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Sécurité : Répression et surtout Prévention

Les événements de la Villeneuve, et ceux récents de Saint-Egrève, non comparables mais néanmoins graves, ont remis la question de la sécurité au premier plan. En l’absence de données sur la délinquance locale, difficiles à obtenir, nous nous gardons de conclure à son augmentation. Cependant, une réflexion sur les politiques à suivre pour garantir la sécurité est indispensable.

Si chacun a droit à la sécurité, la baisse de la délinquance est le devoir de tous.

Au niveau de la répression, chaque acte délictueux, chaque incivilité doit être notifiée et sanctionnée : rappel à la loi, travaux d’intérêts généraux, développement d’alternatives à l’incarcération. Mais il est primordial aussi d’avoir une politique de prévention de la délinquance. Bien sûr celle-ci n’est pas le fait de la seule population jeune mais c’est en agissant sur les moins de 25 ans qu’on arrivera à la réduire dans le temps. Notre responsabilité collective vis-à-vis de la jeunesse nous impose de tout mettre en œuvre pour aider et accompagner les jeunes.

Beaucoup d’acteurs jouent un rôle dans la prévention de la délinquance : les collèges, L’APASE (structure de prévention), la PAIO (accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans) pour les non scolarisés ou en décrochage scolaire, les organisateurs de loisirs (MJC, AF, USSE) et bien sûr les familles qui sont les plus concernées et les plus à même de constater des problèmes de comportements chez leurs enfants. La question du lien entre tous ces acteurs, à travers un groupe de travail qui permet l’échange sur des situations ou sur des mesures à prendre, est alors primordiale dans la prévention de la délinquance. Un jeune en rupture scolaire au collège Barnave est-il envoyé sur une autre structure pouvant l’accompagner : la Mission Locale/PAIO ou l’APASE ?

Chaque jeune doit être connu, non pas en vue d’être « fiché », mais pour être mieux accompagné. L’éducation joue un rôle clé, mais l’emploi et l’insertion professionnelle sont déterminants.

Quelle participation a la commune dans cette tâche : propose-t-elle assez de contrats d’apprentissage à de jeunes Saint-Egrèvois ? Les jobs d’été sont-ils réservés pour partie aux jeunes inscrits à la PAIO ? Combien de chantiers éducatifs en partenariat avec L’APASE sont-ils proposés et financés chaque année ? La commune projette-t-elle de réserver une partie des emplois de la future zone d’activités Eco Vence Parc à des jeunes, comme cela se fait déjà à l’échelle de l’agglomération avec la Métro et les grands chantiers bâtiment ?

Enfin quels lieux de vie existent pour les jeunes aujourd’hui ? Nous parlons de lieux formels (salles à disposition) mais surtout des lieux informels où ils se retrouvent, font du sport ou du bruit sans gêner les habitants.

L’évolution de Saint-Egrève vers un urbanisme plus dense devra préserver de tels lieux.

Vos élus du groupe Ecologie, Solidarité et Démocratie, M.Dubesset et J.P.Moy

Expression octobre 2010

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