JL Roumégas est intervenu le 21 avril, à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, sur la législation des perturbateurs endocriniens et sur l’intérêt de la loi Détox.
En substance, il est revenu sur la nécessité d’établir un nouveau paradigme au cadre légal des substances toxiques et en particulier des perturbateurs endocriniens.
En effet, il ne peut reposer sur le niveau de preuve actuellement exigé, sur une restriction de seuil uniquement et sur une approche substance par substance. Au contraire, il doit s’établir selon le principe de précaution, sur une restriction déterminée par les populations touchées et la loi des “fenêtres d’exposition” et sur une approche globale cohérente avec la réalité des effets “cocktails” et des expositions multiples.
Face au retard de la Commission européenne, influencée par les lobbies industriels et bloquée par une fausse controverse scientifique organisée, le rapport dont JL Roumégas est l’auteur a conduit à définir une stratégie nationale plus pertinente et à proposer une loi Détox. Cette loi, en cours de parcours législatif, a pour but de mettre en place le principe de substitution des substances préoccupantes au coeur des pratiques des industriels.
Pour retrouver l’intervention détaillée : intervention ENS 21 avril