7e de liste.

Journaliste indépendant, documentariste, créateur du Salon du livre d'Amérique latine, directeur artistique de nombreux festivals en France et à l'étranger. Entre 2010 et 2012 il a été libraire dans le Ve. Franco-argentin, habite le quartier depuis 16 ans, père de deux enfants.

" La situation de la culture dans notre arrondissement est préoccupante : les commerces culturels indépendants (cinémas, théâtres, galeristes, encadreurs, relieurs, et bien sûr  libraires) sont très fragiles ; l’entretien du patrimoine n'est pas toujours satisfaisant, et les écoles n'en tirent pas suffisament parti ; les pratiques amateurs sont menacées par le prix de l'immobilier ; les bibliothèques ont trop peu de relations avec les librairies indépendantes... Même les kiosques à journaux semblent menacés de disparition ! Mais où trouverait-on alors la presse quotidienne et les revues ? Ils participent de la vie du quartier.

Librairies, éditeurs,  galeries d’art, cinémas d’art et d’essai, théâtres, artistes professionnels et amateurs, constituent le patrimoine intellectuel de l’arrondissement. Ils ont besoin d’être à ce titre davantage soutenus par la mairie. La fermeture ou le départ de librairies sont encore des phénomènes courants. Quant au projet de loi prévoyant un plafond de loyer pour les librairies devrait être élargi aux autres commerces culturels indépendants.

Le patrimoine foncier de la ville de Paris est important (7 870 immeubles en propriété soit 9 % du parc immobilier parisien) et pourrait être davantage mis à disposition à loyer modéré pour ces activités peu lucratives mais essentielles à la vie du quartier. La Semaest a conduit un certain nombre de projets mais insuffisamment et sans plan d’ensemble. Les locaux inoccupés en « pied » d’immeuble pourraient être mis à disposition d’associations cherchant en vain des lieux de réunion à tarif raisonnable, notamment pour les pratiques amateurs.

Les idées à mettre en œuvre ne manquent pas. Le 5e a besoin d'une véritable politique culturelle, et la vigilance est nécessaire pour préserver la qualité de notre environnement intellectuel. "