Visite de la maison d’arrêt de Nîmes avec l’OIP

Le 21 décembre 2013 Christophe Cavard a visité la maison d’arrêt de Nîmes en réponse à l’interpellation de la section gardoise de l’observatoire international des prisons (OIP).

Après un entretien avec le directeur de l’établissement, il a visité les différents secteurs de la maison d’arrêt, a échangé avec des détenus ainsi qu’avec les personnels.

L’établissement pénitentiaire subit une surpopulation de près de 200 % et un manque de moyens pour son entretien rendant les conditions de vie particulièrement difficiles.

Christophe Cavard va saisir la Ministre de la Justice sur la situation d’urgence à partir du compte rendu de sa visite (temoignage-c-cavard-oip)  et prévoit une nouvelle visite de l’établissement prochainement pour mieux informer et alerter sur les conditions de détention en France qui appellent de meilleurs programmes en faveur des droits fondamentaux des détenus et de leur réinsertion.

Midi Libre – Nîmes 22 décembre 2013

Nîmes : l’Observatoire des prisons veut saisir le tribunal

CATHY ROCHER
Christophe Cavard (à droite) a rencontré le groupe local samedi 21 décembre de l’OIP à la prison.
Christophe Cavard (à droite) a rencontré le groupe local samedi 21 décembre de l’OIP à la prison.(PHOTO C. .)

L’état de la maison d’arrêt de Nîmes, cadre de la surpopulation carcérale, inquiète l’Observatoire des prisons et de nombreux élus dont le député Europe Ecologie Les Verts Christophe Cavard qui s’est rendu dans ce lieu samedi 21 décembre.

Dénonçant la surpopulation à la maison d’arrêt de Nîmes et « les conditions inadmissibles de détention », l’Observatoire international des prisons (OIP) compte déposer un recours devant le tribunal administratif. Bernadette Jonquet, François Py et Anne Basas, du groupe local de l’OIP, déplorent une surpopulation de 200 % à la maison d’arrêt de Nîmes et réclament des travaux.

Réfection des parloirs attendue

« La précédente directrice de la maison d’arrêt (Christine Charbonnier qui a rejoint Arles, NDLR) avait parlé d’une réfection des parloirs et de la création d’un lieu accueil parents-enfants. Aujourd’hui, plus personne n’en parle… », constate Bernadette Jonquet. « Le parloir, c’est une grande pièce de 50 m2 toute en longueur. Lors des visites, 80 personnes y sont entassées autour de petites tables, témoigne un bénévole de l’OIP. Voir son père en prison et se retrouver dans ce lieu sans aucune intimité, c’est un choc pour ces familles… C’est plus qu’impressionnant, c’est inquiétant. »

Saisir la juridiction admnistrative

Citant l’exemple de Marseille, les bénévoles nîmois de l’OIP rassemblent aujourd’hui des témoignages, alertent les élus et comptent saisir la juridiction administrative à Nîmes. Samedi 21 décembre, à leur demande, Christophe Cavard, député Europe-Écologie-Les Verts, a visité la prison. « Les cellules sont surchargées, confirme l’élu. J’ai vu une armoire couchée au sol sur laquelle était posé un matelas… C’est le système D. Chacun fait comme il peut dans ce milieu carcéral. Le quotidien des surveillants est difficile. Cette prison n’est plus adaptée. La maison d’arrêt de Nîmes est une priorité. »

 

 

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