensons que la sortie progressive du nucléaire s’impose en France et en Europe. Parce que le risque est trop important, mais aussi parce que sortir du nucléaire est gagnant pour l’emploi, l’industrie et notre indépendance énergétique. Il existe une multitude de scénarios montrant comment l’Europe peut avoir une économie basée à 100% sur les énergies renouvelables pour 2050, si les bonnes décisions politiques sont prises.\ »Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie les Verts, ajoute:\ »Le Groupe des Verts a été un acteur clé de cette résolution : nous avons fait de nombreuses propositions constructives pour renforcer la sévérité et la transparence des tests de résistance (stress tests) des centrales nucléaires décidés par la Commission européenne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avions initialement co-signé cette résolution: tirer les leçons de cet accident et renforcer la maîtrise des risques multi-facteurs. Nous avons aussi voulu renforcer la transparence de la communication des retombées radioactives en cas d’accident nucléaire qui fait cruellement défaut. Pour autant, nous restons fermement convaincus que des stress tests obligatoires – sous la supervision d’acteurs indépendants – ne sont pas suffisants par rapport à l’enjeu des risques multiples et non-maîtrisables que nous fait courir le nucléaire. Concernant le vote en faveur d’un moratoire sur la construction de nouvelles centrales, je suis convaincue que c’était un premier déclic nécessaire à la sortie du nucléaire.\ »NB: les eurodéputés Verts / ALE ont participé à une action en session plénière du PE au cours du débat d’hier après midi sur l’énergie nucléaire. …

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  18. La catastrophe de Fukushima au Japon pose quatre graves problèmes de santé

    Communiqué du 01/04/2011 Les fortes dosesLes effets de la radioactivité sur les êtres vivants dépendent des doses reçues, mesuré en Sv (Sievert)- à partir de 1 Sievert, SV, ( ou 1OOO milliSv), les personnes sont malades dans les heures et les jours qui suivent. Elles souffrent de vomissements, maux de tête, diarrhées, puis diarrhées sanglantes, puis elles perdent leur capacité de défense, en particulier contre les microbes.- à partir de 5 Sv, une personne sur deux va mourir rapidement- à partir de 10 Sv, 100 % des personnes vont mourirLes informations concernant les travailleurs de la centrale de Fukushima sont extrêmement inquiétantes : pour certains, ils reçoivent ces fortes doses en une ou deux heures. C’est pourquoi l’attitude de ces travailleurs a été qualifiée et d’héroïque par le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN). Beaucoup ont déjà reçu des doses mortelles. Il faudra envoyer de très nombreuses personnes successivement sur le site car elles ne peuvent rester que très peu de temps sur les parties les plus exposés.Les faibles dosesLe problème des faibles doses est très différent. Les faibles doses augmentent le nombre de cancers dans la population dans les dizaines d’années qui suivent une irradiation et peuvent se manifester pendant au moins 40 ans. Par ailleurs elles déclenchent des anomalies génétiques, qui pourront n’apparaître qu’après plusieurs générations.La dose admise dans des conditions normales de fonctionnement de l’industrie nucléaire est de 1 miliSv par an pour l’ensemble de la population, et on accepte 20 fois plus pour les travailleurs du nucléaire.Une part significative de la population japonaise est aujourd’hui concernée par le dépassement de ces doses.Mais il faut savoir que les connaissances scientifiques internationales admettent aujourd’hui qu’il n’y a pas de seuil de toxicité au-dessous duquel le risque serait nul. Toute dose de radioactivité augmente le taux de cancers dans la population. Il existe une radioactivité naturelle comme il existe des cancers « naturels ». Toute dose de radioactivité augmente le nombre de cancers.La contamination On peut se protéger d’une irradiation en s’éloignant de la source. Mais la situation est différente en cas de contamination par des particules radioactives qui sont alors présentes sur la peau, absorbées dans l’air que l’on respire ou dans l’eau et les aliments que l’on mange. Dans ce cas les particules radioactives peuvent s’intégrer dans le fonctionnement du corps humain. L’iode 131 se fixe dans la thyroïde, le césium137 dans les muscles, le strontium 90 dans les os. Ils peuvent y entraîner des dégâts sur les cellules voisines même si la dose délivrée à l’ensemble du corps est infime. De plus, dans le cas où des personnes sont contaminées, lorsqu’elles s’éloignent de la source de pollution, elles restent porteuses de la petite source fixée dans leur corps, dans certains cas pour des dizaines d’années. On comprend alors que la toxicité puisse être importante pour des doses très faibles en termes d’irradiation. De ce point de vue, la population concernée est énorme.L’Iode 131 perd la moitié de son activité en 8 jours et 99,9% en un peu moins de 3 mois. C’est pourquoi on peut se protéger avant une contamination annoncée en saturant la glande thyroïde par de l’iode non radioactif. Le Césium 137 perd la moitié de son activité en 30 ans et 99,9% en 300 ans. La durée de vie du strontium 90 est à peu près identique à celle du césium 137. Le MOXS’ajoute aux difficultés énoncées ci-dessus le fait que le réacteur numéro trois fonctionne au MOX, combustible préparé à l’usine de La Hague, qui consiste à mélanger à l’uranium une part de plutonium 239. Ce plutonium n’existait pas dans la nature il y a un siècle et a été produit par l’activité des humains. Il présente un danger particulier par sa toxicité très forte en cas de contamination aérienne. La dose toxique est de l’ordre du millionième de gramme et peut provoquer un cancer du poumon s’il est inhalé. De plus, il perdra la moitié de son activité en 24 000 ans et 99,9 % de son activité en 240 000 ans ! Autrement dit, cette pollution est définitive. De ce point de vue, la France a une responsabilité particulière en tant que producteur du MOX, dont une livraison devait être effectuée en mars au Japon…En conclusion, Les japonais sont très loin de maîtriser la catastrophe de Fukushima, ses conséquences portent sur de nombreuses générations et concernent au moins la population de tout l’hémisphère nord.Rendons hommage à tous les morts passés, présents et futurs du nucléaire.Mais rendons aussi hommage aux électeurs allemands du Bade-Würtemberg qui ont placé les Verts en position de prendre la présidence de la région dans le but de sortir du nucléaire.Jean-Luc VERET Président de la Commission Nationale Santé d’Europe Ecologie – Les VertsMédecin de Santé Publique, Conseiller Municipal de CaenAncien président de l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’OuestJean-Luc.veret@wanadoo.fr Portable : 06 07 68 04 89 …

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  19. Actualités

    Communiqué de presse du 21 mars 2011 Selon un sondage IFOP, réalisé du 15 au 17 mars, à la demande d’EELV, 70 % des français se déclarent favorables à la sortie du nucléaire.19 % des sondés sont favorable à une sortie immédiate.51 % est pour une sortie progressive du nucléaire, ce qui est la position d’Europe Écologie Les Verts.Seulement 30 % des personnes interrogées est favorable à la poursuite du programme nucléaire et à la construction de nouvelles centrales.Il est intéressant de noter que les électeurs du PS et du Front de gauche sont aussi favorables à la sortie du nucléaire.Ce sondage conforte donc la position d’EELV sur la sortie progressive du nucléaire et confirme la nécessité d’un grand débat sur l’énergie dans notre pays.Contrairement à d’autres sondages volontairement imprécis (tel que celui réalisé par Edf et publié ce matin) le sondage réalisé par l’Ifop permet de mesurer la part des Français favorables à une sortie progressive. Il évite le biais traditionnel du sondage EdF où opposants à une sortie immédiate et promoteurs d’une poursuite du nucléaire se retrouvent artificiellement confondus dans une majorité présentée comme hostile à une sortie du nucléaire.En posant les vraies questions, telles qu’elles se posent aux responsables de ce pays (une sortie immédiate – une sortie progressive – la continuité dans le nucléaire) on obtient des réponses sans équivoque.Jean Louis Roumégas, Porte-parole Denis Baupin, Bureau exécutif …

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  20. Revue de presse et réactions

    Etre responsable, c’est engager maintenant la sortie progressive du nucléaire Alors que le fantasme du nucléaire sûr s’évanouit, Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie- les Verts, dénonce les autres mythes nucléaires : l’indépendance énergétique, l’excellence industrielle et surtout l’impossibilité d’en sortir. …

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