LGV Paris Orléans Clermont Lyon : la position du groupe
Par nicole rouaire le mardi 27 septembre 2011, 19:14 - Voeux, discours, communiqués - Lien permanent
A l'occasion de la Session du 27 septembre 2011, et en prévision de l'ouverture du débat public sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (POCL), le groupe EELV a souhaité apporter sa contribution à l'enjeu du moment par la voix de Pierre Pommarel.
Le texte complet ci-après :
Pour le groupe EE-LV, le TGV est un moyen de transport présentant des
performances "intéressantes" en terme de consommation d'espace et d'énergie, de
sécurité.
Nous sommes donc favorables à son développement afin d'offrir une
alternative aux déplacements aériens sur des distances jusqu'à 800-1000
km. Mais nous souhaitons qu'il puisse davantage réduire
l'usage de l'automobile, ce qu'il ne fait que modérément aujourd'hui, compte
tenu de sa tarification et de sa médiocre connexion avec le réseau
TER.
Le développement des transports collectifs terrestres est une nécessité
urgente afin de pouvoir répondre aux défis écologiques et énergétiques
de demain, mais il demande des investissements considérables, et ceci
d'autant plus que le rail a été négligé au cours des dernières décennies,
notamment au profit de la route. Il faut donc, aujourd'hui, tout à la fois
remettre à niveau le réseau ferroviaire existant, améliorer ses
performances, rouvrir des lignes dans les zones péri-urbaines, moderniser les
gares, accroître la capacité des nœuds ferroviaires et construire des lignes
nouvelles pour le TGV.
Des ressources nouvelles sont donc à créer : taxe poids lourds
ou écotaxe carbone, majoration de la TIPP, … mais il faut aussi faire
des choix.
Pour notre Groupe, ce sont les investissements pour les transports de la vie quotidienne (de très loin les plus nombreux) qui doivent être privilégiés, car ce sont les plus utiles pour nos concitoyens et ce sont ces déplacements qui impactent le plus l'environnement et la consommation énergétique.
Concernant le projet de LGV POCL, il est né de la saturation prévisible de
la LGV Paris-Lyon qui vient de fêter ses 30 ans et dont le trafic continue et
continuera de croître à la faveur de l'extension du TGV vers le Sud, l'Italie,
l'Espagne, la Côte d'Azur, mais également par le transfert modal que ne
manquera pas de susciter le renchérissement inéluctable et massif des
carburants dans les années qui viennent.
Nous pensons que ce doublement, à terme nécessaire, ne devra pas
emprunter le couloir existant ou un itinéraire Est via Dijon, mais qu'il doit
desservir la zone centrale, aujourd'hui très enclavée sur le plan ferroviaire,
et constituer une partie d'un axe transversal Sud – Est –
Ouest.
Dans les familles de tracés proposées, c'est l'itinéraire Ouest –
Sud qui répond au maximum de ces objectifs en permettant de raccorder
l'Auvergne, le Limousin et le Roannais au réseau TGV, tout en restant
performant pour un itinéraire Paris – Sud Est et en constituant la moitié d'un
axe Lyon – Atlantique. Il présente en outre l'intérêt majeur de relier
l'Auvergne à Lyon qui est notre principale zone d'échanges.
Nous soutenons donc l'avis proposé aujourd'hui dans le cadre du
débat public.
Cependant, nous sommes opposés à un financement par les
collectivités, même à une échéance encore éloignée, d'une
infrastructure à grande vitesse d'intérêt national et dont le coût prévisible
de 12 milliards d'euros laisse prévoir, si rien ne change par rapport aux
conditions actuelles, une charge insoutenable pour nos budgets, nous
empêchant d'investir pour les transports de la vie
quotidienne.
En revanche, nous considérons qu'il est justifié d'intervenir sur les lignes
classiques affluentes, les connexions et les gares intermodales, afin de
faciliter l'accès au TGV.
Bien évidemment, l'insertion environnementale de la LGV posera des
problèmes importants, comme pour toute infrastructure lourde, moindres
toutefois que pour une autoroute dont l'emprise est au minimum deux, voire
trois fois supérieure. Il faudra alors, lorsque les familles de tracés auront
été arrêtées, et si le tracé Ouest – Sud est retenu, viser à jumeler au maximum
la LGV avec des infrastructures existantes (autoroute, couloir de ligne THT),
tout en évitant particulièrement les zones sensibles du Val d'Allier ou de la
forêt de Tronçais.
Mais il s'agit là d'une autre étape, lorsqu'il s'agira de définir les
fuseaux de tracés sur le terrain.
En attendant l'échéance lointaine du TGV, il est impératif de s'intéresser à la modernisation et à l'amélioration des performances des lignes classiques nous reliant aux régions voisines, notamment Limoges, Toulouse, Montpellier.
Commentaires
vous voulez continuer d'aspirer le tissu socio économique des territoires français vers les grandes métropoles, surtout la mégalopole parisienne ?
vous préférez le train énergivore et couteux au train économique ?
vous préférez négliger l'entretien et l'optimisation du réseau ferroviaire existant ?
vous voulez augmenter l'attractivité des déplacements longue distance et diminuer l'attractivité du tissu des petites et moyennes entreprises locales ?
vous voulez trancher et défigurer définitivement votre territoire par un nouveau sillon artificialisé de 150 mètres de large ?
vous voulez gaspiller les finances publiques de vos collectivités territoriales ?
vous voulez creuser le déficit abyssal des entreprises ferroviaires ?
vous voulez le développement durable des profits des actionnaires du BTP ?
vous voulez que vos habitants regardent passer ce train de luxe inaccessible à leur budget ?
mobilisez vous pour les projets LGV sur vos territoires !
Perplexe de lire des responsables EELV donner leur caution d'avance à un tel projet pharaonique et gaspilleur environnemental à grande échelle sans même exiger que leur promoteur fassent la preuve du bienfait en terme économique, environnemental, et aménagement de nos territoires du Massif Central.
L'exigence minimale aurait été d'imposer l'étude d'un projet alternatif d'optimisation des lignes existantes permettant de faire rouler des trains à des vitesses possibles de 200 km/h.
Quand au motif de saturation de la LN1, la FNAUT a proposé une solution alternative de désaturation des grands axes ferroviaires, par la réhabilitation du réseau intercités existants qui mériterait d'être étudié.
Ce n'est pas pour gaspiller notre argent public, et donner votre permission de saccages environnementaux supplémentaires dans des projets monstrueux qu'on vous a élu !
Serions nous dans une période de grandes manoeuvres politiciennes à gauche ?
La consommation d'énergie croît avec le carré de la vitesse : pour aller 2 fois plus vite, un train doit consommer au moins 4 fois plus d'énergie !
La vitesse est un facteur essentiel du gaspillage durable d'énergie.
Tant que nous ne saurons pas produire suffisamment d'énergie "propre" (sans nucléaire) il est urgentissime d'économiser l'énergie.
EELV devrait quand même être cohérent dans son discours. "On" n'arrête pas de nous rebattre les oreilles avec les économies d'énergie, mais à côté, "on" ne fait rien dans ce sens ; pire, on projette de développer des LGV, des aéroports, comme si il n'y avait aucun souci avec l'énergie.
Quant aux coûts de ces projets ... en temps de crise financière, c'est du pur délire.
Y.M.
"l'insertion environnementale de la LGV posera des problèmes importants, comme pour toute infrastructure lourde, moindres toutefois que pour une autoroute dont l'emprise est au minimum deux, voire trois fois supérieure."
Vous connaissez très mal, votre dossier et cela est inadmissible au niveau de responsabilités politiques que vous occupez.
En France, 1 km d'autoroute équivaut à 10 hectares de sol utilisé comprenant :
- 3 hectares de voies
- 3 hectares pour les aires, merlons, protections accoustiques et ouvrages d'assainissement.
- 4 hectares de dépendances vertes.
La LGV Rhin Rhone a une emprise de 15 ha par km. Ces exigences de rectitude à cause de la vitesse, en font une succession de remblais et de déblais pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres, et donc tranche définitivement le territoire de manière bien plus impactante qu'une autoroute.
D'autre part, l'entretien d'une ligne ferroviaire nécessite l'aspersion régulier de tonnes de pesticide désherbant, alors que l'emprise d'une autoroute est de mieux en mieux bien géré en terme de respect environnemental.
Avez vous contacté les associations environnementales qui seront confrontés à ce projet pharaonique avant de prendre une telle position qui cautionne ce saccage ?
EELV Centre ne partage pas cette position, dénonce cette gabegie qu'est le projet POCL et propose un projet ferroviaire alternatif sur lignes existantes :
http://www.elus-ecologistes-regionc...
Coopain des bois membre d'EE lesverts est devenu un farouche opposant à cette ligne alors qu'elle représentait pour lui, le salut du POLT jusqu'à ces dernières semaines et a inondé son site web des bienfaits qu'on pouvait en attendre.
Allez savoir pourquoi, le vent a tourné, c'est normal me direz vous, c'est le vent qui fait tourner les girouettes.
Le problème, c'est que le vent ne pousse pas toujours la girouette dans la même direction......alors des changements peuvent encore intervenir !
Les élus EELV de l'agglo de Roanne ont pris position contre les quatre tracés de la ligne LGV. Nous défendrons l'alternative , le cinquième scénario proposés par les élus EELV de la région Centre qui vise a exiger des investissements sur les lignes aujourd'hui interrégionales, favorable à un vrai maillage du territoire. C'est un fait inacceptable de voir les conditions de transport ferroviaire entre Clermont-Ferrand et Lyon , nous exigeons notamment l'aboutissement du travail engagé sous l'égide de l'association RACO.
The main problem lies in where the fungus is living:
under the nail. At this time, their body temperature drops and their heart rate can decrease from 200
beats per minute (bpm) to 10 bpm. The i - Pad 2S aka i - Pad HD aka i - Pad 3 is now known as
just the i - Pad.
Hammertoes have long plagued the human foot, causing pain and discomfort in shoes.
The magnetic fields in the earth organize the human body to completely a wonderful extent.
"Frozen" immobile toe and ankle joints gain mobility.