Bien vivre dans la ville, dans les quartiers, dans l’agglomération
Nos choix politiques en matière d’aménagement du territoire, du centre ville de Quimper aux communes de QBO, ainsi que ceux en matière d’habitat doivent tenir compte du dérèglement climatique, de l’épuisement des ressources, du coût de l’énergie, de la gestion des déchets, de la préservation des terres agricoles mais aussi du devoir de loger les plus démunis, de réinstaller des services dans les petites centralités rurales pour équilibrer le territoire. Nous savons qu’un tel projet nécessite l’engagement des habitant.e.s pour faire vivre ensemble ce qui réinvente les « communs » à travers des projets d’intérêt général. C’est pourquoi, nos engagements répondent à des principes directeurs nouveaux :
- privilégier la réhabilitation de l’existant avant de construire du neuf
- prioriser l’occupation des friches urbaines et des interstices non bâtis
- faire un état des lieux allant du bâtiment au territoire communautaire
- mutualiser les équipements et les services autant que possible
- sanctuariser les secteurs de biodiversité, les zones de captage d’eau, les terres agricoles, transformer les terres en friche en terres agricoles
- réaliser nos constructions autant que possible avec des matériaux locaux ( bio-sourcés ou géo-sourcés ) et des végétaux endémiques
- établir une altitude minimum pour les constructions neuves se situant en zone à risque de montée des eaux
- développer les possibilités de dissocier le foncier et le bâti à la fois pour maîtriser le foncier et pour diminuer le coût de l’habitat aux bailleurs sociaux et aux locataires
Bien vivre dans la ville, dans les quartiers, dans l'agglomération
54. Construire du logement pour tous
Le territoire de QBO est de plus en plus soumis au « mitage foncier » faute d’orientations d’aménagement réalistes en terme démographique ( prévisions de constructions largement supérieures aux besoins ).
Depuis 2008, l’agglomération quimpéroise se caractérise par une évolution démographique moins soutenue (+0,44%) que lors de la période précédente ( + 0,5 % par an). A l’échelle du territoire, la dynamique de population est l’apanage des communes périurbaines. Plonéis, Pluguffan et Landrévarzec connaissent les taux de progression les plus élevés. A l’inverse, la ville centre voit sa population légèrement infléchir (-0,1%). Afin de retenir les ménages avec enfants dans la ville, nous créerons un outil public de construction. La construction de logements ne peut être laissée aux seuls promoteurs privés. Cet état de fait participe de l’augmentation des loyers. Pour remédier à cela, nous nous doterons d’un outil public de construction de logements destinés à la location. Nous nous appuierons sur les compétences des organismes de logement social, dans l’objectif de produire des logements à loyer intermédiaire pour les revenus moyens, et de maîtriser le foncier en installant les nouvelles habitations dans les « interstices » urbains.
Nous poursuivrons une politique active de construction de logements sociaux en privilégiant les organismes publics HLM, l’OPAC et Finistère Habitat, en limitant sa « concession » à la promotion immobilière privée.
Prenant en compte le taux de satisfaction à 26 % des demandes de logements sociaux en 2016, et la production très insuffisante d’hébergements et de logements très sociaux, pour les ménages ou personnes en situation très difficile, nous mettrons la priorité au développement du parc social qui doit correspondre à la diversité des besoins et des ressources des ménages. Près d’un demandeur externe au parc sur deux dispose de revenus inférieurs à 40% des plafonds autorisant les prêts pour la construction de logements sociaux. Concrètement, il faut construire davantage de logements très sociaux à bas loyers ( PLAI ).
Les plans de rénovation urbaine à Kermoysan ont certes renouvelé le parc social mais les démolitions ne sont jamais compensées par un nombre équivalent de constructions. Des logements sont vendus alors qu’ils sont financés et pourraient être loués à bas prix. La pénurie résulte de cette politique de renouvellement qui a finalement participé à la fragilisation du quartier ( le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté a augmenté contrairement à l’objectif de mixité sociale affiché ).
55. Mobiliser le parc privé à vocation sociale
L’opération « cœur de ville » sera poursuivie : l’objectif de 350 logements réhabilités grâce à des aides aux travaux pour les propriétaires en contrepartie de baux locatifs sociaux sera complété par l’engagement de la ville dans une démarche de Logement d’Abord (ambition de diminuer de manière significative le nombre de personnes sans domicile d’ici 2022, en privilégiant des solutions pérennes de retour au logement, plutôt que la multiplication de réponses d’hébergement de court terme.) Nous répondrons à l’appel à projet dès le mois d’avril pour bénéficier de ce partenariat avec l’État qui permet de mobiliser des moyens humains supplémentaires.
56. Habiter les logements vacants, transformer les surfaces vides en habitations
QBO dispose de près de 4 800 logements vacants, soit 9 % de son parc (8% en Cornouaille). La part de cette vacance progresse et est notamment liée à une mobilité de plus en plus importante des ménages et une inadéquation entre les aspirations des ménages et la localisation ou la nature des logements disponibles.
Les logements vacants, en majorité des logements anciens (40% construits avant 1948), sont concentrés sur la ville de Quimper (84%).
La part de la vacance longue durée (de plus de 3 ans) représente 31% de la vacance totale. Ces immeubles vacants sur une longue période nécessitent des travaux de réhabilitation importants pour une remise sur le marché. Contre la vacance, l’opération « Quimper, cœur de ville » prévoit une prime de sortie de vacance en mesure incitative. Parallèlement, une taxe sur les logements vacants depuis plus de un an sera instituée pour inciter les propriétaires à remettre leurs biens en location tout en les accompagnant pour identifier les aides, notamment les opérateurs d’intermédiation locative. ( L’intermédiation locative est un système qui permet, grâce à l’intervention d’un tiers social (opérateur, organismes agréé par l’État ou association agréée par l’État), de sécuriser et de simplifier la relation entre le locataire et le bailleur. Elle repose sur un principe solidaire : les logements sont loués à des ménages en grande précarité, sortant par exemple des dispositifs d’hébergement et ne trouvant pas de logement sur le marché. Le propriétaire a la garantie du paiement des loyers, du bon état du logement à la sortie, de l’accompagnement du locataire tout au long du bail )
Si nécessaire, nous userons du droit de préemption, notamment pour ceux en mauvais état pour les transformer en logements conventionnés ou sociaux, après rénovation.
57. Rénover les logements existants et résorber l’habitat insalubre
Nous déploierons un plan de rénovation sans augmentation du coût total du logement. Les copropriétés privées et fragilisées et le logement social en seront les priorités.
4 % du parc privé de Quimper relève du logement « insalubre » ou « indigne ». Nous accompagnerons les propriétaires en grande difficulté financière en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre pour permettre les sorties d’insalubrité et d’habitat dégradé de propriétaires occupants impécunieux ou de locataires victimes de ces situations d’indignité ou d’indécence dans des situations où les financements de l’ANAH ne sont pas mobilisables dans l’urgence.
Les copropriétés constituent 25 % du parc de logements de QBO (735 copropriétés, 13 950 logements), essentiellement sur la ville de Quimper. Plus de la moitié d’entre elles peuvent être qualifiées de fragiles. La Ville accompagnera les copropriétaires pour éviter ces situations en proposant des formations en amont des dégradations et des aides techniques aux travaux à réaliser.
Nous mettrons en place une expérimentation du « permis de louer » ( label garantissant la qualité du logement ) : suite à un diagnostic sur un périmètre défini, la Ville délivrera un « permis de louer », accompagné d’une prime aux bailleurs.
58. Faciliter et rendre transparente l’attribution des logements sociaux
Afin de garantir une équité de traitement des demandeurs, une égalité et une amélioration de l’accès au parc locatif public, de faciliter la mobilité au sein du parc d’habitations, de renforcer la mixité sociale, nous réformerons le système d’attribution des logements sociaux, mettrons en place la publication d’annonces pour les logements disponibles afin de permettre le déménagement pour les personnes qui souhaitent un logement plus petit ou plus grand. Les logements adaptés aux personnes en situation de handicap seront proposés dès leur vacance.
59. Favoriser la rénovation énergétique et la réduction des consommations d’énergie dans l’habitat
L’habitat constitue le premier secteur de consommation d’énergie. Pour QBO, cela représente 35% des consommations d’énergie. Ce sont notamment les secteurs périurbains et ruraux qui sont les plus énergivores et cela en lien avec la représentation de l’habitat individuel dans ces territoires.
Le service Habitat de QBO, l’Espace Info Energie, la plate-forme de rénovation de l’habitat Réseau Tynéo, conseillent et orientent les particuliers. Ils seront confortés dans leurs missions et sollicités pour aller via une équipe mobile vers les habitant.e.s qui sont les plus exposés à la fracture énergétique en milieu périurbain et rural. Un fonds « énergie pour tous » pourrait être créé en partenariat avec le Conseil départemental, la région et du mécénat comme à Rennes.
60. User du droit de préemption.
La ville peut acquérir un bien de manière prioritaire en particulier quand celui-ci représente un intérêt public. Cela permet de limiter la spéculation immobilière et de réserver des emplacements pour des projets publics et d’habitat. Cela peut concerner aussi des activités commerciales et permettre à la ville de favoriser leur implantation.
61. Favoriser l’habitat coopératif
Chacun doit pouvoir choisir son type d’habitat. L’habitat coopératif permet de mutualiser des parties et services collectifs comme les buanderies, les jardins. Il permet aussi de s’affranchir du recours à un promoteur. Ces opérations seront menées avec un cahier des charges précis garantissant la mixité sociale et l’attribution transparente du foncier.
62. Doubler la capacité des logements d’urgence, accueillir dignement les exilés, soutenir les associations
Nous doublerons la capacité municipale d’hébergement d’urgence, en particulier CHRS (en favorisant l’utilisation des locaux publics inutilisés) et faciliterons la fluidité des parcours de l’hébergement d’urgence vers le logement de droit commun. Tous les outils juridiques seront mobilisés : minoration de bas de quittance, baux glissants et développement du lien entre les services municipaux logement et hébergement.
Les associations qui œuvrent pour l’accès au droit au logement, à l’accueil sans discrimination, à la recherche de foncier pour un usage solidaire seront considérées comme des partenaires et soutenues par la Ville.
63. Respecter le Schéma départemental d’accueil pour les gens du voyage
QBO a les moyens de se conformer aux recommandations du Schéma concernant l’aménagement d’une nouvelle aire d’accueil. Son implantation sera déterminée en toute concertation. Certaines personnes souhaitant se sédentariser, la Ville proposera l’aménagement de petites parcelles avec un bâtiment collecti
64. Plus de proximité et d’accessibilité pour les services aux habitant-es
Les mairies de quartier d’Ergué Armel et de Kerfeunteun seront transformées en maison des services publics, comme à Penhars, afin de faciliter l’ensemble des démarches administratives municipales. Nous travaillerons à élargir les horaires d’ouverture en lien avec les représentants du personnel (bibliothèques, piscines, guichets publics…)
65. Des moyens pour davantage de convivialité dans les quartiers
Les habitants et leurs associations doivent pouvoir trouver du soutien pour organiser des initiatives comme les fêtes de quartier, les vide-greniers, ce qui vise à animer leur quartier. L’aménagement des espaces publics dans les quartiers sera revisité pour permettre davantage les rencontres et la cohabitation de différents usages.
66. Une ville toujours plus belle et agréable à pied
Nous constatons dans certains quartiers que l’espace public n’est pas toujours aussi propre et entretenu quand dans le centre ville. Un effort conséquent dans tous les quartiers sera mené en matière de propreté urbaine, d’animation de l’espace public par l’implantation de mobiliers urbains, d’accroissement des espaces verts qui pourront être partagés avec les habitants. Nous travaillerons à un aménagement des bords de l’Odet qui permettra de se promener sur une passerelle en bois paysagée au-dessus de l’eau du Pont-Firmin au Cap-Horn. Des itinéraires piétons valorisant nos sites remarquables seront conçus et signalisés.
Le confort des rues pavées fera l’objet d’un suivi et d’une amélioration régulière.
67. Rénover et améliorer notre patrimoine
Notre patrimoine communal ne doit plus faire l’objet de délégation aux investisseurs privés.
Dès le début du mandat, nous ferons le nécessaire pour conserver ce qui n’est pas encore vendu et adopterons un plan d’investissement sur 10 ans et des mesures d’urgence pour les écoles, les équipements sportifs et culturels en privilégiant la réhabilitation de l’existant et envisagerons la construction d’équipements si l’état des lieux en démontre la nécessité.
Le Théâtre Max Jacob sera rénové avec la vocation d’accueillir de multiples expressions artistiques. Un nouveau centre culturel dédié à la science et en particulier au Vivant sera un de nos grands projets.
68. Valoriser les engagements des personnes « retraitées » actives
Nous voulons reconnaître et valoriser l’apport des personnes retraitées« actives ». Parce qu’elles/ils sont une force vive de notre territoire, pour les retraité.e.s qui souhaitent poursuivre leur engagement social et pratiquer des activités, nous valoriserons le bénévolat et l’engagement civique, adapterons l’offre culturelle, sportive et de loisirs, et harmoniserons l’offre de l’ARPAQ avec les autres communes de QBO.
69. Veiller au bien-être des personnes âgées
Dépendance, isolement, grande précarité, sont les enjeux de la politique envers les personnes âgées. La compétence du Conseil départemental en la matière est évidemment à prendre en compte dans la définition des priorités de la ville. Nous définirons en partenariat avec les associations et les instances concernées les besoins et les projets à construire.
70. Créer les conditions du maintien à domicile
Le maintien à domicile des personnes âgées qui le souhaitent et dont la santé et les conditions de vie le permettent doit être encouragé et soutenu par la ville : par un soutien accru aux associations, la professionnalisation des intervenants, le développement de logements et équipements adaptés, par la création d’une plateforme de services (restauration, loisirs, soins, aide à domicile). Nous favoriserons les projets innovants comme les logements regroupés à services partagés, les logements inter-générations, les appartements regroupés, les foyers logement avec offres de soins, …
71. Des quartiers vivants
Les quartiers bénéficient d’une certaine mixité d’activités et de services. Nous la conforterons quand elle existe et la favoriserons là où c’est possible : implantation de locaux d’activité commerciaux, artisanaux, logements, achats de fonds de commerce si nécessaire en privilégiant les activités en lien avec la transition écologique de Kemper.
72. Inclure la protection animale dans la politique de la ville
Dans le cadre du respect du bien être animal, nous nous engageons à inclure la protection animale dans la politique de la ville et nous prévoirons une ligne budgétaire à cet effet. Nous soutiendrons une politique de stérilisation des chats errants en partenariat avec des associations de protection animale telles que la SPA ou encore l’ABRAQ (association des bénévoles du refuge animalier de Quimper). Nous encouragerons également toute action de sensibilisation à l’éthique animale.
73. Soutenir le commerce de proximité
Nous interdirons toute nouvelle implantation ou extension de grande surface. Nous favoriserons la revitalisation du commerce de proximité car c’est un facteur de lien social et de dynamisme pour toute la ville. Nous nous opposerons à toute installation qui conforte l’achat sur internet et qui pourrait nuire aux commerces de proximité. Pas d’Amazon sur QBO.
74. Travailler à l’accessibilité pour tous
Nous mènerons une politique active d’intégration des personnes en situation de handicap dans l’emploi et les loisirs. Nous amplifierons et accélérerons la mise en accessibilité de tous les équipements publics, des espaces publics et des commerces, fondée sur un plan pluriannuel de mise en accessibilité. Une attention particulière sera portée à l’accessibilité des transports publics et à la continuité des cheminements.
La participation des associations de personnes handicapées aux commissions d’accessibilité pour chaque projet urbain sera accrue.
75. Remettre de l’humain au cœur de l’habitat public
En lien avec les organismes de logement social, nous augmenterons la présence publique, notamment en subventionnant le retour des gardiens-concierges dans les habitats publics. Les organismes de logements sociaux sont des acteurs incontournables et actifs du fonctionnement dans les quartiers d’habitat social. Nous serons attentifs à ce que les organismes HLM améliorent le dialogue avec les associations de défense des locataires.
76. Rompre avec la démagogie et le système sécuritaire
Nous avions la chance d’habiter une ville épargnée des dérives sécuritaires qui malgré leur prolifération partout ailleurs n’ont pas de réels impacts sur le sentiment de sécurité des personnes. Dans les villes qui ont pris cette option, c’est l’escalade et rien ne change vraiment. Les moyens affectés par l’équipe actuelle sont disproportionnés par rapport aux besoins en terme d’urgence. Nous les réorienterons afin d’assurer par des professionnels plus d’éducation, de prévention, de médiation de jour et de nuit pour que Kemper se distingue comme ville du « bien vivre ensemble » et non pour une police armée qui doit rester compétence et dépenses d’État. Nous soutiendrons toutes les formes de solidarités initiées dans les quartiers.
Concernant les troubles du voisinage, le stationnement, la circulation urbaine, l’occupation du domaine public, surveillance de la propreté et de la pollution, les agents municipaux seront confortés dans leurs missions de veille sur le territoire et de tranquillité publique.
Nous organiserons en début de mandat les États Généraux du « bien vivre ensemble »
77. Exiger de l’état qu’il garantisse la sécurité des habitants
Nous agirons particulièrement pour le retour des commissariats de proximité.
78. Veiller à l’égalité des droits des femmes
Comme employeur public, nous veillerons à être exemplaire dans l’accès des femmes aux responsabilités afin de tendre à la parité et de favoriser l’égalité professionnelle. Les projets professionnels et associatifs portés par des femmes seront privilégiés. Nous favoriserons les pratiques sportives mixtes entre filles et garçons (établissement de critères précis notamment mixité filles garçons dans les financements). Nous veillerons particulièrement à la situation des femmes victimes de violence et élaborerons avec le CIDFF ( Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles ), le Centre de Planification et d’éducation Familiale, la fondation Massé Trévidy, les associations d’aide aux victimes comme Agora Justice et les associations féministes une plate-forme d’information pour l’accès aux droits et aux soutiens.
Une cellule de veille au sein de la collectivité sera créée pour prévenir toute forme de harcèlement et de violences dont pourrait être victime les personnels.
79. Redéfinir les besoins et la répartition des subventions aux clubs et aux associations sportives
Le sport contribue à la santé et à l’éducation, c’est pourquoi nous voulons soutenir au mieux toutes les pratiques, renforcer l’accessibilité de tous aux équipements et aux espaces sportifs, soutenir et accompagner les clubs y compris vers le haut niveau, faire de Quimper une ville sportive.
Un audit sur les moyens attribués aux pratiques sportives sera réalisé. Le budget sera réévalué ainsi que les moyens humains au sein du service et des éducateurs. notamment par la possibilité pour tous les scolaires de bénéficier sur les temps scolaires, péri-scolaires et extra-scolaires d’une éducation sportive régulière et diversifiée. Le nombre d’ETAPS ( Éducateur Territorial des activités physiques et sportives ) sera réévalué en conséquence.
Nous généraliserons les contrats d’objectifs avec les clubs et associations subventionnées en y introduisant un axe fort concernant l’accès de tous aux pratiques sportives, féminines en particulier ( pas de club féminin à Penhars ) et personnes en situation de handicap.
Afin de mettre en œuvre cette politique d’activités physiques en faveur du bien-être et de la santé, nous mettrons en place un dispositif d’information en concertation avec les acteurs de la santé et ceux du sport.
Une vélo école sera créée afin de permettre à tous les enfants de savoir rouler à vélo en ville comme c’est le cas pour le « savoir nager ».
80. Organiser et rationaliser l’utilisation des équipements sportifs
Avec les associations sportives, les clubs et les écoles, une concertation sur les besoins et l’utilisation des équipements sportifs sera engagée.
Les réponses sont à envisager sur plusieurs échelles de territoire : de la commune au département en passant par la Cornouaille.
Dans le cadre de cette concertation, pourrait être évoqué un partenariat avec Brest pour inclure le planning des matchs de l’UJAP au sein de l’Arena brestoise. ( Chalons et Dijon pratiquent ce genre de mutualisation )
Dans le même esprit, le plateau sportif du Lycée de Cornouaille pourrait faire l’objet d’une restructuration conjointe ville-région afin d’en mutualiser l’usage.
Des installations sportives en accès dans l’espace public seront envisagées : nouveaux skate park, city stade, ( aménagement avenue de la Libération, Parc de Kerlic, Providence, Braden ). Un parc vert et santé pourrait être aménagé en prolongement
des terrains sportifs de Penvillers.
Le projet d’une nouvelle piste d’athlétisme sera élaboré par les acteurs concernés.
Une charte d’utilisation des équipements sera mise en place pour favoriser leur plein emploi et satisfaire le plus grand nombre d’usagers pas seulement les licenciés ou adhérents )
L’aménagement d’une centaine de kilomètres cyclables en sécurité sur QBO permettra à chacun-e de pratiquer un sport du quotidien, utile à ses déplacements urbains.
Une convention pour l’utilisation de la falaise de Troheir par les Grimpeurs de l’Odet sera signée en début de mandat. Un nouveau mur pourrait être envisagé dans la Halle des sports de Kerfeunteun.
Dans le cadre de l’aménagement d’un nouveau quartier au Corniguel, l’installation d’une nouvelle base nautique y sera étudiée en concertation avec le club et selon les possibilités du plan d’eau. Les locaux actuels pourraient être mutualisés entre d’autres clubs qui n’en bénéficient pas actuellement.
81. Les équipements sportifs : Engager leur rénovation
Un Plan Pluriannuel d’Investissement de rénovation du patrimoine municipal sera élaboré qui comprendra les équipements sportifs. Il s’agira de réhabiliter certaines salles comme la salle Michel Gloaguen mais aussi de moderniser les équipements intérieurs. Le plan de rénovation pourra intégrer des lieux de vie dans certains équipements qui s’y prêtent.
82. Lancer un plan piscine
L’agglomération est la bonne échelle pour traiter cette question, il s’agit d’investissements coûteux dont l’utilisation peut être mutualisée. Nous agirons pour assurer la rénovation de la piscine Kerlan Vian et pourrions envisager la création d’un bassin de plein air ainsi que d’une fosse aquatique dans un site naturel approprié.
Une étude pour le chauffage de l’eau grâce à la chaleur des eaux grises sera lancée pour que cette solution soit intégrée à la rénovation de Kerlan Vian.
83. Faire de la culture pour tous et partout
L’accès aux droits culturels, à l’art, à la création, sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, la déclaration de l’Unesco sur la diversité culturelle, ou encore la convention Unesco sur le patrimoine immatériel.
C’est sur la reconnaissance de ces «droits indispensables à la dignité et au libre développement de la personnalité», et sur la place des habitant.e.s au cœur du projet que nous envisageons notre réflexion sur une politique culturelle pour tous et toutes, et co-construite dont la finalité est de faire humanité ensemble, en utilisant au mieux l’argent public. Nous avons de nombreux atouts : des structures existantes culturelles et socio-culturelles très ouvertes sur la ville, une vitalité associative qui rayonne au-delà de QBO et des habitant.e.s réactifs.ves aux nombreuses propositions. Nous nous engageons à développer l’éducation artistique, les projets culturels participatifs et à créer de nouveaux équipements innovants ( Théâtre Max Jacob, Centre scientifique d’histoire naturelle ).
84. Politique culturelle et éducation populaire, en complémentarité
Les MPT, MJC et Centres sociaux de la ville ont été à l’origine de politiques culturelles fortes encore développées aujourd’hui ( Très Tôt Théâtre, Les Polarités, l’école de Cirque, Hip Hop New School, un Air de Liberté ) Il faut permettre ces dynamiques porteuses de projets ambitieux d’éducation et de pratiques artistiques et culturelles. Nous serons attentifs aux besoins notamment pour les formes artistiques et pratiques culturelles émergentes.
85. Soutenir fortement les pratiques artistiques et culturelles
La culture, la création sont des leviers d’émancipation, de découverte et de remobilisation. Elles peuvent concourir à la lutte contre les inégalités, l’isolement, l’échec scolaire.
Nous voulons faire des pratiques le cœur même de notre politique culturelle. Il s’agira d’encourager les pratiques artistiques et culturelles dans les équipements actuels à des tarifs revus à la baisse. La mise en œuvre du Projet éducatif local sera l’occasion d’encourager la pratique des enfants en maintenant une exigence de qualité. L’apprentissage d’un instrument sera encouragée par davantage d’interventions du Conservatoire dans les écoles.
86. Développer la culture du livre, lire et écrire
Nous conforterons le rôle des médiathèques en tant qu’espace de proximité, en lien direct avec les habitants des quartiers. Résidence d’écrivains, soutien à l’édition indépendante, à la librairie, aux associations, création d’événements ( comme l’Odyssée des mots ou Atlantide à Nantes ) Nous donnerons les moyens aux médiathèques pour faire lire les jeunes. Nous impulserons dans le cadre de QBO un contrat-territoire-lecture (CTL), dispositif de conventionnement État-collectivités qui peut s’avérer très utile pour lancer des actions en faveur du livre.
87. Permettre la réalisation des droits culturels et l’accès à la culture
La culture bretonne doit être vivante avec le « Cornouaille » temps fort et incontournable de l’été, les bagadou et les cercles mais également la création contemporaine.
Ainsi, la formation, la création, les représentations et les expositions ( Théâtre de Cornouaille, Musée des Beaux Arts et Musée Breton ) doivent être accessibles à toutes et tous. Pour cela, il faut lever les difficultés financières ainsi que celles liées à des situations de handicap.
Accessibilité pour les personnes en fauteuil dans tous les équipements culturels, spectacles avec traduction en langue des signes, en audiodescription…accès à la formation et à la création pour toutes les situations de handicap.
Pass culture en tarifs solidaires, réductions voire gratuité pour certains publics ( moins de 12 ans, jeunes entre 18 et 25 ans, personnes au chômage, bénéficiaires de minima sociaux… ) gratuité ou réductions ponctuelles ( en fonction des structures ) Partenariat avec le CCAS, les associations humanitaires.