La campagne
Europe Ecologie préfère la solidarité internationale à l’identité nationale
Le 18 janvier prochain, la préfecture organise une réunion à Bordeaux dans le cadre du débat sur l’identité nationale. Alors que le sommet de Copenhague et la crise économique globale démontrent que nos problèmes et leurs solutions sont mondiaux, le gouvernement Sarkozy propose à la France un repli sur elle-même.
Les questions posées lors de ce débat sont éloquentes : Qu’est-ce qu’être français ? Quelle place pour la nation aujourd’hui ? Comment renforcer le
sentiment d’appartenance et d’intégration de tous à la Nation ? …
Jugeant cette problématique inepte et sa médiatisation dangereuse, Europe-Ecologie Aquitaine ne participera pas à ce débat nauséabond. En revanche, au débat sur l'identité nationale, nous préférons lui substituer le débat sur l'importance de la solidarité internationale.
Monique De Marco (tête de liste Région Aquitaine) et Marie Bové (tête de liste Gironde) affirmeront tout d'abord leur attachement à une forme de solidarité internationale sur notre territoire, en rencontrant le comité de soutien RESF des écoles Meunier et Noviciat, à 16h30 à la sortie de l'école primaire, 2 rue du Noviciat pour une discussion au Café L'Atmospher (12 Place Renaudel 33000 Bordeaux)
Elles y affirmeront leur soutien aux familles d'étrangers sans papiers soutenues par le Réseau Éducation Sans Frontières, et mettront au point avec le comité le prochain parrainage d'une famille sans papiers.
La journée se poursuivra par une réunion-débat sur la solidarité internationale à 19h00 au local de campagne d’Europe Ecologie (13, Rue Chai des Farines à Bordeaux)
Lors de ce rendez-vous démocratique, Lucien Brueau, spécialiste écologiste de la coopération décentralisée, interviendra en direct par internet d’Addis Abeba en Ethiopie.
Encore négligée par le Conseil Régional actuel, la solidarité internationale est un principe essentiel du programme d’Europe-Ecologie Aquitaine pour les prochaines élections régionales. Notre projet est d’octroyer plus de moyens pour mieux agir, ici et là-bas, afin de construire ensemble des échanges solidaires et démocratiques.
Le 18 janvier, nous détaillerons nos propositions et débattrons avec tous les citoyens convaincus que la solidarité internationale doit primer sur l’identité nationale.
