Banque de France : les députés écologistes appellent à un moratoire sur le plan de restructuration
Danielle Auroi, députée du Puy de Dôme et Michèle Bonneton, députée de l’Isère, ont reçu mercredi 24 octobre au nom du groupe écologiste les représentants de l’Intersyndicale de la Banque de France.
Alors que la Banque de France a dégagé un résultat ordinaire de 5,6 Md€ en 2011, le plan de restructuration de ses activités proposé par son Gouverneur en accord avec le Trésor envisage la suppression nette de 2.500 postes. Il organise un bouleversement du réseau territorial de la Banque de France : d’ores et déjà sont prévues la fermeture totale de ses implantations permanentes dans 20 agglomérations, la disparition de toute présence de la Banque de France dans 26 autres villes et la baisse drastique du nombre de ses agents dans 54 des 96 succursales départementales.
Ce sont notamment les activités de conseil aux TPE et aux personnes en difficultés (surendettement) qui sont ainsi gravement menacées.
L’économie à court terme pour la banque risquerait de produire un impact économique et social sur le territoire extrêmement préoccupant: c’est la fonction de service public bancaire de proximité de la Banque de France qui est en jeu.
Alors que les plus démunis et les petites entreprises sont les premières victimes de la crise économique, les députés écologistes rappellent leur attachement au maillage territorial de la Banque de France et à son action de proximité.
Un moratoire sur le plan de restructuration de la Banque semble nécessaire, afin de mener une réflexion sérieuse sur les outils financiers et bancaires du changement pour les PME et les ménages dans et pour les territoires.
Les député-e-s écologistes souhaitent qu’élus nationaux, locaux, syndicats, usagers ainsi que l’ensemble des acteurs publics du financement des ménages et des PME soient associés à cette réflexion.
Une complémentarité doit être recherchée entre la Caisse des Dépôts, la banque postale, les Banques mutualistes et coopératives, ainsi que la prochaine banque d’investissement, pour que soit garanti un service bancaire de proximité et solidaire accessible à tous et en tous points du territoire national.
je m’associe à la réflexion
Si on ne peut pas restructurer et ajuster les moyens dans ce type « d’institution », on est mal.
L’arrêt au gaspillage et avantages, c’est maintenant
Effectivement, si les pouvoirs publics continuent de mener ses salariés à Pôle Emploi alors nous assistons à un grand écart entre la « façade décrite dans les communiqués d’État » et la réalité imposée aux citoyens.
Tous les citoyens savent qu’aujourd’hui c’est le système bancaire dans son expression financière boursière qui a mis à mal tous les habitants de la planète. Rien que ça !
Est-ce un rêve que de penser que les soit disant grands cadres d’État ou de sociétés privées puissent être un jour un minimum à l’écoute du bon sens des milliards d’habitants?
Où est le but de notre vie à tous: est-ce un objectif d’ultra bénéfice financier ou est-ce le respect des droits fondamentaux à commencer par le droit au travail qui est la première marche de la dignité sociale de tout être humain?
Cordialement
Claude Richer