1. Fessenheim : la doyenne mérite de prendre sa retraite !

    Communiqué de presse du 10 mars 2011 Le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté le 9 mars la demande de fermeture immédiate de la centrale de Fessenheim formulée par l’Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui regroupe des collectivités, des associations et des particuliers de Suisse, d’Allemagne et de France. Fessenheim, après 33 ans d’exploitation, est la plus ancienne et la plus vétuste centrale nucléaire française. Ses rejets sont au-delà des seuils autorisés par la loi sur l’eau. Les alertes de sûreté se multiplient. L’exploitant lui-même, EDF, reconnaît des défaillances concernant la sécurité des réacteurs. Il est avéré que la centrale pourrait générer une catastrophe en cas d’événement sismique. …

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  2. Sommet européen sur l’énergie : un peu d’efficacité !

    En direct de Bruxelles Pour la première fois, le 4 février 2011, les dirigeants de l’Union européenne se sont réunis pour évoquer les politiques énergétiques. Réduction de notre consommation, barrage à l’exploitation du gaz de schiste et au développement du nucléaire, investissements dans le renouvelable… Pour les eurodéputés d’Europe Ecologie – Les Verts, les résultats de ce Sommet sont bien trop maigres face aux enjeux actuels. …

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  3. Éolien offshore : l’annonce en demi-teinte qui cache les reculs majeurs du gouvernement

    Communiqué du 26 janvier 2011 L’appel d’offres sur l’éolien offshore a été lancé le 25 janvier 2011. Au bout d’un an d’attente interminable, le projet est finalement bien modeste : 3 000 MW prévus au lieu des 6 000 MW annoncés dans le cadre du Grenelle. Le tout dans un contexte global d’entraves au développement des énergies renouvelables.Le gouvernement a beau affirmer que l’appel d’offres lancé ce mardi 25 janvier pour la construction d’éoliennes en mer est ambitieux (puissance totale de 3 000 MW), les industriels et les écologistes ne s’y trompent pas.Étant donnés les reculs pour les autres énergies renouvelables, ce chiffre ne permettra pas d’atteindre l’objectif d’installation de 6 000 MW d’ici 2020. L’annonce de Nicolas Sarkozy ne doit pas cacher les attaques incessantes du gouvernement contre les énergies renouvelables, son obsession nucléaire et sa nouvelle passion pour les gaz schistes. Lire la suite …

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  4. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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  5. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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