Les délégués du Préfet travaillent à la réussite des deux zones de sécurité prioritaire nîmoises

Le sociologue André Domergue a retracé l’histoire de l’immigration dans le département aux côtés d’Eddie Pons qui « croquait  » la soirée
 
Sandra Solinski, suppléante de Christophe Cavard, et Bérengère Noguier, ont répondu à l’invitation des délégués du Préfet pour les secteurs concernés par les deux zones de sécurité prioritaires (ZSP) du Gard, lundi 3 décembre à Nîmes. Ces derniers étaient à l’initiative d’un dîner convivial auquel ils avaient convié de nombreux acteurs de la ville dans les locaux de l’Association Samuel Vincent. Ce fut une occasion de rencontre et de partage d’expérience de la vie dans les quartiers Nîmois avec le Préfet, des intervenants associatifs de la politique de la ville, des représentants des comités de quartiers, et de services publics locaux. 
Les politiques à l’initiative du ministère de l’intérieur et celles du ministère délégué à la ville doivent s’accorder pour une volonté d’améliorer les conditions de vie dans des quartiers ou les habitants se disent abandonnés.
 
« Repenser totalement la place des habitants » dans le cadre de la réforme de la politique de la ville, c’est une volonté partagée avec François Lamy, qui disait le 23 novembre dernier: « cette concertation en cours pour la réforme de la politique de la ville c’est aussi et surtout l’occasion de repenser totalement la place des habitants car ils sont au coeur du processus. Ce sont eux les meilleurs représentants de leur quartier et de leur quotidien. Ce sont eux les meilleurs experts car ils sont les usagers de leur territoire. Si on ne leur en donne pas les moyens, si on ne leur créé pas l’espace suffisant, on ne peut pas leur reprocher de ne pas s’impliquer plus. Je veux que la réforme de la politique de la ville marque sur cette question de la participation des habitants un tournant décisif. Je veux que les habitants deviennent des acteurs à part entière dans les territoires, aux côtés de l’Etat et des collectivités. C’est, j’en suis convaincu, la condition première du rétablissement de l’égalité républicaine dans ces quartiers ».
 
Reste à créer les conditions de cette participation, au quotidien et sur le long terme pour restaurer la confiance.
 
 

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