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  1. Philippe HERVIEU, Vice-Président en charge de l’Économie Sociale et Solidaire

    ACTIONS RÉUSSIES

    1- Développement et structuration de l’ESSPhilippeHervieuTribune1

    Création ou consolidation de structures de financement et d’ingénierie financière de l’ESS : Bourgogne Active, Bourgogne territoire de scic, Pole bourguignon de mécénat, Plateforme de financement participatif (crowdfunding), cigales, fonds BPI dédiés à l’ESS…

    Renforcement de l’action des têtes de réseau de l’ESS via des conventions d’objectifs: Chambre régionale de l’ESS, Union régionale des coopératives, Union régionale des entreprises d’insertion, Union régionale des chantiers d’insertion…

    2-Développement des structures d’accompagnement de l’entreprenariat social 

    Création d’un générateur d’entreprises sociales (Go Up), aides aux boutiques de gestion, aux couveuses d’entreprises de l’ESS, aux pôles départementaux de l’ESS, création d’un écosystème favorisant l’émergence  et le développement des Pôles Territoriaux de Coopération économique (PTCE) en Bourgogne (Puls’action)

    Mise en place avec le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) d’une formation habilitée à délivrer un diplôme de master 1 de « Responsable de structures de l’ESS ». Deux structures fonctionnent en France, Paris et Dijon qui en est à sa 4éme promotion de stagiaires venus de toute la France

    3- Soutien aux projets remarquables, quelques exemples

    Coursive BOUTARIC (labellisé PTCE) : Association regroupant 30 structures à vocation culturelle dans un immeuble du quartier des Grésilles.

    Cité de l’autre économie : Association regroupant des structures de l’ESS et de l’économie circulaire.

    Péniche Cancal : Nouveau lieu culturel sur le port du canal organisé en SCIC

    Fruimalin : Association citoyenne qui recueille des fruits et légumes perdus du pourtour dijonnais, les transforme en compotes, confitures, soupes…  et les vends

    La bécane à Jules : SCIC qui recueille, répare, re fabrique des vélos anciens.

    Réseau régionale des épiceries sociales : Association regroupant 30 structures en Bourgogne qui vendent des produits alimentaires aux personnes vivant aux minimas sociaux (RSA..)Prix régional de l’ESS

        4- Soutien aux entreprises d’insertion par l’activité économique

    La Bourgogne fait partie des rares régions qui aient mis en place une politique  de soutien aux entreprises d’insertion par l’activité économique.( 4000 Euros /an par ‘’encadrant’’)

    5- Plan régional de développement de l’ESS (PREDESS) 2014-2020

    Elaboré en partenariat avec l’Etat et la CRESS , il a été voté à l’unanimité par le Conseil régional

    A AMÉLIORER, AMPLIFIER ou METTRE EN PLACE

    1- Faire un diagnostic ESS de la nouvelle région Bourgogne Franche-Comté pour construire un nouveau projet régional cohérent sur la grande région

    2-Renforcer et diffuser la culture de l’entreprenariat social auprès des acteurs

    3- Encourager le changement d’échelle des structures de l’ESS trop souvent adeptes du « small is beautiful », ce qui limite leur impact sur l’économie et l’emploi des territoires et confine l’ESS à une économie de la ‘’réparation’’ sociale

    4- Favoriser la création et le développement de monnaies locales en lien avec les communautés urbaines

    5- Renforcer l’axe culture et ESS sur lequel la Bourgogne est en pointe

    6- Développer l’axe ESS – développement rural via les structures ESS du tourisme, de la culture (Maison familiale et rurale), de l’agrobiologie, de l’exploitation forestière, des nouvelles mobilités ( auto partage, co-voiturage en milieu rural…) et des services à la personne.

     

    RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DES ENTREPRISES

    Actions réussies

    1. Sensibilisation à la RSE du monde économique via les colloques organisées par le Conseil régional, les CCI, le Mouvement français de la qualité…
    2. Mise en place des trophées RSE des entreprises
    3. Soutien à l’action de la SCIC « Féminin Egalité Emploi » visant à sensibiliser les entreprises au travail des femmes et à l’égalité salariale
    4. Soutien à l’association Solid’ere qui travaille sur la question de la diversité dans les entreprises (Accompagnement à l’embauche…)
    5. Introduction des clauses sociales et environnementales dans les marchés du Conseil Régional
    6. Adoption à l’unanimité du plan RSE Bourgogne 2014-2020 dont les objectifs sont :
    • Réussir le pari des mutations industrielles dans le cadre de la transition énergétique
    • Relever le défi d’un développement équilibré et solidaire, ancré sur les territoires bourguignons
    • Conforter le potentiel de développement de l’économie de proximité et la valorisation des ressources des territoires bourguignons
    • Faire le lien avec les objectifs de développement durable de la stratégie régionale climat, air, énergie.

    A continuer, améliorer, entreprendre

    1. Mettre en place en Franche Comté le travail RSE entrepris en Bourgogne
    2. Renforcer les actions entreprises
    3. Introduire des conditionnalités sociales et environnementales dans les subventions et prêts de la collectivité

     

    ÉDUCATION POPULAIRE

    Actions réussies

    1- Mise en place d’une convention d’objectifs et de moyens avec les 18 principales fédérations d’éducation populaire ( Ligue de l’enseignement, Francas, Maisons de la culture, Centres sociaux, Fédération des foyers ruraux, Union régionales des foyers de jeunes travailleurs…) portant sur le soutien à des actions remarquables, la formation des bénévoles.

    A améliorer

        1- Faire un bilan de la convention. Proposer et élaborer une nouvelle convention sur le territoire Bourgogne Franche Comté en partenariat avec les fédérations en priorisant les actions d’éducation en faveur de l’environnement, de l’eau et des énergies renouvelables.

  2. Nicole ESCHMANN, Vice-présidente en charge des lycées bourguignons de 2010 à 2015.

    Les gains :

    Nicole Eschmann1°) Vote en 2010 d’un PPI de 40 millions d’euros par an dans les lycées avec pour 1ère priorité la rénovation énergétique : relever le défi énergétique et environnemental des lois du « Grenelle de l’Environnement », mais aussi respecter les orientations voulues par l’Exécutif : Plan climat territorial en 2007, bilan carbone du Conseil régional en 2011.

    2°) Démarche Ecolycée : impulsée dès la rentrée 2011, elle invite les établissements à s’inscrire dans un processus d’amélioration progressive et continue sur 4 axes d’intervention : l’eau et les énergies, les espaces naturels et la biodiversité, les déchets et également les droits et les solidarités et la lutte contre les inégalités.

    Pour obtenir le label éco-lycée, les établissements doivent valider trois niveaux : confirmation de l’engagement / Maitrise de l’engagement /Lycée référent. Depuis sept 2011, 54 établissements se sont inscrits dans la démarche. 33 ont déposé un plan d’action, 31 ont obtenu le niveau 1 de la labellisation, 12 le niveau 2 et 9 lycées ont été labellisés niveau 3 « lycées référents » lors de la Journée « Ecolycée » du 8 avril 2015.

    Accompagnement et financement de composteurs, de jachères fleuries, de mares pédagogiques, de ruchers, de systèmes de récupération d’eaux pluviales

    Suite logique : la région Bourgogne a décidé de passer à « Zéro pesticide » dès 2015, sur le domaine régional au sein des lycées et de leurs installations. Des cycles de formations à destination des agents techniques des lycées sur les pratiques alternatives, ont eu lieu entre le 2 avril et le 27 mai 2015.

     

    3°) Dans le chapitre solidarités, mise en place d’un Parcours santé-contraception  en septembre 2014 en partenariat avec le Rectorat et la DRAAF : encourager, en lien avec les infirmières scolaires des établissements, la prévention et la lutte contre d’une part, les risques d’infections sexuellement transmissibles et d’autre part, les risques de grossesses non désirées, ainsi qu’encourager les jeunes filles et garçons à être responsables de leur sexualité́.

    Le Parcours santé-contraception se présente sous la forme d’un chéquier composé de 7 coupons : 2 coupons pour deux consultations médicales, 1 coupon pour une prise de sang, 1 coupon pour des analyses médicales, 1 coupon pour la délivrance d’une part, de contraceptifs, et d’autre part, d’une contraception d’urgence, 1 coupon pour la délivrance de préservatifs masculins par l’intermédiaire des pharmacies.

     

    4°) Charte Régionale Qualité de la Restauration scolaire : 1ère adoption d’une Charte Régionale Qualité le 14 juin 2010, renouvelée le 12 janvier 2015, portant sur trois axes : la qualité́ gustative, la qualité́ de service, la qualité́ durable. Le dernier axe intègre la dynamique Ecolycée et traduit également la campagne RéGAl (pesées des déchets alimentaires par les établissements entre le 1er et le 30 novembre 2014 à l’aide d’un peson remis à̀ chaque chef de cuisine). Il repose aussi sur un système de traitement de proximité des biodéchets. Concours de création d’affiches par les lycéens sur le thème du gaspillage alimentaire…

    ́Poursuite de l’opération « Bien Dans Mon Assiette » une fois par mois (repas intégral en produits locaux), introduction du bio, initiation à un repas végétarien, mise en place de la plateforme Loc’halles qui permet de trouver rapidement des producteurs et des fournisseurs de produits alimentaires « faits en Bourgogne ». La Bourgogne est ainsi la première collectivité à lancer une application mobile dédiée aux circuits alimentaires de proximité, à l’échelle d’un territoire régional.

    5°) Poursuite du budget participatif lycéen, avec pour thèmes : 2010/2011 : restauration et équilibre alimentaire, 2011/2012 : les enjeux du développement durable, 2012/2013 : l’internat, lieu de vie, 2013/2014 : presse et médias. Quelque 1 400 projets définis par les élèves ont été́ financés.

    Mais aussi,

    • création de locaux de convivialité pour les agents des lycées : ordinateur relié à l’extranet des lycées, tableau d’affichage des infos (région, syndicats…) coin repas, coin repos…

    –    Charte de l’Hébergement en internat votée le 25 juin 2012.

    • Incitation financière à privilégier l’acquisition de « véhicules propres » dont électriques.

     

    Les marges de progression :

    La surveillance de la consommation des crédits votés pour la rénovation énergétique des lycées, commence à porter ses fruits avec la mise en place de la commission stratégique travaux, composée des 3 directions lycées, environnement et commande publique.

     

    Les points de friction :

    Les crédits d’investissement gaspillés dans des opérations indignes ou inutiles : Center Parcs, routes, aéroports, stades…

    La baisse des crédits de fonctionnement en 2015 qui a entrainé la suppression du Budget participatif. Baisse qui impactera de nouveau les budgets 2016 et 2017.

     

  3. Chantal DHOUKAR, Présidente de la commission Sports, développement à l’International et lutte contre les discriminations – Jeunesse

    Positif

    Jeunesse :ChantalDhoukar

    • aides permis de conduire pour jeunes en recherche d’emploi sur critères de ressources avec condition d’une implication associative ;
    • International :
    • bourses mobilité (ou plutôt stages à l’étranger) pour apprentis ;
    • échanges culturels multiples avec régions partenaires ;
    • échanges de jeunes stagiaires bourguignons/chiliens/sud-africains sur périodes de 5 à 6 mois.
    • Actions concrètes dans le cadre de la coop décentralisée : recherche conjointe sur maladies de la vigne avec Rhénanie-Palatinat ; soutien au CFPPA de Beaune et Mâcon pour échange de stagiaires et de formation sur viticulture et élevage ;
    • Export :
        • soutien à PME dans secteurs diversifiés
      • Sport :
        • soutien aux Assocs Sportives Scolaires
        • bonus pour sport féminin + handisport et sport adapté
        • aide aux animateurs sportifs en milieu rural
        • soutien aux équipements multisports dans petites (ou moyennes) communes ;

     

    Marge de progression

    Pour tous les secteurs : déséquilibre des aides, lié à disparité des territoires

    International :

        • bourses de mobilité pour jeunes sur courte durée ;
        • déséquilibre entre retombées concrètes pour stagiaires bourguignons et sud africains ;
        • évaluation qualitative des actions insuffisante ;
        • risque de clientélisme ;
        • coopération décentralisée à nouer avec région du « sud »

     

    Désaccords

    International :

        • confusion entre coopération décentralisée et export ;

    Export :

        • soutien aux entreprises à activités polluantes (nucléaire, moteurs auto)

    Sport :

      • soutien aux clubs pro par biais des centres de formation
      • soutien aux sports mécaniques

  4. Alain CORDIER, Président de la commission des transports ferroviaires et infrastructures de communication

    Remarques globales

    Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

    1. Élection de 2010 : l’accord de second tour ne respecte pas l’accord national de répartition des sièges proportionnellement aux résultats du premier tour, les écologistes obtiennent 6 sièges au lieu de 10, et le PS obtient ainsi une majorité quasi automatique lui permettant, la plupart du temps, de décider sans négociation avec les écologistes.
    2. Les réunions de majorité tout au long du mandat sont donc des chambres d’enregistrement des volontés des socialistes. Les désaccords avec les élus EELV sont seulement pointés, notés, avant chaque session sans que cela donne lieu à la recherche d’une solution de compromis.
    3. La cellule « évaluation » avait mis au point à la fin du mandat précédent, sous ma responsabilité, un tableau de bord permettant d’évaluer chaque action du Conseil régional au regard des exigences sociales, environnementales, démocratiques, du développement durable. Dès la mise en place de cette mandature, le tableau de bord a été oublié et la cellule dissoute.
    4. La présidence de la commission transports ne donne qu’un pouvoir très relatif d’organisation des débats, pour voter un « avis » transmis à l’Assemblée. L’absence systématique de l’élu de droite et le blocage des débats par le Vice-président chargé des mobilités ont empêché de réels échanges intellectuels donnant lieu, là encore, à la recherche de solutions d’accord. La simple collecte des informations a même été pour moi parcours du combattant.

     

    TRANSPORTS

    Moyens d’action : présidence de la commission transports, participation à la commission transports EELV, liens avec les associations d’usagers et des syndicalistes cheminots.

     

    Actions positives

    • Soutien à l’installation de 28 afficheurs légers dans les gares, pour informer en temps réel.
    • Conventions sur la billettique et la tarification simplifiant l’usage combiné de trains et de transports collectifs urbains
    • Soutien aux projets de mobilité rurale
    • Déploiement d’abris vélos fermés dans les gares de Bourgogne, équipement de cars TER en « rack » à vélos
    • Aides au fonctionnement de navettes touristiques l’été, entre les gares et les sites de Tanlay, Noyers, Alésia, Bussy Rabutin, Cormatin … et du chemin de fer touristique Les Laumes-Semur en Auxois
    • Études préliminaires à des travaux innovants, électrification Chagny-Nevers, réouverture Chalon-St Marcel …

     

    Actions à amplifier

    • Le choix de la réalisation d’une partie de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique au Contrat de plan 2015-2020 est une bonne chose, mais n’inclut pas l’indispensable raccordement à Montchanin des réseaux TGV et TER.
    • Nous avons soutenu la mise en accessibilité des gares aux personnes à mobilité réduite, trop retardée cependant par rapport à la loi initiale imposant une réalisation pour janvier 2015 : la réalisation pourra prendre jusqu’à 9 années de plus.

     

    Désaccords avec les politiques menées

    • Financement jusqu’auboutiste d’un aéroport de Dijon en perdition et des petits aéroports de St Yan et Auxerre.
    • Financements routiers tout au long de la mandature.
    • Abandon de la politique de développement des TER adoptée avec notre appui pendant le mandat 2004-2010 : renoncement à des investissements en matériel roulant, diminution forte des nombres de trains en Bresse(2012) et dans le Morvan (2015).
    • Soutien à tous les projets de LGV, Rhin Rhône et POCL

     

    POLITIQUES TERRITORIALES

    Moyens d’action : suivi du Pays de la Bresse bourguignonne, que j’ai présidé de 2006 à 2013, CA du Parc naturel régional du Morvan, CDCI de Saône et Loire, liens avec des acteurs des pays de Bourgogne

    Actions positives

    • Maintien des soutiens aux territoires de Bourgogne pendant les cinq ans, et engagement de le poursuivre pendant le prochain CPER, malgré le désengagement de l’État

    Action à amplifier

    • Choix de projets Leader axés sur la transition écologique et énergétique (mais mise en œuvre repoussée actuellement de plusieurs mois)
    • Convention inter régionale du Massif Central axée sur le développement des ressources locales, avec un développement du tourisme de pleine nature notamment, mais trop peu ambitieuse sur l’agriculture bio et la gestion écologique des forêts.

    Désaccords

    • Rappel, pour mémoire, de notre critique de la « réforme territoriale » bien limitée organisée par l’État, mais soutenue localement par l’exécutif régional.

  5. Région Bourgogne Franche-Comté : Un premier pas vers une fiscalité locale anti-pollution

    Lors de la session plénière du conseil régional de Bourgogne le 18 mai dernier, les écologistes ont engagé la future région Bourgogne Franche Comté  en faveur d’une fiscalité anti-pollution.
    Les élus écologistes au conseil régional de Bourgogne ont fait voter le principe d’un versement transport spécifique et d’une taxe poids lourds,  tous deux applicables à l’échelle du territoire régional.
    Soutenu par l’ensemble de la majorité,  leur vœu propose que cette expérimentation puisse être effective, dès la première année de la future collectivité fusionnée Bourgogne Franche Comté.
    L’initiative des élus écologistes a pour but d’éviter aux deux régions la pollution et les nuisances qu’amène un recours trop généralisé aux camions. Le Président de la République avait lui-même évoqué le principe d’une ressource similaire pour l’Alsace et la Lorraine,  territoires concernés par un trafic de poids lourds importants. Si l’on reste inactifs, la Bourgogne-Franche Comté sera elle aussi directement concernée par des flux de poids lourds croissants puisqu’elle sera frontalière avec la Suisse. Il faut donc agir au regard des conséquences importantes en matière de sécurité routière et de santé publique.
    Dans le cadre de la nouvelle loi sur l’organisation territoriale de la République (NOTRe), les collectivités régionales  verront leur compétences renforcées en matière de transports et seront bientôt en pleine maîtrise des enjeux de déplacements sur leur territoire. Pour être en
    mesure d’assumer ces responsabilités accrues, la Bourgogne-Franche Comté doit pouvoir compter sur des ressources nouvelles : c’est le sens du message adressé ici, dans le contexte du prochain projet de Loi de Finances.
    Il s’agit  de donner plus de moyens à la future grande région pour qu’elle soit en mesure de modifier les comportements en matière de déplacements au bénéfice des transports collectifs les moins polluants. Cela concerne le report modal vers le rail pour le trafic des poids lourds  le renforcement qualitatif et quantitatif de l’offre TER pour le déplacement de passagers.
    L’adoption de ce vœu des élus écologistes marque un progrès pour la qualité de vie et la santé en Bourgogne Franche-Comté.

  6. Avenant n° 25 à la convention d’exploitation du TER Bourgogne avec la SNCF Intervention d’Alain Cordier

    Monsieur le président,

    Cet avenant qui supprime des trains TER sur les lignes du Morvan nous revient donc en l’état, sans qu’aucun train n’ait été rétabli.

    Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.Je rappelle que ce document avait été rejeté majoritairement une première fois par cette assemblée, lors de la session précédente … Nos arguments n’ont pas été pris en compte, cela détermine à nouveau un vote de rejet de la part des écologistes.

    Au cours du précédent mandat 2004-2010, vous avez pu compter sur le soutien entier des écologistes lorsqu’il s’agissait du développement qualitatif et quantitatif de l’offre TER en Bourgogne. Il n’en va pas de même pour le présent mandat qui a vu la suppression brutale d’une bonne partie des lignes de la Bresse, dès 2011, ainsi que, cette fois-ci, des lignes dans le Morvan.

    L’essentiel du trafic bourguignon se porte sur l’axe Paris Lyon, les autres lignes sont moins fréquentées, déficitaires, plus coûteuses … le billet paye une part plus faible des coûts réels. Faut-il pour autant les supprimer et laisser tomber la Bourgogne rurale ? Non bien évidemment… C’est la fonction du service public que d’assurer une offre d’intérêt général. En Bourgogne, l’équilibre global entre les lignes fréquentées et les lignes déficitaires fait que le billet TER couvre 32% des dépenses… cela varie suivant les lignes.

    Or, ajuster l’offre à la fréquentation actuelle, telle qu’elle est constatée dans telle ou telle zone rurale, n’est pas une ambition suffisante. Ce serait abandonner toute ambition de modifier les comportements en matière de déplacements en faveur des transports collectifs ; abandonner toute ambition de baisser la part du véhicule individuel.

    Il serait erroné de confondre les besoins réels de la population avec une fréquentation constatée, forcée de s’adapter à une offre affaiblie. En clair : on ne peut pas choisir le train, si aucun des trains qui vous sont proposés ne vous convient…

    Fort de ce constat biaisé, il est à craindre qu’on diminue encore l’offre. On passe ainsi sous silence les besoins exprimés par les usagers, les travailleurs, les malades, les étudiants, les personnes âgées… C’est extrêmement grave pour le développement de notre région.

    Dans une région, il faut savoir écouter, il faut savoir négocier.

    Je rappellerai la multiplicité des acteurs qui se sont opposés à la suppression des trains dans le Morvan comme en Bresse : associations d’usagers, élus locaux, commerçants, acteurs économiques et représentants syndicaux… Nous n’avons jamais eu affaire à une telle opposition, au regard des courriers que nous avons reçus depuis l’annonce de ces suppressions.

    La convention TER actuelle mobilise quelque 143 millions d’euros. Supprimer plusieurs lignes du Morvan et de la Bresse, c’est une économie équivalente à seulement 1,8% du budget total des TER, soit 0,1 à 0,2% du budget de notre collectivité : il était donc possible d’écouter et de transiger.

    Dans ces conditions, pourquoi s’entêter ? Cela n’est pas raisonnable.

    Il faut se réunir avec des vraies propositions. Il est encore possible de changer d’avis et de remettre le train le plus indispensable pour les usagers qui partent travailler le matin.

    On peut négocier, s’assoir à une table, écouter les forces vives de la région, écouter les élus, écouter la majorité de votre assemblée qui a déjà repoussé une première fois cet avenant. Que penseraient les citoyens, d’élus qui, en un mois seulement, auraient changé d’avis ? Ils auraient raison de parler de petits arrangements avant les élections

    Il faut rediscuter ce texte qui est resté à l’identique. Nous devons négocier à ce sujet et donc, repousser en l’état, avec vigueur, ce projet néfaste de diminution de l’offre TER.

    Je vous remercie.

  7. L’AGRICULTURE BIO EST MENACÉE, IL FAUT LA SAUVER !

    Par arrêté en date du 7 mars 2015, le gouvernement vient d’annoncer une baisse de 25 % sur les aides au maintien de l’agriculture biologique.
    Les élus Europe écologie les Verts au conseil régional de Bourgogne déplorent vivement cette décision. Il s’agit d’une coupe franche qui risque de pénaliser lourdement les acteurs d’une filière fragile, vertueuse et en expansion. Alors qu’il est constaté une augmentation générale des surfaces en conversion ainsi qu’une demande plus forte des consommateurs, les moyens publics attribués à l’agriculture biologique sont diminués.

    Le conseil régional de Bourgogne ne saurait rester indifférent à l’appel à l’aide qui lui a été lancé par les exploitants et les structures d’encadrement de l’agriculture biologique. Ainsi, les aides au maintien dans le cadre de la programmation 2015-2020 doivent être augmentées de manière significative pour ne pas qu’un déficit cumulé ne porte un coup de grâce à la filière.

    Philippe Hervieu, président du groupe écologiste rappelle les mérites de l’agriculture biologique : « Parce qu’elle n’utilise pas pesticides et qu’elle rejette l’usage des OGM, elle prend soin de l’environnement et du consommateur. Parce qu’elle ne pollue pas, elle contribue à protéger nos territoires, en préservant la biodiversité et de la ressource en eau. Ne pas maintenir l’effort à l’accompagnement de l’agriculture biologique est un mauvais signal envoyé aux agriculteurs, aux consommateurs et à nos territoires. Cela entre en contradiction avec la nécessaire transition écologique de notre agriculture et de notre alimentation. »

  8. Nous sommes Charlie

    En session plénière du conseil régional ce lundi 12 janvier, Philippe Hervieu, au nom du groupe EELV rend hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes.

    NOUS SOMMES CHARLIE

    imgresNotre groupe condamne l’attentat odieux et barbare perpétré contre les journalistes de Charlie Hebdo, contre les policiers et membres de la rédaction assassinés à leur côté ainsi que contre les victimes de la prise d’otage du supermarché de la porte de Vincennes. Nos premières pensées vont aux victimes et à leur famille.
    Les dessinateurs qui ont été visés dans cet attentat n’étaient pas des irresponsables, des islamophobes dangereux qui appelaient au meurtre ou à la guerre. Les dessinateurs et journalistes qui ont été lâchement assassinés avaient un idéal : réfléchir plutôt que croire. C’est à ce titre qu’ils dénonçaient chaque semaine aussi bien l’islamisme le plus radical que l’extrême droite la plus bêtifiante, et luttaient aussi bien contre les catholiques intégristes que contre les juifs les plus radicaux. Leur message c’était de rester debout face aux fous dangereux et surtout ne pas avoir peur d’eux. Ils se battaient contre les racismes de tous bords, les courants de pensée contraires à la démocratie, contraires à tout esprit de liberté et d’opinion, avec pour seule arme le rire…
    François Cavanna, fondateur de Charlie Hebdo, disait qu’un bon dessin de presse était « un coup de poing dans la gueule » c’est-à-dire qu’il cherchait avant tout à provoquer la réflexion, à réveiller une pensée qui pouvait s’être éteinte. « Un coup de poing dans la gueule » et en aucun cas une balle de fusil d’assaut qui, elle, tue les consciences et ne cherche pas à libérer l’esprit des doctrines obscurantistes.
    En tant que responsables politiques notre devoir est de poursuivre l’œuvre de ces journalistes. Cela passe par l’éveil de nos enfants aux médias, à la culture, à ce qu’est la libre pensée, la libre expression et pourquoi celles-ci sont fondamentales à la survie de notre République.
    Depuis mercredi ce ne sont pas seulement 3 gardiens de la paix qui ont perdu la vie aux côtés des journalistes de Charlie Hebdo mais 17.

    17 gardiens de la Paix.

     

     

  9. Philippe HERVIEU – Bilan 2014

    Vice-président à l’Économie sociale et solidaire et à la transformation écologique de l’économie, Philippe Hervieu est aussi Président du groupe EELV au sein de l’assemblée régionale.

    L’année 2014 est venue consacrer et reconnaître enfin l’économie sociale et solidaire. Pour autant l’ESS va –t-elle sortir enfin de son anonymat et montrer son potentiel en emploi, en innovation, en développement des territoires ?

    Au plan national la loi en faveur de l’ESS a été adoptée le 21 juillet 2014 avec pour objectifs de consolider le réseau, la gouvernance et les outils de financement des acteurs, de redonner du pouvoir d’agir aux salariés, de provoquer un choc coopératif et renforcer les politiques de développement local. Cette reconnaissance de la représentation nationale était attendue et plus que nécessaire pour l’ESS. C’était le chainon manquant dans l’architecture institutionnelle.Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

    Au même moment l’Europe a inclue explicitement l’ESS dans ses politiques et le conseil régional de Bourgogne, sous mon impulsion, a voté le 30 Juin 2014 son nouveau plan de développement régional, le PREDESS.

    Tout pourrait donc sembler concourir au bon développement de cette économie de la coopération par opposition à celle de la compétition qu’homme et environnement subissent de plus en plus : un cadre législatif, une reconnaissance à tous les échelons territoriaux, des acteurs engagés de plus en plus nombreux et surtout un modèle entrepreneurial, stable et résilient, qui créé plus d’emplois que l’économie classique depuis 2000 (Tandis que l’emploi privé dans l’économie classique progressait de 4.5%, les entreprises de l’ESS créaient 24% d’emplois supplémentaires).
    Couvrant quasiment tous les domaines de l’économie française, l’ESS représente 10% du PIB et constitue un mode d’entreprendre conciliant exigences de solidarité et performances économiques, utilité sociale et efficacité, patience des investisseurs et implication d’un grand nombre de parties prenantes : sociétaires, adhérents, bénévoles, salariés, mais aussi parfois fournisseurs et clients.

    Pour autant l’avenir est-il aussi « dégagé »?

    Certes l’ESS a réussi à conquérir ‘’des positions’’, mais la baisse des dotations de l’État pour les collectivités fait peser sur ses structures de fortes menaces. Il ne faut pas oublier que c’est sur l’impulsion des collectivités locales, et surtout des Régions que, dès 2004, l’ESS a entamé sa reconquête de notoriété et a prouvé son efficacité et son utilité social. Que vont devenir les entreprises encore jeunes et aux équilibres financiers fragiles sans aides et conseils pour les accompagner ?
    Selon le collectif des associations citoyennes, par exemple, un emploi sur six, soit 200 000 emplois seraient ainsi menacés au sein des associations citoyennes. Le plus grand plan social menace à bas bruit !

    Alors l’Economie Sociale et Solidaire et les associations vont-elles être les variables d’ajustement des politiques territoriales ?

    C’est ce qu’il faudrait absolument éviter, c’est ce que je crains, car les structures ne sont pas encore « à maturité », et les décideurs politiques pas encore tous convaincus du formidable potentiel de l’économie sociale et solidaire…

     

    Responsabilité sociale et environnementale des entreprises
    A la session du 30 Juin 2014 j’ai présenté un plan régional RSE 2014-2020 qui a été voté à une large majorité
    Ce plan régional a pour vocation de fixer le cadre de l’intervention public régional économique en introduisant dans ses principes directeurs la prise en compte de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises RSE.
    Quatre objectifs ont été définis :

    • Réussir le pari des mutations industrielles dans le cadre de la transition énergétique
    • Relever le défi d’un développement équilibré et solidaire, ancré sur les territoires bourguignons
    • Conforter le potentiel de développement de l’économie de proximité et la valorisation des ressources des territoires bourguignons
    • Faire le lien avec les objectifs de développement durable de la stratégie régionale climat, air, énergie.

    Qu’est ce que la RSE selon le Conseil Régional ?
    Selon le livre vert de la commission Européenne la RSE est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes.

     

  10. André LEFEBVRE – Bilan 2014

    Membre de la commission environnement, développement durable et Energie, Agriculture et forêt, André Lefebvre est aussi membre du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

    Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux en consultation publique

    AndréAprès avoir pris connaissance de l’état des lieux des masses d’eau, superficielles et souterraines, l’année 2014 a été consacrée à l’élaboration du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de Eaux ) et du Programme de mesures qui l’accompagne dans chaque bassin de la région Bourgogne.
    Le SDAGE est un outil de planification concerté pour reconquérir la qualité de l’eau, partout en Europe d’ici 2027. Il fixe les objectifs, un calendrier et précise les mesures à mettre en œuvre dans chaque bassin par les Agences de l’Eau dans le cadre de leur programme pluriannuel d’intervention pour atteindre le bon état de l’eau partout en France et en Bourgogne.
    Les Etats des lieux, les projets de SDAGE 2016-2021 et leurs Programmes De Mesures (PDM) sont ou seront consultables sur les sites des trois Agences de l’Eau. Une contribution d’Europe Ecologie Les Verts à ces trois SDAGE et PDM est possible et souhaitable d’ici fin avril 2015 :
    www.eau-seine-normandie.fr
    www.eau-loire-bretagne.fr
    www.eaurmc.fr
    Le renouvellement des Comités de Bassin en juin, a confirmé ma nomination au conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire Bretagne et au Comité National de l’Eau et m’a permis d’entrer au conseil d’administration de l’agence de l’eau Seine Normandie ainsi qu’à celui de l’ONEMA : Office National de l’eau et des Milieux Aquatiques. L’ONEMA m’a également désigné pour représenter cet Office au Comité Consultatif de Gouvernance Ecophyto.
    La gestion des Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) a été régionalisée et celui-ci monte en puissance: j’ai été très attentif à l’affectation d’un budget conséquent pour accompagner le développement de l’agriculture biologique, conversion et maintien, de l’agroforesterie le tout en synergie avec les moyens déployés dans le cadre de la Politique de l’Eau.
    Enfin, je suis heureux que le conseil d’administration du Lycée agricole de La Brosse, où je siège, ait confirmé la conversion en agriculture de son troupeau laitier à l’occasion du projet de construction de sa nouvelle étable.

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