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Démocratie/Vie Associative

Objectifs Démocratie: prendre le temps de la réflexion, avant chaque grands projets organiser des réunions d’information et de débats contradictoires. Redynamiser l’agenda 21 et le conseil des habitants.
Objectifs associations : avoir une politique volontariste pour garantir la vitalité et la diversité du monde associative saint égrevois. Être à l’écoute.

FAIRE VIVRE LA DÉMOCRATIE À SAINT-ÉGRÈVE

  1. Une démocratie réellement participative

Les efforts jusqu’à présent fournis en terme de démocratie locale passent par la création d’un Conseil de l’Agenda21, de trois Conseils des habitants(selon un découpage en « grands quartiers »), et par des visites de quartier réalisées par des élu-e-s .Si ces efforts sont louables, il convient néanmoins d‘interroger sur le pouvoir réel des habitant-e-s.

Des instances existent, mais semblent parfois vidées de leur sens, d’où un découragement fréquent des personnes qui s’y étaient engagées.

Le Conseil de l’Agenda 21, qui  a pour tâche de définir les moyens d’une action locale pour un développement durable, ne se réunit actuellement plus. Il doit être renouvelé et dynamisé.

Les conseils des habitants procèdent d’un découpage de la ville en trois « grands quartiers ». Ces conseils doivent prendre en compte l’existence des unions de quartier, qui sont des associations d’habitant-e-s situées à une échelle moins grande, qui se réunissent plus fréquemment, d’où une meilleure réactivité de leur part. Les conseils des habitants travailleront donc en concertation avec les unions de quartier qui y seront représentées.

Certains quartiers de la ville ne disposent pas d’union de quartier. La ville encouragera leur création.

Afin que les Conseils des habitants et Conseil de l’Agenda 21 puissent avoir une réelle autonomie de réflexion et puissent devenir force de proposition, tel est notre programme :

  • une information claire sur les conseils existants(jour, heure, lieu de réunion accessible à chacun-e) pour faciliter la participation,

  • les élu-e-s présent-e-s lors de ces comités auront un pouvoir consultatif et non décisionnel,

  • les travaux réalisés par les habitant-e-s dans les différentes commissions seront accessibles à l’ensemble des St-Egrévois-es sous la forme d’un document imprimé consultable en mairie et d’un document numérisé consultable sur le site de la ville,

  • les travaux finalisés seront présentés lors d’un conseil municipal afin qu’un débat puisse s’instaurer,

  • les projets adoptés seront réalisés en toute transparence et sous le contrôle des comités des habitants.

Un mode de fonctionnement transitoire de deux années environ (à évaluer en fonction des réussites et des difficultés rencontrées) permettra aux conseils des habitants et à la municipalité de prendre leurs marques. À l’issue de cette période, la municipalité veillera à accorder une plus grande autonomie de fonctionnement aux conseils en les dotant d’un budget dit « participatif ». Dans le cadre d’un projet d’aménagement du cadre de vie, pour que l’engagement soit porté par les uns et les autres (Ville et Conseil ou association…), des modalités de réalisation commune peuvent être envisagées : la Ville peut ainsi mettre à disposition du matériel ou réaliser des travaux tandis que des habitant-e-s entretiennent, veillent à la pérennité de l’aménagement…

  1. Des élus à lécoute des habitants

Les élu-e-s sont des représentant-e-s des citoyen-ne-s et doivent être accessibles, aussi bien les élu-e-s de la majorité que de la minorité.

Nos élu-e-s s’engagent à assurer des permanences, tant en mairie qu’au plus près des habitante-s, dans les quartiers, selon un calendrier clairement défini et consultable par toutes et tous. Ces permanences seront l’occasion de collecter au plus près les attentes des habitant-e-s.

Pour que chaque Saint-Égrévois-e puisse savoir à quel service et auprès de quelle personne adresser question ou remarque, la municipalité mettra à disposition un annuaire par thème des personnes ressources avec leurs coordonnées.

Parce que des préoccupations d’habitant-e-s peuvent surgir en cours de mandat et que le conseil municipal se doit de les écouter, les Saint-Egrévois-es pourront soumettre une question sur un sujet qui leur tient à cœur, dans des domaines de compétence de la municipalité. Pour ce faire, le sujet porté devra tout d’abord réunir un nombre de signatures (à définir) qui seront adressées à la municipalité. La municipalité aura alors le devoir de consulter l’ensemble de la population  en mettant en place ce « référendum d’initiative populaire ». À l’issue de la consultation des habitant-e-s, la municipalité tiendra compte du résultat en appliquant la décision prise par la population.

  1. de tous les habitants !

Pour faciliter la compréhension des enjeux des décisions prises lors des conseils municipaux, il convient que les habitant-e-s dans leur ensemble puissent trouver en amont des informations fiables, aient accès à des dossiers, à un ordre du jour,…

Que dire d’une ville certain-e-s de ses habitant-e-s sont exclu-e-s de la vie citoyenne ?Pour que l’ensemble des habitant-e ait réellement un pouvoir décisionnel, nous proposons :

  • droit de vote pour les personnes majeures qui sont résidant-e-s non communautaires lors des référendums, qu’ils soient d’initiative populaire ou qu’ils soient promulgués par la municipalité,

  • afin de donner un nouveau souffle au « conseil municipal des enfants », il faut permettre à ces jeunes élus de réfléchir et de construire ensemble leurs propres projets.

  • au-delà de ce « conseil municipal des enfants » qui ne prend en compte qu’une faible tranche d’âge, création d’un conseil des jeunes qui pourra débattre d’idées proposées par l’ensemble des jeunes St-Egrévois-es (« boîte à idées » disponible au« pôle jeunesse » et en mairie, adresse e-mail pour centraliser les envois par messagerie électronique), et exposer ensuite au conseil municipal les idées retenues afin d’en débattre avec les élu-e-s.

  1. Expression de l’ensemble des élu-e-s

L’expression des élu-e-s minoritaires est actuellement très limitée. Il convient de donner une place réelle à ces élu-e-s, que ce soit en commissions ou au conseil municipal (des conseils municipaux sans vote, ouverts au public, pourront se tenir). Les commissions deviendront des lieux de débat pour l’ensemble des élu-e-s, majoritaires et minoritaires.

L’expression des conseillers, par groupe, ne se fait jusqu’à présent que via une seule colonne dans le journal mensuel. Le droit d’expression doit être étendu :chaque sujet central du journal laissera la place à une libre parole des élu-e-s de la minorité,mais aussi de la majorité , de manière individuelle, à tour de rôle, afin que l’expression ne soit pas l’apanage du maire. L’expression pourra aussi étendue aux conseils des habitants, aux unions de quartier, aux associations dans leur ensemble, par le biais d’une page qui leur sera réservée dans chaque mensuel.

SOUTENIR ET RESPECTER LE MONDE ASSOCIATIF

1. Une ville à l’écoute du monde associatif

Notre ville compte plus d’une centaine d’associations, dont certaines existent depuis plusieurs dizaines d’années. Pourtant, ce lien entre les générations, les quartiers, les cultures et le monde économique est bien fragile à Saint-Egrève.

Nombre d’entre nous étant acteurs du monde associatif saint-égrévois, nous sommes attaché-e-s à cette vie associative mais constatons néanmoins que les associations sont peu consultées et peu écoutées par la municipalité actuelle.

2. Un appui municipal concret et durable

Souvent confrontées à des tâches de difficulté croissante (formalisme des demandes de subvention, baisse de subventions publiques, etc.), les associations manquent souvent d’informations et d’appui. Les unes, après les autres, elles s’essoufflent et peinent à recruter des bénévoles, notamment pour assumer les tâches administratives et de gestion indispensables.

Plutôt que de les laisser s’éteindre les unes après les autres, notre liste propose la création d’un Pôle ressources associatif qui aura plusieurs fonctions nouvelles par rapport à ce qui existe aujourd’hui :

  • apporter une aide concrète sur le plan comptable et juridique :

  • accompagnement juridique : rédaction des statuts, rédaction des contrats de travail, obligations en tant qu’employeur, responsabilités des bénévoles et des responsables associatifs

  • accompagnement à la gestion : tenue de la comptabilité et mise à disposition d’un logiciel comptable adapté aux besoins des associations

  • création d’outils de communication : création d’un blog ou d’un site Internet, conceptions de supports visuels, publipostage, gestion d’une mailing liste, etc.

  • aide à la recherche des financements

Cette aide pourra être apportée sous plusieurs formes :

  • Création d’un poste d’animateur-trice des ressources associatives (ou « animateur –trice associatif »). Cette personne aura pour mission d’apporter son soutien aux associations mais aussi un rôle de formation pour que les bénévoles puissent acquérir les compétences nécessaires aux associations et devenir autonomes.

  • Création d’une bourse de compétences : l’idée, c’est de mettre en relation des personnes qui ont du temps et l’envie de s’investir dans le monde associatif avec des associations qui ont besoin de bénévoles actifs. Ces bénévoles disposeront d’un « passeport de compétences » et pourront s’inscrire dans un « parcours de compétences ». En échange de leur implication dans la vie associative, la Ville les soutiendra dans l’acquisition de compétences à la fois utiles pour les associations et pour le parcours personnel du bénévole.

  • La formation qualifiante des bénévoles associatifs : les bénévoles associatifs pourront bénéficier de formations proposées par l’animateur-trice des ressources associatives. L’acquisition de nouvelles compétences pourra s’inscrire dans un parcours de validation d’acquis professionnels.

3. Introduire du respect et de la démocratie dans la relation aux associations

L’autre changement important dans la relation de la Ville aux associations tiendra dans la qualité des relations que notre liste souhaite entretenir avec le monde associatif.

La municipalité et les associations rédigeront, pour ce faire, une Charte éthique de la vie associative qui garantit les droits et les devoirs de chacun. Cette charte sera une élaboration commune de la Ville et des associations (le « conseil associatif », cité au point 5, est l’instance privilégiée pour que les associations réfléchissent à leurs droits et devoirs), sa signature engagera les deux parties.

La Charte veillera à protéger les associations d’une éventuelle concurrence pouvant émaner d’activités proposées par la Ville, de définir avec précision les conditions requises pour obtenir un soutien de la Ville – salles, subventions,…- (respect d’un fonctionnement démocratique au sein de l’association, respect des conditions de travail des salarié-e-s, association qui ne prône pas la violence, la discrimination,…), d’y fixer plus globalement des règles de bonne conduite qui engagent les uns et les autres.

4. Souplesse d’utilisation des ressources municipales

Afin de promouvoir la communication des associations envers l’ensemble des Saint-Égrévois-es, la municipalité s’engage à développer l’affichage libre associatifet citoyen. L’accès aux panneaux d’affichage associatif sera facilité, une carte des panneaux d’affichage libre sera disponible en mairie, la municipalité veillera à l’existence de panneaux en bon état dans chaque quartier.

Au-delà des associations déjà structurées, les liens sociaux, l’entraide, la coopération, doivent pouvoir s’exprimer dans des conditions optimales. Tout groupe d’habitant-e-s ayant un projet collectif d’animation citoyenne, culturelle, sportive, de loisirs doit pouvoir trouver un appui auprès de la municipalité pour mettre en œuvre ce projet, par la mise à disposition d’un local associatif dont les modalités et le calendrier de réservation seront assouplis.

Le forum des associations sera maintenu. Il sera l’occasion, autant que possible, de présenter les activités des associations sous forme d’exposition ou de démonstration. À cette occasion, la municipalité veillera à mettre à disposition matériel et assistance technique.

5. Création d’un conseil associatif

Pour faciliter la communication entre associations, dans le but premier de favoriser des projets collectifs, un conseil associatif sera créé. Il réunira, autour de l’animateur associatif (dont la fonction est définie au point 2), les associations qui souhaiteront être partie prenante de ce conseil, au minimum une fois par an.

Ce conseil associatif aura pour première tâche l’élaboration conjointe avec la municipalité de la charte éthique de la vie associative (évoquée au point 3). Il constituera l’interlocuteur privilégié pour la mise en place des animations du forum des associations, pour celles de la journée de l’enfance, etc. Et de tout autre projet (festival, journée sportive…) que les associations souhaiteront créer.