Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Commentaires

1. Le mardi 28 février 2012, 09:47 par PetiteFleur

Je suis absoluement abasourdie par ce que je viens de lire... Comment une personne avec des idées pareil peut-elle diriger une chambre d'agriculture ?? Le monde marche sur la tête !!

2. Le mardi 28 février 2012, 13:25 par Giboulée

Le plus drôle est que l'auteur de ces belles paroles est aussi Vice-Président de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA)
En 2010, il faisait partie du bureau "Communication", mais il a du le quitter depuis, car aujourd'hui sur le site internet de l'APCA, on trouve le texte suivant : "L’enjeu pour les années à venir sera de conjuguer encore davantage agriculture et biodiversité. Les Chambres d'agriculture, aux côtés des agriculteurs et avec l'appui des Pouvoirs Publics, s'engagent à encourager cette culture de la biodiversité"
http://www.chambres-agriculture.fr/...

3. Le mardi 28 février 2012, 16:02 par l'auvergnat

je suis un altiligérien, j'ai grandit proche du monde agricole et j'étudie également dans le domaine de l'environnement tous ce qui est SAGE, dirrectives nitrates, sites natura 2000....Je suis par conséquent bien placé pour comprendre tous les enjeux mis en évidence dans cet article, et bien que tous le monde ait le droit d'opinion et d'expression, un président de chambre d'agriculture qui en plus a été récemment décoré ne devrait en aucuns cas tennir des propos aussi durs car ce n'est pas un citoyen lambda!
Pour commencer toutes les restrictions d'eau en été viennent de la préfecture car elles sont indispensables, et non pas des" écolos". De plus, c'est moi qui ait peur pour les nouvelles générations devant des personnes comme sa. Devant un article comme cela,nous pouvons nous demander qui est le fanatique irresponsable!

4. Le mardi 28 février 2012, 17:55 par Jean-Claude Marcus

Ce texte est passionnant pour un sociologue comme pour un sémiologiste : il met en évidence des stéréotypes structurants, à commencer par celui des espèces malfaisantes.
Pour l'historien des sciences et des techniques il nous révèle l'aliénation technologique c'est à dire l'oubli des contraintes naturelles et des générations futures : plus gros sera le tracteur, plus grande la récolte.
Le phénomène intéressant est celui de la dégradation des connaissances à proportion de la diminution de l'effectif des exploitants agricoles : qu'importe l'état des eaux, des sols, de l'air, de la biodiversité et même la santé des hommes au regard de la "compétitivité" de l'agriculture industrielle reposant sur une consommation destructrice des ressources naturelles, bien entendu illimitées et indéfiniment renouvelables.
Tout ceci est symptomatique et donc passionnant.
Sait-il au moins qu'il y a des dizaines de millions de microorganismes dans une cuiller à café d'un sol fertile et parfois un million d'espèces différentes vivant en symbiose et développant des surfaces d'échanges impressionnantes ?
S'étonne t-il que l'on apporte de l'azote, qui est la principale composante de l'air, alors que les végétaux ont évolué durant des millions d'années, avec les champignons et les bactéries pour l'incorporer ?
A t-il calculé que quand un agriculteur achète et répand 30 euros d'engrais azotés la collectivité dépensera 3000 euros pour réduire ou corriger les excédents dans l'eau ?
Nous sommes ici au coeur de l'illusion solipsiste : c'est celle qui fait croire à l'automobiliste qu'il affirme sa personnalité sur la route et avec sa voiture alors qu'il n'y a rien de plus social et de plus collectif que les infrastructures routières et l'industrie automobile.
Je parierai, en plus, qu'il est chasseur, de manière naturelle et par tradition toutefois.
C'est une vraie pierre de rosette pour découvrir une pensée aussi réelle qu'éloignée du réel.
A conserver comme un précieux vestige.

5. Le mercredi 29 février 2012, 01:48 par dolecolo

Tout le monde sait que c'est en répandant l'agent orange que l’Amérique voulait sauver le Vietnam d'une vermine qui voulait détruire le monde. Le parallèle est étrange, tout comme il est bien connu que les millions d'obus de 14/18 ont contribué à la paix. Où l'art d'inverser les rôles.

6. Le mercredi 29 février 2012, 14:56 par Laurent Decker

Bonjour,
Cette coupure de presse est arrivée dans le Calvados, où le suis candidat aux législatives pour la 6ème circonscription. Dans la vie, je suis ingénieur en mécanique dans l'industrie, écologiste convaincu et petit-fils d'agriculteur métayer. Je réponds sans hésitation.
Chronique de la haine ordinaire: Si G.Gros a des problèmes, c'est sûrement "la faute des autres".
Analysons ses arguments:
"l'écologie tue l'agriculture".
Nous voulons juste manger et vivre sans nous mettre en danger, préserver notre environnement et que les agriculteurs vivent de leur terre sans reverser leur profit aux multinationales.
"La France va dans le mur avec toutes ces lois nouvelles"
La France va dans le mur avec l'agriculture nouvelle que vous défendez; je veux parler de son patrimoine millénaire que vous détruisez à coup d'intrants: la terre nourricière, celle pour laquelle ses habitants ont lutté pendant 250 générations.
"je plains mes enfants et mes petits-enfants"
Oui, vous avez raison, en particulier avec les terres arides et polluées que vous leur lèguerez, sans compter les futures maladies inconnues - dont seules les multinationales de la pharmacie profiteront. Comprenez bien que vous détruisez vous-mêmes votre source de revenus, comme les pêcheurs l'auraient fait, sans les encouragements à diminuer leur activité.
"Bobos = écologistes"
Je parie que vous êtes plus bourgeois que beaucoup d'écologistes, et je vous trouve très bohème dans la gestion ultralibérale (= sans limite) de notre patrimoine, de la nature et de la santé de vos concitoyens.
"Leurs revenus diminuent"
Moins d'intrants, et vous verrez: vos revenus iront mieux. Gagner plus en polluant plus n'est pas un choix acceptable pour la Nation.

En marge de votre article, je peux lire que les paysans français ambitionnent de vendre leur production en Chine, donc de se lutter en termes de prix de revient avec les Américains ou les Ukrainiens , dont les quantités produites permettent de supporter les baisses de prix, et dont les couts de transports vers la Chine sont inférieurs (il faut savoir calculer avant de se mesurer avec plus gros que soi). Et ce n'est pas l'Europe qui va subventionner votre pseudo-compétitivité: votre avenir, c'est de produire et vendre local, l'Europe étant la frontière infranchissable, "avec du bon sens".
Enfin, si vous voulez produire plus, libre à vous tant que vous y allez à fond!! C'est à dire, comme dans l'industrie (mais oui), adopter progressivement l'ISO 14000 (= zéro rejet!!). Ce qui signifie cultiver dans une boite fermée, et non dans la nature dont nous dépendons tous. Sous réserve que cette nourriture valle d'être mangée, je vous l'accorde. Toutefois, si nous voulons sauver la terre nourricière de notre pays de la dévastation que vous prônez, d'autres lois vont tomber, et d'autres fonctionnaires vous apprendront votre métier: c'est à dire pas seulement faire grandir la plante, mais aussi préserver la terre.

7. Le mercredi 29 février 2012, 17:54 par l'auvergnat

je tiens a dire que l'opinion de Mr Bros ne reflète pas celle de tous les agriculteurs en haute loire! Biensur toutes ces loies sont des contraintes pour la chambre d'agriculture, mais c'est malhereuement nécessaire, il n'y a pas que la production qui prime. Nous voyons tous les changement négatifs qui surviennent dans notre environnement.
Et dire que je contais postuler dans la chambre d'agriculture pour m'occuper desaspects environnementaux --"

8. Le mercredi 29 février 2012, 18:00 par polynésie

je suis abasourdie de lire un tel article émanant d'une personne représentant la "terre paysanne" - si ce sont ses propres propos je trouve scandaleux, irresponsable, de tels commentaires. "compétitivité dans l'Europe" ce Monsieur argue le principe de l'agriculture intensive au détriment du respect de la faune et de la flore sauvage. S'il est évident qu'il y a toujours, dans la prise de mesures concernant notre pays, des excès ou des inepties, Mr BROS fait fie de tout respect de l'environnement, chose impensable au vu de la fonction qu'il occupe. Mr Bros vous ne respectez en rien la terre que vous prétendez défendre. Je ne suis pas spécialement écolo, avez vous seulement penser (à part vos intérêts) à l'héritage que vous comptez laisser à nos enfants, à vos enfants. L'eau est une "source" d'inquiétude qui va s'accroissant et vous reniez publiquement cette "source" indispensable à la vie. De tels propos sont déshonorants. Il reste à espérer que vous en êtres conscient___________

9. Le jeudi 1 mars 2012, 15:28 par Paul Lestrade

Bonjour,
Je suis le maire d'une commune rurale et agricole de Basse-Normandie. Je suis, comme vous tous, atterré par les propos stupides de ce monsieur. Sachez tout de même que 90 % des agriculteurs de mon canton et 70% des élus -y compris socialistes- pensent comme lui... Il n'est pas pésident de sa Chambre par hasard.

10. Le dimanche 4 mars 2012, 11:50 par Triplebuse

A propos de l'éditorial de Monsieur Bros.
Pétage de plombs ou dérapage ?... Nous sommes bien loin des beaux discours sur l'environnement des congrès FNSEA et du salon de l'agriculture... Voici de la franchise et le vrai visage d'un haut responsable de l'agriculture française. Et le pire, c'est que les opinions émises dans ce torchon sont loin d'être marginales. Elles sont partagées par une grande partie des instances politiques (agricoles et autres...) gauche comprise. Effectivement, « l’environnement ça commence à bien faire… ».

11. Le dimanche 4 mars 2012, 13:29 par philippe

Malheureusement il a subi manifestement un lavage de cerveau et quand il parle, c'est la voix de ceux qui espèrent conserver les ficelles.

12. Le lundi 5 mars 2012, 14:47 par l'auvergnat

Moi je suis daccord avec "triplebuse" , nous sommes bien loin des discours sur l'environnement. Et quand des hauts responsables en politique comme notre président disent que l'environnement sa commence a bien faire c'est qu'il y a un réel problème. Deplus, en france presque toutes les mesures environnementales ne viennent pas de la france mais de l'Europe, c'est dire comme nos politiques s'en foutent royalement! Je comprend tout a fait que certaines personnes peuvent se moquer des chauves souris... Mais la protection de nos ressources en eau est nécessaire pour notre propre survie, il ne sagit pas ici de lubies écologiques. Je préciserait qu'il ne sagit pas ici d'un pétage deplomb occasionnel ni d'un dérapage, il y a eu bin d'autres articles de ce types et il y en aura encore d'autres...
Tous ceci ne fait que renforcer les apriori comme agriculteur = pollueur et les écolo sont des emmerdeurs.... Ceci n'est pas bon car la gestion de l'eau doit être concertée. Il faut être plus diplomate !

13. Le mardi 6 mars 2012, 17:06 par Laurent Decker

Je réponds un peu à l'"Auvergnat" (et d'autres), dont la franchise et le réalisme ont beaucoup de valeur à mes yeux.
C'est vrai que ce serait aussi stupide de dire "agriculteur= pollueur" que de dire "écolo=bobo" ou "=emmerdeur", et bien d'autres à-priori.
La guerre, tout le monde peut apprendre à la faire. Tout bousiller est à la portée de tout le monde, et nous sommes tous capables de nous faire beaucoup de mal. Ce pétage de plombs n'en est qu'un indicateur, une borne historique très utile "pour connaitre le taux d'exaspération de l'autre". En plus, comme l'a dit Jules César: "la faiblesse des Gaulois dans une guerre, c'est qu'ils se battent d'abord entre eux pour savoir qui va les commander"... Donc, je propose un drapeau blanc général sur ces conneries (un mot qu'on comprend tous).
Effectivement, il faut se calmer et trouver de vraies solutions, bien au-delà des grands principes, surtout qu'en gros, nous avons les mêmes intérêts, quand ce n'est pas les mêmes idées générales.
De vraies solutions applicables, dans un bon état d'esprit commun, c'est ce que nous sommes aussi tous capables de construire, avec nos expériences, nos connaissances, notre bonne volonté , sans pour autant nous attendrir, car l'enjeu est de taille, le sujet profond et délicat. Le but: nourrir la population avec une qualité reconnue de tous, pendant que les agriculteurs vivent décemment (sans quoi rien ne se fera) et préserver, appelons cela la nature, appelons cela la terre productive - peu importe c'est un mot.
Mais il va y avoir du boulot - cela ne nous fait pas peur.
Exemple: le problème est que les chauve-souris crèvent en même temps que les abeilles? Alors il faut retrousser les manches ET s'occuper AUSSI des chauves-souris! Car elles sont nos amies certes, mais elles bouffent aussi une quantité importante d'insectes ces copines, surtout mesurée en "équivallent-Gaucho" (mesure que je viens d'inventer, je l'avoue). A nos calculettes et convertisseurs: vous verrez que les clochers (souvent fermés désormais) des villages ne suffisent pas à en accueillir les plus voraces parmi leurs espèces - surtout quand l'éclairage urbain (nouvelle donne villageoise) les éblouit.
Un peu d'explications calmes, de l'ouverture d'esprit de chaque coté, rangeons nos flingues et on y va ensemble!! Et là, je pense qu'on peut même faire un carton commun, c'est à dire montrer l'exemple d'un peuple soudé, soucieux de son avenir et de la planète!

14. Le lundi 12 mars 2012, 16:33 par Deubeulyou

C'est bien triste ce pamphlet contre l'Autre qui est "malfaisant".
Cette dérive de repli sur soi, d'autopersuasion (le bon sens c'est moi qui l'ai) et de négation du réel (non ce n'est pas l'agriculture qui pollue les eau et les sols) illustre bien la situation de panique dans laquelle se trouvent nombre d'élus face à un pouvoir qui leur échappe.
Si ce sont les citoyens qui se l'approprie, tant mieux. Et je ne verserai pas une larme sur votre chute, M. le Président, car vous ne faites pas honneur à votre poste.

15. Le mardi 13 mars 2012, 18:12 par l'auvergnat

Pour moi les problèmes ne iennent pas directement des agriculteurs d'un point de vue individuel. Mais des politiques agricoles en général.

Je conseille a tous le monde un livre : Le livre noir de l'agriculture par Isabelle Saporta.

16. Le mercredi 21 mars 2012, 22:52 par Dole Maxime

Monsieur le président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Loire,

Votre édito dans la Haute Loire Paysanne du 24 février 2012 montre un parfait déni de réalité. Voir quelqu’un d’aussi influent passer à côté de la réalité des faits, établis par des scientifiques, sur les menaces visant notre écosystème est atterrant. Cela montre que notre système de gouvernance peut porter au pouvoir des gens suffisamment ignares pour compromettre notre survie future au profit de notre confort actuel.

Cela fait froid dans le dos. Vous n’êtes pas la première autruche à mettre la tête sous le sable (cf problèmes de l’amiante, PCB, DDT, biphénol, parabens, Médiator, thon rouge etc), mais comme d’habitude l’aveuglement ou la cupidité de quelques uns crée le malheur de milliers d’autres.

Les écolos ne sont pas indifférents au sort des paysans : ils considèrent simplement un intérêt plus général, celui de l’humanité, présente et future. Et le deux ne coïncident pas forcément, même s’il faut à terme les concilier.

En tant qu’éco-logiste moi-même (vous l’aurez compris), c’est à dire préoccupé par une gestion logique et rationnelle des ressources, et une étude objective des conséquences de nos (vos) pratiques , je ne vois qu’un remède à ce dysfonctionnement de nos prises de décisions actuelles. Ce remède n’est pas naturel : il est culturel. Il s’agit pour ceux qui vous succéderont d’acquérir l’instruction qui vous manque et qui, avec un peu de bonne foi et d’humanité, apporte la capacité de prendre des décisions dans le sens de l’intérêt général et non purement corporatiste.

Et, sauf votre respect, j’espère que cette succession se fera au plus vite.

M. Dole Maxime

17. Le lundi 21 mai 2012, 01:11 par Agriculteur en NORMANDIE

Messieurs

Je m’aperçois que la provocation marche et a encore de beaux jours devant elle.
Pour ceux qui connaissent la haute Loire, vous saurez que ce département en respect environnemental est déjà d'un bon niveau
La Qualité des eaux de l'Allier et de la Loire est Bonne ( saumons présents dans l'Allier )
Animaux ( vaches et moutons)essentiellement nourris à l'herbe
Fumure et apports azotés réglementés et suivi
Nous sommes très loin de ce qui se passe sur d'autres département en qualité des eaux et phytosanitaires ( voir régions intensives )
La pression réglementaire est toujours plus dure pour un agriculteur en semi montagne ou le climat est dur et les sols moins fertiles

IL faut un juste équilibre pour que tout le monde s'y retrouve
On ne va pas aller tous en vélo pour limiter définitivement le co2
On ne va pas arrêter de soigner les gens sous prétexte que tous le médicaments finissent dans les wc et malheureusement ne sont pas tous traité en station d'épuration ( la seine contient des hormones en grande quantité provenant des pilules contraceptives)

Alors si ceux qui comptent sur l'écologie et ceux qui comptent sur la production ont décidé de s’entendent, on trouvera un équilibre un projet et un avenir pour nos enfants

Dans le cas contraire soyez assurés, nos démocraties en souffriront et par la force et la violence ( qui commencent toujours verbalement) on arrivera a des extrémités qui polluent encore plus et ne permettront plus de produire ( voyez les dégâts économiques et et écologiques des pays en guerre civile ou conflits ethniques)

Pour avoir travailler en HAUTE Loire, pour connaitre l'importance de mon environnement dans mon métier et la nature qui m'entoure,

Sachez que ce n'est ni d'un coté ni de l'autre et encore moins par la guerre verbale que nous survivront

Seul le dialogue, le progrès le respect mutuel apportera des solutions
Les dogmes de quelques cotés soient ils servent à rien, sinon à de la propagande politique tout bord confondus

PS Je suis agriculteur et en ce qui concerne notre instruction, rassurez vous Aussi bien Gilbert Bros que nous même avons eux la chance que nos parents nous permettent d'user les bancs des facultés
Et de plus je connais des autodidactes avec un certificat d'études et mis au travail à 14 ans ( dans toutes corporations) qui par leur intelligence et leur courage en savent bien plus que nous qui avons la chance de faire du supérieur
Soyons humble et ne mesurons pas la valeur des hommes à leur niveau de scolarité. Mais bien plus, à leur capacité et leur humanité, à progresser encore pour nourrir le monde et dans des conditions de respect de la nature autant que faire ce peut

Écologiquement et agricolement votre,

toute mon amitié et pleins de bonnes énergies et de bonnes choses aux agriculteurs et écologistes qui liront cela

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