Pour notre santé, oui à une taxe poids lourds régionale

Pour notre santé, oui à une taxe poids lourds régionale

Le 10 août dernier, l’ancien ministre des transports Frédéric Cuvillier reprenait une proposition des écologistes : l’expérimentation d’une taxe poids lourds au niveau régional. Alors que le Sénat a publié le 15 Juillet 2015 un rapport sur la pollution de l’air, à l’initiative de la sénatrice écologiste Leila Aïchi, dont le coût annuel est chiffré à 101,3 milliards, le gouvernement continue de fermer les yeux sur les conséquences sanitaires mais aussi économiques de la pollution, et refuse même tout débat. L’abandon de cette taxe poids lourd régional a des conséquences dramatiques sur notre futur région Nord Pas de Calais – Picardie qui représente près de 15% du trafic routier national. Elle compte deux fois plus de kilomètres d’autoroutes et de routes nationales que la moyenne nationale avec une conséquence claire : 280 000 asthmatiques. Ce nouveau refus d’envisager une taxe poids lourds régionale intervient après l’abandon du projet d’autoroute ferroviaire entre le Pas-de-Calais et les Landes. C’est toute vision à long-terme qui est abandonnée : notre région et la santé de ses habitants sont sacrifiées au profits d’intérêts économiques particuliers. Le refus de cette taxe poids lourds par le gouvernement constitue également une perte de ressources fiscales importante dans notre région qui en manque cruellement. Cette taxe permettrait d’investir dans les transports de la région et de les adapter aux besoins des concitoyens. Nous, écologistes, considérons que les citoyens malades n’ont pas à payer pour les pollueurs. Nous porterons donc l’instauration d’une taxe poids lourds régionale tout au long du débat démocratique des élections régionales....

Préservons le patrimoine naturel de l’Audomarois

Ce lundi 17 août, Sandrine Rousseau était dans l’Audomarois à la rencontre des acteurs qui y font vivre l’écologie au quotidien. Accompagnée de Marine Tondelier et d’Alexandre Cousin, candidats pour le Pas-de-Calais, d’Emmanuel Cau, candidat pour le Nord et vice-président du conseil régional en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, et de Laurent Fayeulle, militant EELV de l’Audomarois, elle a pu rencontrer les acteurs qui y font vivre l’écologie au quotidien.   Matinée : visite de la réserve naturelle des étangs de la Romelaëre et de la maison du marais Classé réserve naturelle en 2008 pour ses zones humides, cet ancien site d’extraction de la tourbe est un des nombreux exemples de la richesse naturelle de notre région. Il abrite en effet de nombreuses espèces protégées, notamment le faux aloes qui en est un des symboles. Au total, ce sont prêt de 300 sites et 12 000 hectares d’espaces naturels qui sont protégés dans le Nord-Pas de Calais et la Picardie. Au coté de cette richesse de patrimoine, l’atout du site est de permettre à tous de découvrir la faune et la flore, via une accessibilité handicapé poussée, et une tarification pensée en faveur des plus démunis. Une véritable valorisation du patrimoine de la région est ainsi permise, chose qui a pu être souligné par la candidate. Après-midi : rencontre avec les citoyens en lutte contre le projet de ferme-usine d’Heuringhem. A cheval sur les communes de Heuringhem et de Ecques, au sud de Saint-Omer, une ferme-usine abritant et exploitant plusieurs centaines de porcs dans des conditions sanitaires déplorables menace de s’installer. Ce projet...
Faune sauvage : sauvons le centre OISO !

Faune sauvage : sauvons le centre OISO !

La perte de biodiversité évolue à un rythme sans précédent, mille fois supérieur à la moyenne naturelle. A cette allure, près de la moitié des espèces auront disparu en 2050. Au-delà de la perte des espaces récréatifs, l’érosion de la biodiversité a et aura des répercussions sur l’ensemble des vies qui peuplent la planète. En tant que ressource alimentaire, ressource pharmaceutique et ressource industrielle, la biodiversité est à l’origine de notre vie et de notre survie. Le Montreuillois abrite une biodiversité exceptionnelle et originale avec les trois quart de la flore régionale et les deux tiers de l’avifaune. Le centre OISO, fondée en 2006 et installé progressivement depuis 2010 à Inxent au nord de Montreuil-sur-Mer, s’est donné pour missions de préserver et soigner la faune sauvage et d’informer le public sur l’avifaune sauvage locale. Le centre a accueilli plus de 650 pensionnaires en 2014. Il fonctionne avec de très faibles moyens, et est aujourd’hui menacé de fermeture. Sandrine Rousseau, en visite au centre mercredi 10 juin, s’est engagée à intervenir auprès des élus locaux et de l’Etat afin de trouver une solution pour pérenniser l’activité indispensable du centre. Par ailleurs, un appel aux dons est lancé. Vous pouvez soutenir le centre ici : http://www.association-oiso.fr/devenir-benevole.    ...
Érosion du littoral : l’exemple de Groffliers (62)

Érosion du littoral : l’exemple de Groffliers (62)

Le week-end du 21 février 2015, les grandes marées ont fait reculer la dune du bois de sapins à Groffliers (Pas-de-Calais) de plus de 5 mètres. Au total, l’association SOS Baie d’Authie estime que nous en sommes à 60 mètres d’érosion depuis octobre 2012. Ce phénomène n’est pas isolé. La majeure partie du littoral de notre région subit aujourd’hui une forte érosion, notamment le littoral dunaire. C’est le cas à Wissant ou encore à Cayeux-sur-Mer. La cause principale ? Le changement climatique qui fait monter le niveau de la mer d’un demi-centimètre par an, et accentue les phénomènes météorologiques extrêmes. Que proposons-nous ? Éviter coûte que coûte un nouveau Xynthia. Pour cela il faut bien sûr freiner le changement climatique par une politique écologique globale. Mais il nous aussi d’ores et déjà  nous adapter aux effets du changement climatique déjà engagés en renforçant certaines digues mais aussi et surtout en mettant un point d’arrêt à l’artificialisation des sols et en préservant les zones humides. Ci-dessous quelques photos de la visite sur le terrain de Sandrine Rousseau, cheffe de file des écologistes, le mercredi 10 juin.  ...
10 juin : déplacement de Sandrine Rousseau dans la Montreuillois sur le thème changement climatique et de la biodiversité

10 juin : déplacement de Sandrine Rousseau dans la Montreuillois sur le thème changement climatique et de la biodiversité

Sandrine Rousseau, cheffe de file des écologistes pour les élections régionales des 6 et 13 décembre en Nord Pas de Calais – Picardie, se rendra mercredi 10 juin 2015 dans le Montreuillois sur le thème du climat et la préservation de la biodiversité, à six mois de la conférence sur le climat de Paris. La perte de biodiversité évolue à un rythme sans précédent, mille fois supérieur à la moyenne naturelle. A cette allure, près de la moitié des espèces auront disparu en 2050. Au-delà de la perte des espaces récréatifs, l’érosion de la biodiversité a et aura des répercussions sur l’ensemble des vies qui peuplent la planète. En tant que ressource alimentaire, ressource pharmaceutique et ressource industrielle, la biodiversité est à l’origine de notre vie et de notre survie. Le Montreuillois abrite une biodiversité exceptionnelle et originale avec les trois quart de la flore régionale et les deux tiers de l’avifaune (soignée au centre OISO). Cette biodiversité est menacée à court-terme par les conséquences des activités humaines mais aussi à long-terme par le changement climatique qui produit ses premiers effets sur la région : 24 des 32 kilomètres du trait de côte sont menacés par l’érosion, et notamment la dune de Groffliers à l’embouchure de l’Authie.  – Programme de la journée Nous vous invitons à rencontrer Sandrine Rousseau lors d’un point presse à 11h30, au restaurant « Le Pot de Clape » (17 rue du Clape-en-Bas à Montreuil-sur-Mer). et à la suivre au cours de la visite du centre OISO à Inxent (7 rue de la Vallée), centre régional de soins et de sauvegarde de la faune sauvage, de 9h30 à 11h. ainsi...
Atelier d’Hénin-Beaumont – Discours de Sandrine Rousseau

Atelier d’Hénin-Beaumont – Discours de Sandrine Rousseau

Seul le prononcé fait foi.   Hénin-Beaumont, samedi 30 mai 2015 Discours de Sandrine ROUSSEAU Face aux périls, notre région a besoin d’écologie !   Chers amis,   Je suis consciente de la chance qui m’est donnée aujourd’hui de m’exprimer devant vous. Je le fais avec émotion et humilité, et je remercie chaleureusement l’ensemble des militantes et militants écologistes qui m’ont accordé leur confiance.   Après nos échanges très riches de cet après-midi, j’ai l’impression que plus une seule personne ici ne doute de l’urgence d’agir face aux périls qui menacent notre nouvelle grande région.   Nous avons fait le choix d’ouvrir le débat et je m’en félicite. Nous aurions pu, selon les usages en vigueur sous la Ve République, négocier un accord entre responsables politiques, soit en amont façon front républicain, soit entre les deux tours.   Il se trouve que ces options ne sont pas à la hauteur des périls qui nous font face. L’union pour l’union, calculette en main, ne parle plus aux électeurs. La recherche de la martingale électorale sans se mettre d’accord sur la façon de faire face à l’urgence du dérèglement climatique n’a aucun sens. Nous avons donc choisi de parler du fond, d’avoir des débats de qualité, des échanges passionnés mais respectueux.   C’est un chemin inédit et je vous remercie sincèrement, vous les représentants des associations, comme vous les membres des partis politiques d’avoir joué le jeu.   Nous y voyons sans doute déjà un peu plus clair ce soir sur nos différences et nos convergences, même s’il reste beaucoup à débattre. Ce temps de débat doit être à la hauteur des...