Ce lundi 17 août, Sandrine Rousseau était dans l’Audomarois à la rencontre des acteurs qui y font vivre l’écologie au quotidien. Accompagnée de Marine Tondelier et d’Alexandre Cousin, candidats pour le Pas-de-Calais, d’Emmanuel Cau, candidat pour le Nord et vice-président du conseil régional en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, et de Laurent Fayeulle, militant EELV de l’Audomarois, elle a pu rencontrer les acteurs qui y font vivre l’écologie au quotidien.
Matinée : visite de la réserve naturelle des étangs de la Romelaëre et de la maison du marais
Classé réserve naturelle en 2008 pour ses zones humides, cet ancien site d’extraction de la tourbe est un des nombreux exemples de la richesse naturelle de notre région. Il abrite en effet de nombreuses espèces protégées, notamment le faux aloes qui en est un des symboles.
Au total, ce sont prêt de 300 sites et 12 000 hectares d’espaces naturels qui sont protégés dans le Nord-Pas de Calais et la Picardie.
Au coté de cette richesse de patrimoine, l’atout du site est de permettre à tous de découvrir la faune et la flore, via une accessibilité handicapé poussée, et une tarification pensée en faveur des plus démunis. Une véritable valorisation du patrimoine de la région est ainsi permise, chose qui a pu être souligné par la candidate.
Après-midi : rencontre avec les citoyens en lutte contre le projet de ferme-usine d’Heuringhem.
A cheval sur les communes de Heuringhem et de Ecques, au sud de Saint-Omer, une ferme-usine abritant et exploitant plusieurs centaines de porcs dans des conditions sanitaires déplorables menace de s’installer.
Ce projet est aux antipodes du modèle agricole que nous proposons. face à la maltraitance animale, à l’élevage industriel, à la destruction de la nature par ces entrepôts à animaux, aux mauvaises conditions de travail des employés, à la pollution de l’air et des sols entraînés par de telles pratiques, à la perte d’attractivité du territoire, aux dangers sanitaires encourus par les consommateurs, Sandrine Rousseau a pu réaffirmer que l’urgence est de favoriser et développer des élevages à taille humaine, respectueux des bêtes et de l’environnement, et où les petits producteurs ne sont plus poussés à la faillite par de telles ferme-usines.
Cet avis semble partagé par les militants de l’association AIVES, citoyens riverains luttant contre ce projet. Selon de nombreuses études menées par cette association, les dangers de la ferme-usine sont nombreux pour le territoire, qu’ils soient liés aux bactéries, aux virus, ou à la contamination de l’eau.
Avec toutes les associations mobilisées contre ces grands projets inutiles et dangereux, le conseil régional se doit de porter le combat pour un changement en profondeur de notre agriculture et de notre élevage. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer ce souhait et de préciser le projet que nous souhaitons porter. Celui d’une nature à la portée de tous et humanisée, à l’image de ce que peut entreprendre la maison du marais.
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