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Simon Labouret, politologue à sciences-po Grenoble, a détaillé les enjeux du second tour des municipales à Grenoble sur France Bleu Isère ce vendredi 28 mars.
Simon Labouret, politologue à sciences-po Grenoble, a détaillé les enjeux du second tour des municipales à Grenoble sur France Bleu Isère ce vendredi 28 mars…
Grenoble City Local News a assisté au dernier meeting de la campagne de la liste « Grenoble, une ville pour tous » et erlate l’évènement dans l’article de Gwendoline Beziau: « Grenoble: « C’est possible et on va le faire » (Piolle) »
En voici quelques extraits:
Le chapiteau installé devant la MC2 jeudi soir était bien trop petit pour accueillir le millier de personnes qui s’étaient déplacées pour le meeting organisé par l’équipe de Grenoble une ville pour tous… Un dernier meeting de la liste du rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes conduite par Eric Piolle avec en ouverture un message vidéo de soutien de la ministre de la Justice Christiane Taubira (qui avait été annoncée mais n’est finalement pas venue… lire ici) et Mike et Rike des Sinsemilia venus eux aussi soutenir, en chanson, « l’espoir en train de naître à Grenoble »… […]
Mettant en avant son équipe « à l’image des Grenoblois, qui va changer la façon de faire de la politique », l’écologiste a promis « un renouveau démocratique »: « Vos élus seront au milieu de vous. Je serai un maire au milieu des Grenoblois, qu’on croise tôt le matin au café ou sur son vélo, sans flonflon, sans protocole ». Et jeudi soir, Eric Piolle l’a martelé: « C’est possible et on va le faire! ».
Autour des thèmes tels que l’économie, les déplacements, et la sécurite, Christian Deville, Pauline Alleau et Léopold Strajnic de France Bleu Isère recevaient les candidats sur Grenoble, dont Eric Piolle
Dans chaque quartier des réalisations au service des habitants et financées sans augmentation d’impôts. Eric Piolle et toute l’équipe Grenoble une ville pour tous mettront en œuvre un projet complet, ambitieux, réaliste et financé sans augmentation d’impôt ! Ce projet, ancré dans la réalité quotidienne des habitants, se déclinera dans tous les secteurs de Grenoble. Pour chaque politique publique il s’agira de renouveler les pratiques démocratiques et de porter des innovations sociales et écologiques.
Dans chaque quartier des réalisations au service des habitants et financées sans augmentation d’impôts.
Eric Piolle et toute l’équipe Grenoble une ville pour tous mettront en œuvre un projet complet, ambitieux, réaliste et financé sans augmentation d’impôt ! Ce projet, ancré dans la réalité quotidienne des habitants, se déclinera dans tous les secteurs de Grenoble. Pour chaque politique publique il s’agira de renouveler les pratiques démocratiques et de porter des innovations sociales et écologiques.
Il s’agira aussi d’engager des réalisations importantes dans tous les quartiers.
Nous nous engageons à ce que ces réalisations :
soient faites en concertation avec les habitants, avec mise au débat de différents scénarios ;
profitent à l’emploi local en facilitant l’accès aux marchés publics des petites entreprises (par le découpage des lots) et en renforçant la clause d’insertion sociale.
utilisent de façon rationnelle les fonds publics : nous n’utiliserons pas les partenariats public-privé qui au final coûtent plus cher et ne favorisent pas l’emploi local.
Notre projet, qui s’inscrit sur une durée de six ans, est chiffré pour permettre de le mettre en œuvre sans augmentation des impôts.
Pour cela, des économies seront réalisés dans les domaines qui ne profitent ni aux services publics ni à l’économie locale : dividendes aux actionnaires privés des sociétés d’économie mixte, coûts de financement de partenariats public-privé, subventions aux grands groupes qui transfèrent leurs bénéfices dans les paradis fiscaux. De plus, un important effort de gestion de l’argent public sera entrepris.
Voici les propositions que nous faisons aux Grenoblois pour une ville où dans chaque quartier on trouve emplois, services publics, commerces, transports en commun et où la présence humaine améliore la vie.
Pour utiliser la carte interactive de nos projets, vous pouvez :
zoomer, vous déplacer dans la carte…
voir le détail de nos propositions en cliquant sur les éléments en couleur de la carte (épingles, zone colorées, traits) ; naviguer d’un élément à l’autre en utilisant le navigateur de la fenêtre de texte
choisir d’afficher ou masquer les différents thèmes en utilisant la légende à droite de l’écran (cliquez sur le symbole de l’œil)
fermer la légende en cliquant sur la croix en haut à droite de la carte
Parce que la jeunesse, si fragile, est notre avenir, elle est aussi notre priorité :
Dès septembre 2014, adoption d’un grand plan de rénovation des écoles, avec un budget doublé : 3 millions d’€ par an.
La première nouvelle école sera implantée dans le secteur 1 : sa localisation sera décidée après étude et concertation avec les parents d’élèves. Contrairement à l’imprévision de la majorité sortante, les besoins de construction d’autres écoles seront évalués et les projets lancés suffisamment tôt pour une ouverture simultanée à l’arrivée de nouveaux habitants ;
200 places de crèche seront créées : une étude sera réalisée avant l’été pour leur localisation
Une ferme pédagogique en agriculture biologique sera implantée à la Villeneuve.
URBANISME ET LOGEMENT
Nous voulons une ville à taille humaine, une ville où dans chaque quartier on trouve emplois, services publics, commerces, transports en commun. Une ville avec des logements accessibles à tous quels que soient les revenus. Nous nous engageons donc à remettre à plat les grands projets d’urbanisme et à les poursuivre après concertation :
Villeneuve : rénovation écologique et priorité à la vie sociale.
Mistral et Abbaye-Chatelet : terminer les requalifications.
Poursuivre le projet « cœur de ville, cœur d’agglo » avec embellissement des espaces publics et un effort particulier pour la végétalisation et le retour de la nature en ville.
Esplanade : remise à plat du projet. Nous nous engageons à conserver libre la grande Esplanade. Les nouveaux immeubles auront des volumes et hauteurs maîtrisés et seront mieux espacés. Les anciens immeubles de qualité correcte seront réhabilités, la mixité des activités sera conservée. Une maison du Climat sera construite, ainsi qu’une passerelle modes doux.
Flaubert : remise à plat du projet. Nous proposons : écoquartier avec une mixité sociale et des logements sociaux, utilisation d’un opérateur public de construction de logements pour logements privés à bas coût, rénovation de la déchetterie Jacquard et création d’une ressourcerie.
Presqu’île : remise à plat du projet pour notamment prévoir les équipements publics nécessaires dont du logement étudiant public.
Site caserne Alma : nous interviendrons auprès de l’Etat pour que l’armée libère enfin le site et le mette à disposition à très bas coût conformément à la loi Duflot) : écoquartier, logements étudiants publics.
ECONOMIE, ARTISANAT, COMMERCES
Notre priorité au soutien à la création et au maintien d’emplois durables, non délocalisables, socialement responsables, sera incarnée par deux projets :
Création d’une pépinière d’entreprises du développement soutenable, avec conseils et services personnalisés, qui pourrait prendre place sur le site Flaubert.
Réhabilitation de la place du marché de l’Abbaye, avec création d’une petite halle couverte, pour soutenir les commerçants locaux et le maraîchage péri-urbain.
ENVIRONNEMENT ET SANTE
Squares de proximité : la nature en ville est indispensable sous toutes ses formes, du grand parc au mur végétalisé en passant par les arbres dans les rues. Les squares de quartiers sont essentiels, en particulier pour les jeunes enfants et les personnes âgées. Nous en créerons chaque fois que ce sera possible, notamment près des nouveaux logements dans les projets urbains denses comme Presqu’île et Esplanade.
L’A480 verra sa vitesse limitée à 70km/h sans élargissement pour diminuer la pollution atmosphérique et sonore comme prévu lors de la concertation
DEPLACEMENTS
Nous développerons de nombreuses alternatives à la voiture individuelle afin de fluidifier le trafic et diminuer la pollution :
Zones 30 : pour tous les cœurs de quartiers en commençant par le quartier des Alpins et devant le lycée des Eaux-Claires
Amélioration du réseau cyclable avec une liaison Campus-Presqu’île
Zone de rencontre : nous testerons ces zones à 10km/h dans le quartier Berriat
Prolongement du tram E au Rondeau et connexion à la voie ferrée pour aller vers Vizille (solution type tram-train).
VIE ASSOCIATIVE ET CITOYENNE
Une ville pour tous, c’est aussi une ville où le voisin est une connaissance avec qui construire, partager, festoyer, une ville où les services publics sont décentralisés.
Des maisons de services publics seront créées dans chaque secteur de la ville afin de faciliter l’ensemble des démarches administratives municipales (eau, GEG, restauration scolaire …).
Réhabilitation de la Maison des Associations.
Rénovation et agrandissement de la MNEI (Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère) par exemple en utilisant le bâtiment de l’Orangerie situé à côté (et qui a été sauvé de la vente par les élus Ecologie et Solidarité)
CULTURE
Notre projet culturel est d’encourager les pratiques artistiques et culturelles dans les équipements actuels. Nous avons toutefois identifié deux projets importants :
Agrandissement et transformation de la bibliothèque « centre ville » pour la transformer en une médiathèque complète.
Rénovation de la tour Perret, ce qui participera également au renouveau du tourisme urbain
SPORT
Parce que notre agglomération devra supporter pour longtemps la dette du Stade des Alpes, trop vide, les aménagements nécessaires pour un usage par le FCG seront étudiés en concertation avec les professionnels du rugby (ce qui pourrait constituer une alternative au projet coûteux d’agrandissement du stade Lesdiguières). Nous privilégierons les pratiques amateurs :
Des terrains multisports de proximité seront proposés, pour commencer au centre du quartier Abbaye–Jouhaux et sur la dalle du Jardin de Ville. Les autres besoins seront étudiés avec attention.
La piscine Jean Bron sera rénovée dans le cadre d’un « plan piscine » à l’échelle de l’agglomération permettant enfin l’utilisation toute l’année de cet équipement central.
Eric Piolle s’adresse aux acteurs économiques : L’action pour l’emploi, un emploi local, durable et de qualité, à travers le soutien à la diversification du système économique, le soutien aux PME, aux artisans et au commerce local, figure parmi nos priorités majeures.
Nous voulons sortir d’une vision « à la papa » des politiques économiques qui consistent trop souvent pour les collectivités locales à aller arroser là où c’est déjà mouillé sans jamais avoir la capacité d’anticiper les évolutions positives et avec la plus grande difficulté pour accompagner les initiatives qui fourmillent partout dans notre agglomération.
Les élections municipales sont l’occasion d’ouvrir des débats et d’échanger avec les citoyens et les forces vives de Grenoble, acteurs économiques, associatifs et citoyens. Avec mon équipe nous avons eu de multiples échanges et débats avec eux afin de nourrir et construire notre projet « Grenoble une ville pour tous ».
L’action pour l’emploi, un emploi local, durable et de qualité, à travers le soutien à la diversification du système économique, le soutien aux PME, aux artisans et au commerce local, figure parmi nos priorités majeures.
Ainsi, nous voulons sortir d’un soutien public uniquement centré sur les hautes technologies même si celles-ci jouent un rôle essentiel dans notre bassin économique. Nous souhaitons que tous les acteurs économiques puissent bénéficier d’un environnement urbain dynamique et de ressources publiques partagées afin d’améliorer l’efficacité de l’écosystème grenoblois et de permettre une relocalisation de l’économie et donc des emplois.
Nous voulons sortir d’une vision « à la papa » des politiques économiques qui consistent trop souvent pour les collectivités locales à aller arroser là où c’est déjà mouillé sans jamais avoir la capacité d’anticiper les évolutions positives et avec la plus grande difficulté pour accompagner les initiatives qui fourmillent partout dans notre agglomération.
Concrètement nous diversifierons et orienterons les aides directes aux entreprises selon des critères de création d’emplois et de conditions environnementales et sociales. Dans les marchés de la Ville et de la Métro, des clauses d’insertion seront intégrées afin, notamment, de favoriser l’achat et l’économie locale.
La Ville incitera au développement de coopératives et des coopératives d’employeurs permettant à des entreprises de partager des salariés. Nous créerons une pépinière d’entreprises du développement durable et un dispositif d’épargne citoyenne pour financer des projets de créateurs-repreneurs de locaux d’activités et à l’aide à la reprise en coopératives d’entreprises et commerces.
Nous déploierons un plan de rénovation massif (isolation thermique et phonique) des copropriétés privées et fragilisées et du logement social, ainsi qu’un plan de réhabilitation des écoles, MJC, gymnases et autres bâtiments municipaux. Vous le savez, l’expérience d’autres pays européens a montré que ces investissements d’avenir seront fortement créateurs d’emplois locaux dans le BTP et l’artisanat.
Enfin nous soutiendrons avec volontarisme le commerce local en favorisant les implantations ou réouvertures de commerces dans tous les quartiers, en refusant les nouvelles implantations ou extensions de grandes surfaces, en réduisant les panneaux publicitaires, notamment 4*3 m, auxquels seuls les très grands groupes ont accès.
Pour développer l’économie locale nous associerons les acteurs économiques à la réflexion sur les déplacements et le stationnement pour une ville plus apaisée, facilitant l’accès des clients aux entreprises et aux commerces.
Maire de Grenoble ma porte sera ouverte à tous. Pendant cette campagne, j’ai rencontré la CCI, le Medef, les syndicats et nombre d’entre vous. Bien loin des rumeurs absurdes que font courir certains, nous avons l’objectif de permettre à tous les grenoblois, quels que soit leur qualification, de trouver leur place dans une ville plus ouverte à tous, en associant les décideurs économiques dont vous faites partie.
Eric Piolle a rendu visite à TEEM Photonics, une société située à Meylan (Inovallée) qui compte parmi les leaders mondiaux dans le domaine des microlasers et des circuits intégrés photoniques. Cette entreprise travaille en lien direct avec les laboratoires publics universitaires Grenoblois. Cette visite permet de faire le point sur les engagements pour l’économie portés par la liste Grenoble une ville pour tous.
Grenoble, 27 mars 2014 : Eric Piolle a rendu aujourd’hui visite à Teem Photonics, une société située à Meylan (Inovallée) qui compte parmi les leaders mondiaux dans le domaine des microlasers et des circuits intégrés photoniques. Cette entreprise travaille en lien direct avec les laboratoires publics universitaires Grenoblois.
Photo : A gauche : Fabien Malbet, Elisa Martin et Eric Piolle, candidats Grenoble une ville pour tous. A droite, Denis Barbier, directeur général de TEEM Photonics (tous droits réservés).
Cette visite permet de faire le point sur les engagements pour l’économie portés par la liste Grenoble une ville pour tous (voir le détail ci-dessous).
Le développement économique et l’emploi sont des priorités claires. A la place d’un modèle économique basé sur de la subvention publique aux grands groupes privés sans contrepartie, notre politique cible des emplois qui à terme s’autofinancent par l’activité économique, sans danger d’être délocalisés. Ces emplois se trouvent en partie dans les services et le commerce de proximité qui ont été délaissés au profit des projets de prestige.
L’activité économique liée aux technologies est une chance pour Grenoble, et le support public pour ce secteur industriel essentiel. Mais ces emplois sont distribués partout dans l’agglomération. Par conséquent, Grenoble Une ville pour tous s’engage à transférer le support financier aux pôles de compétitivité de la ville à la Métropole, comme c’est déjà le cas partout ailleurs en France.
Enfin, quand un grand groupe qui paye d’importants dividendes perçoit une subvention pour un projet, cette subvention doit être liée à des garanties en termes de nombre d’emplois créés et de partage des résultats. Il est tout à fait possible d’avoir une clause de remboursement d’une subvention en cas de bénéfices, ou une participation à ces bénéfices au profit de la collectivité.
Dans les années à venir, le modèle grenoblois doit être diversifié dans d’autres secteurs de l’économie du 21ème siècle qui ont un fort potentiel de développement, notamment l’énergie, la santé et l’environnement. Eric Piolle s’engagera précisément dans cette direction au bénéfice des acteurs économiques du bassin grenoblois.
Grenoble, une ville pour tous : Les dix engagements de notre projet liés à l’économie
1. Rapprocher services et activités
Nous maintiendrons la mixité d’activités dans les quartiers quand elle existe et la susciterons là où il le faut : implantation de locaux d’activité commerciaux, artisanaux, industriels, loyers modérés, achats de fonds de commerce si nécessaire.
2. Soutenir le commerce de proximité
Nous interdirons toute nouvelle implantation ou extension de grande surface. Nous favoriserons la revitalisation du commerce de proximité voire appuierons sa création quand il a totalement disparu du quartier.
3. Sortir de la mono-industrie
La Ville mettra fin aux subventions municipales des pôles de compétitivités, ce soutien étant transféré au niveau de la Métropole ; et elle accompagnera l’émergence à Grenoble de pôles de recherche : évaluation des risques potentiels liés aux nanotechnologies, climatologie, énergie, sciences sociales…
4. Critériser les aides aux entreprises
Les aides directes à l’économie privée seront conditionnées à des critères d’utilité sociale et de conditions environnementales et sociales de la production. Cela signifie que seront analysés prioritairement les conditions de travail, l’effet sur l’emploi, la non sous-traitance, l’absence de dividendes, la non présence dans les paradis fiscaux. Les avances remboursables ou garanties d’emprunt seront privilégiées sur les subventions. Les syndicats seront associés à l’évaluation des conventions.
5. Appuyer les Pôles Territoriaux de Coopération Economique
Pour soutenir l’économie résidentielle et l’économie sociale et solidaire, les pôles territoriaux de coopération économique seront soutenus. La Ville incitera au développement de coopératives et des coopératives d’employeurs permettant à des entreprises de partager des salariés. Nous créerons une pépinière d’entreprises du développement durable.
6. Utiliser le levier de la commande publique
Dans chaque appel d’offres de la Ville et de la Métro, des clauses sociales, environnementales et d’insertion seront intégrées afin, notamment, de favoriser l’économie locale et responsable.
7. Faire appel à l’épargne citoyenne
Comme l’ont fait d’autres collectivités, la Ville créera avec la Métro un dispositif d’épargne citoyenne. Il servira au financement de projets de créateurs locaux d’activités et à l’aide à la reprise en coopérative d’entreprises et commerces.
8. Revenir au triptyque initial Universités – Recherche – Industrie
L’intervention de la Ville et de la Métro sera recentrée sur leurs compétences : équipements et aménagement du territoire, services publics de qualité, travail en partenariat avec les acteurs de l’université et de la recherche au service de leurs besoins, insertion de l’université dans la ville.
9. Mettre en œuvre une stratégie de recherche et d’innovation
La Ville transférera rapidement le soutien à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation à la Métropole, pour que, comme partout ailleurs en France, tout le territoire métropolitain y participe. Ce soutien doit reposer sur une stratégie et un plan globaux qui seront délibérés publiquement, évalués par des experts indépendants, et audités quant à leurs risques technologiques.
10. Au niveau de la Métropole : coopération universitaire
L’intervention de la Métro sera recentrée sur ses compétences effectives en matière d’enseignement supérieur et de recherche : équipements et aménagement du territoire, services publics de qualité, travail en partenariat avec les acteurs de l’université et de la recherche au service de leurs besoins, insertion de l’université dans la ville.
Le soutien à la recherche doit reposer sur une stratégie et un plan globaux qui seront délibérés, évalués par des experts indépendants, et audités quant à leurs risques technologiques. En tout état de cause, nous soutiendrons prioritairement l’émergence à Grenoble de pôles de recherche autour de l’évaluation des risques potentiels liés aux nanotechnologies, la climatologie, l’énergie, les sciences sociales…
Il est possible de dégager du budget actuel 8,5 millions d’€ chaque année pour financer les 120 mesures proposées, qui sont chiffrées à 42 millions d’€ sur la totalité des 6 ans de mandat. Ces 8,5 millions d’€ de réorientation budgétaire par an sont donc disponibles sans augmenter les impôts.
Le budget de la ville de Grenoble est actuellement d’environ 280 millions d’€ en fonctionnement et 70 millions d’€ en investissements, soit 350 millions d’€ au total. Les frais de personnels représentent 50 % du fonctionnement. Comme nous ne souhaitons pas réduire le personnel cela signifie que nous pouvons « travailler » sur 140 millions d’€ de fonctionnement. Dans cette somme, il y a tous les fonctionnements des services (scolaire, culture, sport, action sociale, entretien du patrimoine, voirie…). En conséquence, le montant du fonctionnement dans lequel il est possible d’envisager des évolutions tout en sécurisant l’activité journalière est de 50 Millions d’€.
Les marges de manœuvre proviennent de plusieurs axes
Des économies dans les subventions aux organismes satellites de la Ville dont la gestion sera améliorée comme Alpexpo (dont les capitaux propres sont négatifs de 3,2 millions d’€) ou le Palais des Sport. Nous réaliserons également une revue générale des subventions sur la base de critères objectifs et publics afin de faire progresser l’équité. Cela permettra une réorientation de 1, 5 millions d’€ des subventions vers nos priorités thématiques. En concertation avec elles, ce travail permettra d’installer de réels partenariats pluriannuels avec les associations qui animent le tissu de la ville ou remplissent des missions d’intérêt général, tout en respectant leur indépendance.
De vraies économies dans le fonctionnement de la machine municipale sans toucher aux crédits utilisés pour le bon fonctionnement des services essentiels. Moins de communication inutile, moins de dépenses de prestige, plus d’économies sur les factures de fluides (eau, électricité, chauffage). Il est possible d’économiser 2 millions d’€ de façon durable chaque année. L’association du personnel municipal à cette politique sera beaucoup plus efficace que des décisions bureaucratiques venues d’en haut.
Ne faire que des investissements qui améliorent le patrimoine ou qui améliorent la vie quotidienne des habitants, et réduire les charges de fonctionnement. Cette baisse du transfert du fonctionnement vers l’investissement permet d’économiser 5 millions d’€ par an, tout en maintenant un niveau d’investissement égal à la moyenne de ces dernières années et en maîtrisant l’endettement.
Par ailleurs, nous conduirons des audits des services publics locaux : notamment Gaz et Electricité de Grenoble (GEG) et la Compagnie de chauffage (CCIAG) afin de préparer une gestion saine et sur le long terme au meilleur tarif pour les usagers. Cet audit permettra un contrôle très strict de toutes les délégations de service public et la préparation de la remunicipalisation, en y travaillant avec les personnels et les usagers. A ce titre la remunicipalisation de l’eau conduite par nos élus dans les années 90 a démontré qu’une gestion publique était plus efficace et au final moins chère pour les usagers qu’une gestion par des groupes privés. Depuis, de nombreuses villes partout dans le Monde se sont inspirés de cette « école » grenobloise.
En résumé
1, 5 millions d’€ de réorientation des subventions vers des utilisations prioritaires.
2 millions d’€ d’économies et 5 millions d’€ de diminution des transferts du fonctionnement vers l’investissement (7 M€ en tout).
Soit un total de 8,5 millions d’€ disponibles chaque année pour financer les 120 mesures proposées, qui sont chiffrées à 42 millions d’€ sur la totalité des 6 ans de mandat.
Ces 8,5 millions d’€ de réorientation budgétaire par an sont donc disponibles sans augmenter les impôts. Sur un budget de 350 millions d’€ annuel, ces évolutions sont réalisations et raisonnables.
Annexe – Un exemple de reventilation de budgets : la sécurité
Le Programme Local d’Actions de Prévention dispose d’un budget annuel inférieur à 100 000 €. Parallèlement, l’investissement pour les 18 premières caméras de vidéosurveillance a nécessité au moins 700 000 €, celui pour l’armement de la Police Municipale nécessiterait a minima 200 000 € pour le seul démarrage. Il faut comptabiliser en plus, pour 3 années, un budget de fonctionnement de 1 110 000 € de la vidéosurveillance (pour le personnel et l’entretien), soient 370 000 € par an, sans prendre en compte la subvention de la mairie à la vidéosurveillance de la police nationale.
Réorienter les budgets « vidéosurveillance » et recentrer la police municipale sur ses missions, ce qui éviterait son armement, permettra de renforcer la présence humaine dans les quartiers, et donc la prévention de la délinquance.
Depuis quelques jours certains diffusent d’étonnantes rumeurs contre Eric Piolle et le Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes.
Depuis quelques jours certains diffusent d’étonnantes rumeurs contre Eric Piolle et le Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes :
- Ils disent que nous serions contre l’économie !
=> Au contraire, nous voulons diversifier l’économie locale pour créer plus de travail dans tous les quartiers (PME, artisanat, commerces) et pas juste un nombre d’emplois très restreints dans les hautes technologies comme l’équipe sortante l’a fait. – Voir les engagements pour l’économie grenobloise
- Ils disent que nous serions contre la liberté de culte !
=> Au contraire, nous sommes attachés à la laïcité qui prévoit le respect des pratiques religieuses dans le cadre de la loi républicaine : lieux de prières adaptés pour les différentes religions, abattage rituel tel que prévu par la loi, respect des identités de chacun, etc. – Voir l’appel à une fin de campagne digne et républicaine
- Ils disent que nous serions contre le sport !
=> Au contraire, nous nous sommes battus depuis des années face à l’équipe sortante qui a surtout aidé les très gros clubs au détriment des clubs de quartier. Au conseil municipal nous avons toujours voté pour un meilleur équilibre des subventions au profit des clubs sportifs de proximité dans tous les quartiers.
Nous ne voulons pas d’une ville à deux vitesses. Nous ne voulons pas d’une ville où les politiques de communication et les projets bling-bling cachent la pauvreté. Nous voulons une ville où chacun a sa place. Une ville conviviale, métissée, exemplaire et ouverte sur le monde. Une ville pour tous !
Le projet à la une Révélations Commentaires fermés
Par Jean Gadrey, professeur d’économie, membre en 2008-2009 de la commission Stiglitz pour de nouveaux indicateurs de richesse. La liste citoyenne conduite par Eric Piolle ne se contente pas de réinventer la gauche en suscitant beaucoup d’espoir bien au-delà de Grenoble. Elle ne se contente pas, ce qui serait déjà beaucoup, de faire de la démocratie vivante et quotidienne un grand levier de transformation urbaine sociale et écologique. Je l’affirme : elle tient la route sur le plan économique et, contrairement à ce que ne manqueront pas d’affirmer des « appareils » politiques fossilisés, elle est parfaitement réaliste dans ses ambitions.
Par Jean Gadrey, professeur d’économie, membre en 2008-2009 de la commission Stiglitz pour de nouveaux indicateurs de richesse.
La liste citoyenne conduite par Eric Piolle ne se contente pas de réinventer la gauche en suscitant beaucoup d’espoir bien au-delà de Grenoble. Elle ne se contente pas, ce qui serait déjà beaucoup, de faire de la démocratie vivante et quotidienne un grand levier de transformation urbaine sociale et écologique. Je l’affirme : elle tient la route sur le plan économique et, contrairement à ce que ne manqueront pas d’affirmer des « appareils » politiques fossilisés, elle est parfaitement réaliste dans ses ambitions.
Oui, on peut viser le bien vivre individuel et collectif sans augmenter la pression fiscale locale à Grenoble. Oui, on peut faire de l’écologie et du social les grands facteurs d’un autre développement économique. Oui, il faut dire adieu aux grands travaux inutiles ou nuisibles qui plombent les finances locales au bénéfice de centaines de petits projets utiles, définis et mis en œuvre avec les habitants concernés. L’attractivité de Grenoble n’en sera pas diminuée, bien au contraire !
Les « 120 engagements », résumés dans les 15 priorités, sont à mes yeux un bon exemple de ce qui pourrait se faire ailleurs, partout, en les adaptant aux vœux des citoyens de chaque commune, avec des budgets (vraiment) participatifs.
Le « bouclier social » proposé est d’une extrême importance, pas seulement à Grenoble, tout comme la « déprivatisation » de nombre de services d’intérêt général. Le plan de réhabilitation énergétique des logements est un formidable atout pour des emplois non délocalisables, tout comme l’insistance sur le « bio ». La lutte contre les pollutions est cruciale.
Je forme le vœu que le vrai renouveau présent dans ce projet authentiquement citoyen puisse entrer dans les faits.
Dans la presse La presse à la une Commentaires fermés
Le Dauphiné Libéré du jeudi 27 mars 2014, relate la visite d’Eric Piolle chez Finoptim, une entreprise créée par deux Grenoblois spécialisée dans l’optimisation des cheminées à foyers ouverts.
Le Dauphiné Libéré du jeudi 27 mars 2014, relate la visite d’Eric Piolle chez Finoptim, une entreprise créée par deux Grenoblois spécialisée dans l’optimisation des cheminées à foyers ouverts.
Dimanche dernier, en nous plaçant en tête, vous avez fait naître un immense espoir. Dimanche prochain, amplifiez le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes.
Dimanche dernier, en nous plaçant en tête, vous avez fait naître un immense espoir. Dimanche prochain, amplifiez le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes.
Alors que l’ancien maire de droite condamné pour corruption tente son retour sur la liste UMP, que le Front National figure au second tour pour la première fois depuis 25 ans à Grenoble, Jérôme Safar a fait le choix de la division. Faisons le choix du rassemblement des Grenoblois.
Grenoble a toujours eu un temps d’avance. De la révolution française à l’ouverture du premier planning familial, en passant par la houille blanche, Grenoble est une ville d’innovations, une ville de progrès social. Nous avons toujours su anticiper, surprendre et faire les bons choix.
Aujourd’hui, Grenoble est à nouveau à la croisée des chemins. Notre responsabilité est de retisser la confiance entre les habitants et leur mairie. Pour cela, je m’ engage à être un maire à plein temps, sans autre mandat. Un maire au milieu des Grenoblois.
Nous protègerons contre les crises et développerons les services publics locaux accessibles et de qualité. Mon équipe veillera au bon usage de l’argent public. Je serai le maire qui fait de nos écoles sa priorité et qui bâtit une ville où il fait bon vivre.
J’ai été cadre dirigeant dans une grande industrie, je serai le maire qui continue à innover ! Nous engagerons notre ville dans la transition sociale et écologique, en nous appuyant sur les filières d’avenir. C’est là que nous trouverons les emplois de demain.
Allons de l’avant !
Dimanche prochain, je vous propose d’écrire ensemble, une nouvelle page de l’histoire de notre ville.
FAIRE BARRAGE À CARIGNON ET AU FRONT NATIONAL : L’ancien maire condamné pour corruption tente son retour sur la liste UMP, le FN est présent au second tour pour la 1ère fois depuis 19 ans à Grenoble. Soutenir le Rassemblement arrivé en tête, c’est éviter de voir les pratiques du passé refaire surface.
FAIRE LE CHOIX DU RASSEMBLEMENT CONTRE LA DIVISION : Nous avons proposé le rassemblement de toute la gauche à la liste arrivée en 2nde position. Jérôme Safar a fait le choix de la division plutôt que celui de la responsabilité. Nous appelons à la mobilisation républicaine et citoyenne.
FAIRE LE CHOIX DES GÉNÉRATIONS FUTURES : Nous voulons réparer ce qui a été cassé. Nous voulons protéger des crises. Nous voulons préparer l’avenir. Anticiper et ne plus subir, c’est créer les emplois de demain, c’est préparer le monde que nous voulons laisser à nos enfants.
Dès l’ouverture de cette campagne électorale, le Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes s’est engagé en faveur d’un débat public digne qui respecte les valeurs républicaines, notre ville et ses individus. Il est de la responsabilité de tous les candidats de tirer la campagne vers le haut et de mettre au cœur du débat public l’avenir de notre ville, les solutions pour faire face aux crises et répondre aux besoins des habitants.
Dès l’ouverture de cette campagne électorale, le Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes s’est engagé en faveur d’un débat public digne qui respecte les valeurs républicaines, notre ville et ses individus. A chaque fois que la campagne s’est écartée de ces principes, nous avons condamné avec fermeté toutes les dérives.
Depuis quelques jours, Eric Piolle et notre rassemblement sont la cible de rumeurs choquantes qui se diffusent notamment par chaines de mail et SMS manifestement très bien organisées.
Entre autres choses, les rumeurs les plus folles circulent sur ce que serait notre position concernant la liberté de culte et la question de l’abattage rituel des animaux. Ceci est évidemment mensonger. Nous appelons les Grenoblois à rejeter ces rumeurs qui reprennent des éléments présentés par l’extrême-droite elle-même.
Le Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes est très attaché à la laïcité qui inclut le respect des cultes et des pratiques religieuses dans le cadre de la loi républicaine.
Dans notre ville, par le passé, il a déjà été fait usage de la rumeur en période électorale. Rappelons-nous celles lancées contre Hubert Dubedout en 1983 et bien d’autres depuis.
Nous demandons à tous les candidats qui s’engagent pour une campagne digne et républicaine de condamner publiquement ces pratiques.
Il est de la responsabilité de tous les candidats de tirer la campagne vers le haut et de mettre au cœur du débat public l’avenir de notre ville, les solutions pour faire face aux crises et répondre aux besoins des habitants.