Accueil Projet Et si Vanves se libérait de l’emprise de la voiture ?

Et si Vanves se libérait de l’emprise de la voiture ?

ICONE-Ville

En 2020 la place de la voiture par rapport aux autres modes de transport a nettement diminué grâce aux choix de la municipalité et en étroite concertation avec Paris, Malakoff et Clamart. Les Vanvéens sont devenus des champions de l’éco-mobilité. Moins d’un foyer Vanvéen sur deux dispose désormais d’une voiture. L’animation des espaces publics a connu un regain très important et a été totalement modifiée par la présence des piétons et des cyclistes. Vanves a pris un autre visage.

Le choix de privilégier les circulations douces a eu des conséquences positives immédiates sur les liens sociaux, la vitalité des commerces de proximité et l’animation culturelle et sociale de la ville.

En termes de circulation, dès 2015 les rues Jean Bleuzen et Raymond Marcheron ont été mises en sens unique en sens opposés  ainsi que la rue de la République [Pierre To1] , après un processus de réflexion et de concertation des élus avec les habitants, la RATP, et des bureaux d’études spécialisés dans les questions de déplacement et la commune de Malakoff. Ces mises en sens unique ont permis de restructurer l’espace, avec des trottoirs élargis et une bande cyclable à contre sens. Le trajet du bus 189 a été modifié au retour ; il passe désormais par la place de l’insurrection. La rue Dardenne a été mise en aire piétonne (tout en préservant un accès voiture, limité aux riverains). Pour les personnes à mobilité réduite des escaliers mécaniques ont été mis en place entre l’église Saint Rémy et le parvis de l’école Cabourg.

La réflexion s’est poursuivie en 2016 avec un bilan public des différents effets de ces modifications de circulation. De ce bilan ont découlé d'autres aménagements

Les feux ont été supprimés au carrefour Albert Legris (Cage aux oiseaux) ce qui, comme sur la rue Sadi Carnot, a apaisé la circulation. Le carrefour entre les rues de la République, Larmeroux, Marcheron et Chatillon a été modifié pour installer un carrefour giratoire. Un dispositif contraignant pour les vitesses a été mis en oeuvre au niveau du croisement du mail ; Sadi Carnot et des rues Martinié/Pasteur

Si la limitation de la place de la voiture a suscité des oppositions, nombre de Vanvéens ont souligné que les conséquences de ces choix politiques avaient été positives sur tout un ensemble de secteurs : sécurité des personnes bien sûr, diminution des pollutions, mais aussi multiplication des possibilités de rencontres et d’échanges entre les personnes. En limitant les flux de véhicules venus de plusieurs communes du Sud des Hauts de Seine, qui traversaient Vanves pour se rendre à Paris en voiture, cette politique a aussi aidé les habitants à voir leur ville autrement. Celle-ci apparaît comme un lieu qui a retrouvé une liberté et une respiration.

Une réflexion a été menée avec les communes voisines  de Malakoff, de Clamart et d’Issy les Moulineaux pour développer et mutualiser les navettes et les rendre plus fréquentes.

Un centre d’autopartage géré par une association a été mis en place au parking Papillon sur le plateau. Des conditions d’abonnement attractives sont proposées aux Vanvéens qui ne disposent pas d’une voiture personnelle. Des antennes de ce centre sont situées dans les autres parcs municipaux.

Partout où il limitait les possibilités de déplacement à pied ou à vélo le stationnement a été progressivement supprimé pendant la mandature. Les stations autolib ont été multipliées ; pour une place autolib on a supprimé 5places de stationnement en surface (une autolib fait en moyenne 5 trajets par jour). La police municipale a renforcé la verbalisation concernant les stationnements gênants ou très gênants (trottoir, passage piétons, pistes cyclables).

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