Les errements de la municipalité sortante en matière d’aménagement urbain
Exposé réalisé et présenté par Maxime Guibaudet, étudiant en sciences politiques et passionné d'urbanisme, lors de l'Assemblée citoyenne sur l'aménagement et les déplacements - mardi 11 février 2014 au Théâtre André Malraux, à Gagny.
Les projets mis en œuvre par la municipalité sortante qui ont véritablement défiguré la ville, ou qui ont compliqué la vie des habitants parce que résultat d’un manque de vision ou de réflexion.
L’aménagement de la gare de Gagny centre, qui semble temporaire, et ne permet pas aux piétons, aux cyclistes, aux automobilistes et aux conducteurs de bus de se partager l’espace en toute sécurité, ce à quoi s’ajoute le bruit assourdissant qui provient du passage des trains sur le pont, problème auquel le Maire a choisi de ne pas s’intéresser.
L’aménagement devant et derrière la Mairie qui laisse peu de place aux espaces verts, et le choix de bâtir une mairie aux dimensions colossales, dont certains services ont pourtant été mis à l’écart ou installés dans des bâtiments annexes.
Quelques exemples de territoires qui ont quant à eux fait l’objet d’un abandon pur et simple de la part de la municipalité.
L’école Saint-Exupéry dont les abords ne sont pas entretenus, et qui connaît un problème de stationnement et de sécurité des enfants à la sortie de l’école.
La zone située derrière l’église du centre qui n’a fait l’objet d’aucun aménagement, alors que des habitants en ont été expropriés, à cela s’ajoutant la situation de la rue Jacques Chaban-Delmas, dont l’accès aux voitures est empêché par des pots de fleurs depuis 2010 !
La gare du Chénay et la place Tavernelle, territoires abandonnés, en manque de commerces de proximité, de lieux de sociabilité, de places de stationnement, de mobilier urbain, etc.
La rue du Général Leclerc qui cumule les problèmes de stationnement et de circulation : l’étroitesse de la voie complique les manœuvres des conducteurs de bus ; à cela s’ajoute la mauvaise qualité et l’étroitesse des trottoirs pour les piétons.
Sur ces images, on voit nettement une personne âgée avec son landau qui manque de se faire percuter par une voiture parce qu’une voiture stationnée sur le trottoir l’oblige à occuper la route.
L'avenue Sainte-Foy qui va bientôt accueillir un bâtiment résidentiel de 66 logements, ce qui aura pour effet de densifier encore davantage la zone de la gare, de saturer la circulation déjà encombrée, et participera à la bétonisation de la zone, le projet n’intégrant aucun espaces verts.
Quelques images illustrant le traitement désinvolte et irresponsable des 3 anciennes carrières qui sont pourtant de vrais espaces naturels qu’il aurait fallu protéger.
1/ La carrière du Centre du Montguichet : malgré l’argent investi et les arbres détruits, il n’y a là que des terrains vagues boueux et déserts. Si la ville de Gagny s’est vue décernée 4 fleurs grâce à son arboretum, cela ne change rien à la nature du terrain sur lequel il a été implanté. Celui-ci est en fait un véritable gruyère artificiellement comblé avec de la terre de déchetterie, ce qui ne permet pas le développement des plantations « exotiques » de cet arboretum et des alentours, qui qui ne sont pas adaptées au terrain. A côté de cela, les dinosaures métalliques qui ont été mises à la réforme dans le bois n’ont aucune valeur touristique et constituent un réel danger pour les enfants.
2/ La carrière Marto, dont la ville est propriétaire pour partie, a longtemps servi de décharge de matériaux issus de l’activité de l’entreprise Marto. C’est un véritable scandale environnemental. Par ailleurs, les chemins communaux situés dans le prolongement de la promenade de la Dhuys ont été fermés au public (je vous invite d’ailleurs à y jeter un œil sur Google Maps, on voit nettement le tracé d’un chemin de promenade qui passait au-dessus de la carrière).
3/ La carrière Saint-Pierre : Ici mairie continue de déverser encore et encore des déchets extrêmement polluants issus du Centre d'Apport Volontaire voisin dans cette réserve de biodiversité située en plus à proximité des habitations, alors que Gagny a la chance de détenir un tel site classé ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique), ce qui est assez rare.
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