04.07.12 Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, mes chers collègues, Les finances publiques de la France sont à ce point préoccupantes qu’en faire le constat constitue probablement l’une des rares analyses commune aux différentes travées de cette Assemblée. Et pourtant, mes chers collègues, en écoutant le chef du Gouvernement, ses propos rassembleurs, il m’est venu à l’esprit une raison de me réjouir : nous venons tout juste de tourner la page d’un quinquennat de brutalités, d’injustices et de discriminations ; d’un quinquennat où les Français-es furent sans vergogne dressés les uns contre les autres ; d’un quinquennat qui s’est achevé, ouvertement, à l’extrême-droite, sur une campagne empoisonnée de vindicte et de haine à l’égard des pauvres, des étrangers et des musulmans. Alors les leçons, ça va, c’est plutôt les excuses qu’on attend ! …