Enfumage – Il fait beau : arrêtez de respirer
L’anticyclone que l'on avait perdu est de retour, et la France non ventilée est asphyxiée.
Tours n’échappe pas à la règle.
L’indice de pollution a atteint le seuil d’alerte, et aucune éclaircie en perspective avant plusieurs jours. Il faudrait donc conseiller aux asthmatiques, personnes âgées, nourrissons,… d’aller respirer ailleurs, aux sportifs d’arrêter de courir quelques jours (ou semaines), aux cyclistes de ralentir,….
Cette situation de pollution n'a pour le moment qu'une réponse : vivez sous la pluie, restez chez vous quand il fait beau !
Et il va falloir s’y habituer car avec le retard pris par la ville de Tours dans la mise en place d’un schéma de déplacement à la hauteur de ces enjeux et une rénovation thermique qui n'avance pas assez, de nombreuses années vont maintenant être nécessaires avant d’inverser durablement la tendance.
Il est donc urgent de modifier nos comportements et ce changement doit être accompagné d'une vraie incitation de la part de la ville et de l'agglo. Les solutions existent : limitation de vitesse, accélération de la mise en place de transports en communs efficaces (2ème ligne de tramway, télécabine entre Tours et St Pierre,…), politique cyclable ambitieuse en améliorant et en augmentant le réseau cyclable, fermeture de la sortie A10 de Tours Centre aux poids lourds, gratuité des transports en commun les périodes de pic de pollution,lancement d'un grand plan de rénovation thermique des bâtiments municipaux et du parc de logements sociaux.... Tout cela ne restera pas à l'étape de promesses sur papier glacé, si vous nous confiez votre voix, nous le mettrons en œuvre.
Avant que nos pratiques et l’attentisme ambiant ne se transforme en véritable crise sanitaire, il est urgent d’agir.
La situation est grave mais pas (tout à fait) désespérée nous pouvons tous faire quelque chose, par exemple, aller voter à pied ou en vélo pour la liste EELV Un Tours d'avance..
1 commentaire(s)
Bonjour,
Ce problème de pollution atmosphérique n’est pas nouveau. Résidant non loin de l’A10, je peux vous affirmer que l’on sent le rejet des pots d’échappement très souvent et ce en dehors des pics de pollution. Je me doute bien qu’il est très couteux de dévier cette autoroute. Mais nous ne pouvons plus être exposés au passage de plus de 2,5 millions de véhicules par an qui représente selon Lig’Air 80 % de la pollution dans l’agglomération.
Merci de faire entendre ce message.
Cordialement
Pierrick Jadaud
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