Archives Décembre 2009
Réagir à l'urgence pour un meilleur accueil des migrants
Europe Écologie Nord-Pas de Calais dénonce fermement la décision du gouvernement de fermer les ASSFAM « Association Service Social Familial Migrants » qui interviennent depuis 60 ans dans le domaine de l’accueil et de l’intégration des migrants dans le nord. Cette fermeture va laisser un grand nombre de migrants privés d’information, d’accompagnement dans les démarches administratives et de soutien. Alors que la législation et les procédures se complexifient de plus en plus, ces missions répondent à une impérieuse nécessité pour tous les migrants.
Il faudrait au contraire élargir les compétences des ASSFAM et leurs moyens d’action pour améliorer l’accueil collectif des primo arrivants. Nous devrions aussi encourager leur création partout en France et particulièrement dans les zones de transit comme à Calais.
Par ailleurs, Europe Écologie s’associe au combat des associations humanitaires de la Région pour un accueil digne et respectueux des droits fondamentaux de la personne humaine des nouveaux arrivants et dénonce les conditions désastreuses dans lesquelles les bénévoles doivent prendre en charge les migrants à Calais, pour les protéger la nuit du grand froid. Il est de la responsabilité légale et humaine des autorités de trouver des solutions d’hébergement dignes pour ces personnes. Il n'est pas acceptable que des migrants, et parmi eux des enfants, dorment à même le sol avec des couvertures humides.
En dépit de nombreux textes de loi et conventions internationales qui visent à protéger les droits de l’enfant, il n’y a actuellement pas de réelle protection des droits de l’enfant en Europe.
Europe Écologie souhaite la mise en place d'urgence d'une législation européenne de protection des mineurs étrangers, garantissant l'effectivité de leurs droits et le respect en toutes circonstances de l'intérêt supérieur de l'enfant.
Nous soutenons donc l’appel lancé par FRANCE TERRE D’ASILE aux institutions européennes pour faire respecter les droits fondamentaux des quelques 100 000 mineurs étrangers qui se trouvent actuellement en EUROPE, et appelons l’ensemble des élus, des collectivités territoriales, des ONG, associations, syndicats à signer cet appel.