Comme beaucoup de territoires de coteaux et de buttes d'Ile de France, Vanves a son ru. Ce ruisseau descend de Clamart où il fut pollué, il y a quelques années, par les fuites provenant de la cuve à mazout d'un marchand de fuel. Il traverse le Parc Pic, tantôt divagant autour d'une île où la végétation et les abeilles ont le droit de vivre, tantôt, le plus souvent, coincé dans un béton usé.

Plus bas, il est ensuite enterré, mais il a joué un rôle marquant dans l'histoire de Vanves : il alimentait autrefois des fontaines, des lavoirs dont les battoirs figurent sur les armoiries de Vanves. On le retrouve aussi dans les thermes des maisons gallo-romaines que l'on découvre dans plusieurs chantiers du centre ancien. C'est lui qui est à l'origine de la première piscine du lycée Michelet. Il coule aujourd'hui, enterré, dans le bas du Lycée Michelet.

En 2013, Vanves et GPSO ont pris des engagements pour améliorer la qualité de l'eau sur leur territoire : nous avons adopté notre schéma de Trame verte et bleue et signé la Charte de l'eau. Pour concrétiser ces engagements, on peut inscrire des actions dans un Contrat de bassin avec l'Agence de l'eau Seine-Normandie qui peut en financer une partie. Par ailleurs, Vanves et le Conseil régional dont relève le Lycée Michelet ont décidé de refaire les terrains de sport au pied du Lycée Michelet. Il faut saisir cette occasion pour étudier la possibilité de remettre le ru de Vanves à l'air libre. Et en amont, dans le parc Pic, casser le béton et renaturer les berges de notre ru de Vanves en les végétalisant, ce qui enrichira la biodiversité.