Comment conjuguer déploiement des technologies sans fil et protection de la santé à Paris ?  Que pourrait faire un maire du 5e vraiment concerné par ces questions ? Quelles avancées apporte la proposition de loi écologiste sur les ondes, en débat au Parlement ?

Pour en débattre, rendez-vous:

Les ondes électro-magnétiques sont aujourd’hui classées comme potentiellement cancérigènes par l’Organisation Mondiale de la Santé. Et si des débats agitent les milieux scientifiques sur ce sujet, ils ne portent plus sur la possibilité d’effets, mais sur les niveaux d’exposition acceptables. On est là en pleine situation d’application du principe de précaution.

Les technologies de communication sans fil rendent de multiples services : il ne s’agit aucunement de s’y opposer. Mais pourquoi seulement quelques antennes de forte puissance alors qu’un réseau dense et mutualisé de petites antennes offrirait un meilleur service et ferait disparaitre tout risque sanitaire ? Pourquoi agir dans le dos des habitants alors que l’information du public est inscrite dans la Constitution ? La réponse est hélas simple : c’est l’intérêt des opérateurs, et la mairie de Paris n’a pas suffisamment pris ses responsabilités jusque-là.

De ce fait, aujourd’hui, une antenne-relais peut être posée sur votre toit sans que l’on interroge ni même informe les premiers concernés : vous. C’est arrivé en 2013 rue Nicolas Houël ; et c’est en cours rue Censier, avec dans les deux cas la présence d’une école ou d’une crèche aux abords immédiats du site.

Pour vivre mieux dans le 5e, il est impératif de changer de changer ces pratiques : qu'il s'agisse d'antennes-relais, de logement, de services sociaux, la transparence des débats doit être totale, et les habitants pleinement associés aux décisions qui les concernent.