Avec et pour la jeunesse / Revivifier notre démocratie

Les questions de jeunesse traversent l’ensemble des politiques publiques de la région : éducation, culture, sport, économie, formation, mobilité, santé… 

Nous pouvons accompagner les jeunes dans des parcours de réussite aux côtés des acteurs de la communauté éducative. Nos réponses doivent prendre en considération toutes les jeunesses, celle qui étudie, celle qui décroche, celle qui travaille, celle qui connaît la précarité et le chômage. C’est donc avec le souci d’une totale solidarité, que la Région doit également agir pour l’amélioration de leurs conditions de vie, pour un accès à la formation et à l’emploi.

Les images véhiculées au travers des médias et des discours politiques tendent plutôt à vouloir « traiter  les problèmes de la jeunesse » qu’à imaginer la manière dont il est possible de construire avec les jeunes des réponses à leurs préoccupations. Faire le pari de la jeunesse, c’est faire avec les jeunes plus que pour les jeunes, c’est leur laisser de la place et ne pas seulement leur demander de la gagner, c’est reconnaître leurs projets, leurs questionnements et leur capacité d’engagement. Nos propositions portent ces ambitions : l’émancipation, la place accordée, la solidarité et la coopération.

Nos mesures prioritaires

1- Dialogue : conforter la conférence régionale de la jeunesse et associer les conseils de jeunes des territoires à la réflexion sur les politiques régionales pour la jeunesse, soutenir les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire dans leurs missions d’expression de la demande sociale des jeunes.

2- Lutte contre le décrochage et la précarité : généraliser la garantie jeunesse (engagement d’offrir un stage, une formation ou un emploi dans les quatre mois suivant la déscolarisation ou la perte d’emploi).

3- Transition vers l’emploi : mettre en place dans les territoires, des plateformes d’accès à des expériences transitoires vers l’emploi : faciliter l’accès aux stages, aux expériences de volontariat et de solidarité, aux montages de projets.

4- Citoyenneté et autonomie : mettre en place avec les lycées et les mouvements d’éducation populaire, une semaine d’éducation citoyenne pour tous les élèves de seconde (après l’arrêt des cours en juin) : réalisation de projets collectifs, rencontre avec des acteurs locaux, éducation à l’usage numérique et aux médias…

5- Vie quotidienne : mettre en place un tarif unique TER Centre pour les jeunes de moins de 26 ans : 8 € pour les trajets occasionnels ou 15 € pour un aller-retour.
Soutenir l’habitat autonome des jeunes, par exemple des projets d’habitats groupés.

6- Initiatives et engagements : lancer un appel à projets ‘les jeunes s’engagent pour le climat’, bonifier les subventions Id en campagne et Id en ville pour les projets associant des jeunes.

Notre démocratie n’est pas bien portante. Face à la machine institutionnelle, le citoyen se sent souvent privé de son pouvoir d’initiative ou de décision, au profit d’experts dont les avis ne seraient pas contestables. La crise démocratique se caractérise par la croissance de l’abstention lors des élections : un nombre grandissant de citoyens est en train de perdre confiance dans notre système de prise de décision et dans les élus. 

La transition écologique, sociale que nous appelons de nos vœux sera aussi démocratique. Sans les citoyens, nous ne pourrons réussir. Pour nous, à l’échelle de la Région, le bassin de vie est l’espace vécu dans lequel cette démocratie peut être la plus efficace. C’est à cette échelle que la transition écologique et sociale a déjà commencé, grâce à de nombreuses initiatives citoyennes.

Nos mesures prioritaires

1- Mettre en place dans chaque Bassin de Vie des Conseils Citoyens composés à 50 % de citoyens tirés au sort pour débattre des orientations d’aménagement et des projets portés par la Région.

2- Développer des comités d’usagers dans la culture, l’environnement, les transports, la vie associative… pour reconnaître l’expertise des utilisateurs, améliorer le dialogue dans la gestion des services publics et pour la co-construction des politiques régionales.

3- Instaurer un droit d’initiative citoyenne : obligation d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil Régional une question ou une proposition, si elle a recueilli 20 000 signataires.

4- Créer un fonds régional pour la contre-expertise citoyenne : pour permettre aux citoyens de financer des contre-expertises indépendantes afin de vérifier que les projets d’infrastructures et industriels ne constituent pas une menace pour eux-mêmes ou leur environnement.