Le Trèfle, MHAN, AEI… : attention à ces « écolos » qui poussent comme des champignons à chaque législative !

A chaque élection législative c’est la même chose : il y a sur chaque circonscription de nombreux candidats se revendiquant de l’écologie ! Vous connaissez bien « Europe Ecologie les Verts » (EELV) avec Cécile Duflot, Eva Joly, Dany Cohn-Bendit, José Bové, Philippe Meirieu, Michèle Rivasi, … Mais qui sont les autres ?

Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent. Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € depuis 2007 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu’ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

Pour ma part, dans les mobilisations contre l’incinérateur absurde du VALTOM, les OGM de plein champ de Limagrain, les carrières qui menacent la nappe de l’Allier, la folie du nucléaire… je n’ai jamais vu ces deux organisations « écolos », ni les deux candidates qui se présentent à vos suffrages.

Contrairement à EELV, ces mouvements ne se présentent pratiquement pas aux autres élections nationales et locales car elles ne « rapportent » pas d’argent !
Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen pour inventer le monde nouveau du XXIème siècle et des suivants
Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

Néanmoins, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « 
ni de gauche ni de droite« . Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite. Petite revue d’effectifs :

- Le MHAN et Le Trèfle : ils sont tous les deux alliés pour ces législatives avec le Parti Radical (Jean-Louis Borloo), partenaire de toujours de l’UMP. Les raisons peu glorieuses de cette alliance sont à lire dans la presse : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus

-l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen… Le candidat de la 3ème circonscription de l’Isère était sous la bannière UMP aux dernières élections cantonales.

Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons la différence entre ces deux camps. En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande, un cap qui tienne compte des défis de la planète.

Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

Il y aura trois bulletins de couleur verte mais un seul vraiment VERT, celui de

 

Yves REVERSEAU et Dominique ROGUE-SALLARD,

Europe Ecologie Les Verts

Yves et Dominique à la manifestation du premier mai

et les ballons contre l’incinérateur

 

 

 

 

5 raisons pour sortir du nucléaire, et le moyen d’y arriver

Cinq raisons pour sortir du nucléaire

Le risque d’accident majeur : Il y a quatre grands pays nucléarisés : les Etats Unis, la Russie, le Japon et la France. Les trois plus grandes catastrophes sont Three Miles Islands en 1979, Tchernobyl en 1986 et Fukushima l’an dernier. Le nucléaire sûr n’existe pas. A qui le tour ? Qui est le suivant sur la liste ?

Des déchets qui sont radioactifs pour des milliers d’années, dont on ne sait que faire

Le mensonge de l’indépendance française : nous importons l’uranium du Niger, au détriment de l’environnement et des populations, du Kazakhstan, et du Canada.

C’est aussi une énergie fossile, on ne peut encore extraire de l’uranium qu’une cinquantaine d’années

Son coût exorbitant, si on n’écoute pas EDF mais si on tient compte de la recherche, de la construction des centrales (et des EPR!), de leur démantèlement à venir (pas encore au point), du traitement des déchets (pas encore inventé), … et de la couverture du risque qui pourrait arriver (imaginons un accident grave à Nogent sur Seine à côté de Paris, ou dans une centrale de la vallée du Rhône entre Lyon et Marseille, où nous étions une chaîne humaine de 60 000 personnes en mars pour demander la sortie du nucléaire). Un coût démesuré qui a bloqué la recherche et le développement des énergies renouvelables si bien qu’il faut se tourner vers l’étranger, l’Allemagne le plus souvent,pour trouver des équipements efficaces…

Sans parler du lien avec la prolifération des armes nucléaires, de la politique sécuritaire qu’elle engendre, de la production très centralisée qui devrait être relocalisée…

Comment en sortir ? Depuis longtemps, les Verts, devenus Europe Ecologie- Les Verts disent que c’est possible en s’appuyant sur trois principes : la sobriété, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables. Nous sommes ravis que les experts de l’association Négawatt viennent d’établir leur scénario Négawatt qui montre sans conteste la faisabilité d’une sortie en 20 ans. Les candidat-e-s EELV du Puy de Dôme les ont invités mardi dernier, 29 mai, pour vous le présenter.

Economiser l’énergie, ce n’est pas le retour à la bougie: à niveau de vie égal, un ménage allemand consomme 25 % moins d’électricité que les Français. Nous vous proposons de consommer en 2020 15 % de moins qu’en 2009, en travaillant l‘efficacité énergétique : en isolant mieux les logements ( 900 000 par an, ce qui génère 440 000 emplois), en luttant contre la surconsommation, en instaurant une tarification progressive à l’inverse de l’actuelle où ceux qui consomment le plus paient leur électricité moins cher, en faisant des audits des entreprises et industries, et du matériel à remplacer.

Développer les énergies renouvelables : nous vous proposons qu’elles donnent 40 % de l’électricité totale en 2020, et 35 % des besoins pour production de chaleur avec la biomasse et la géothermie. Ce sont 141 000 emplois d’ici 2020, 80 000 dans le solaire (pour 20 gigawatt, 1 actuellement), 40 000 dans l’éolien (pour 30 mégawatt, 5 actuellement), 15 000 fans le bois, 6 000 dans le biogaz, la méthanisation.

Nous pouvons ainsi arrêter chacun de nos 58 réacteurs après leurs trente ans de vie, ce qui amène une sortie totale en 2031.

Il est inutile d’engloutir des milliards d’Euros pour des centrales vieillissantes. La Cour des Comptes vient d’ailleurs de remettre en cause les sommes sous estimées qu’avance EDF pour la remise à niveau des centrales, leur futur démantèlement et le traitement des déchets.

Donc, soit on prolonge l’exploitation nucléaire, en assurant des risques réels liés au vieillissement des centrales, en engloutissant des milliards d’Euros pour des rafistolages, soit on amorce au plus vite une transition énergétique, en ne gaspillant plus, en utilisant d’autres énergies, renouvelables, nettement moins polluantes, aux coûts qui vont baisser, et créatrices de centaines de milliers d’emplois.

Votez pour un député écologiste pour que la France adopte la deuxième solution !

 

Le Japon vient d’arrêter le dernier de ses 54 réacteurs, il vient de faire une sortie subie et urgente du nucléaire ; nous vous proposons de penser et planifier une sortie choisie, programmée, raisonnable du nucléaire.

 

Anagramme Place de Jaude, en mémoire de Tchernobyl, avril 2012

La centrale nucléaire…

LE CANCER ET LA RUINE !!!

 

 

 

 

 

 

Priorité aux quartiers populaires ! Mes engagements.

Tout d’abord, félicitations à l’association Mosaïc et à son président Samir El Bakkali pour avoir organisé lundi dernier à Croix de Neyrat un riche débat citoyen avec les candidat-e-s de la première circonscription.

Les habitants des quartiers populaires sont les premiers touchés par les crises écologiques (coût de l’énergie, alimentation, pollutions, santé…) et sociale ( chômage, minimas sociaux insuffisants, discriminations). Député écologiste dans notre première circonscription qui possède six des huit Z.U.S., Zones Urbaine Sensibles du département, ma priorité sera de VIVRE MIEUX dans les quartiers :

Un Euro dans le béton, un Euro pour l’humain : La rénovation urbaine doit être maintenue, mais beaucoup plus en concertation avec les citoyens qui doivent avoir un droit d’objection pour certaines démolitions contestables décrétées par l’A.N.R.U. (Agence Nationale de Rénovation Urbaine). Mais il faut autant d’argent pour investir dans l’humain que pour les bâtiments : pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances, pour l’éducation, la santé, la formation, l’emploi, l’activité économique, les services publics, le lien social, la médiation pour la résolution des conflits, la vie associative.

Désenclaver les quartiers, offrir des transports efficaces. Comme c’est bien commencé à Clermont avec le tram.

Créer de vrais emplois, pas seulement défiscaliser des entreprises dont le siège est en zones franches urbaines. Accorder aux entreprises qui s’installent des aides modulées en fonction de leur impact social. Encourager la création d’entreprises par les habitants, financièrement et techniquement ; encourager les coopératives, l’économie sociale et solidaire dont le but est l’utilité et non pas le retour sur investissement.

Donner des moyens prioritaires aux écoles, c’est investir pour l’avenir ! Cultiver la mixité sociale par la carte scolaire comme par l’urbanisme et les attributions de logements. Des équipes d’enseignants stables et expérimentés en zone sensible, pas les plus jeunes tout juste titularisés, du moins contre leur gré ; alléger les effectifs de leurs classes et leur charge horaire. Une école émancipatrice où on travaille collectivement, pas une école de mise en concurrence qui exclut.

Donner de nouvelles missions à la police : arrêter la politique du chiffre, les délits de faciès, les contrôles incessants de la même personne… qu’a voulu Sarkozy depuis 2005 quand il a pris le ministère de l’Intérieur. Recréer une police plus proche des citoyens, de proximité, attachée à la prévention et à la dissuasion. Instaurer le récépissé de contrôle d’identité. Créer une autorité administrative indépendante auprès de laquelle les citoyens peuvent faire appel quant aux actions des forces de sécurité.

Lutter contre les discriminations : créer un secrétariat d’Etat à la lutte contre les discriminations qui mobilise tous les secteurs de la société : services publics, patronat, syndicats, associations, chercheurs… avec un outil statistique pour mesurer les discriminations et l’avancée d’une politique antidiscriminatoire, pour comprendre les processus et établir des modes d’action efficaces. Assurer l’égalité des droits entre ressortissants nationaux, étrangers communautaires ou non, pour l’accès aux diplômes et aux emplois. Eradiquer le sentiment raciste et xénophobe que subissent les étrangers ou leurs descendants de la deuxième ou troisième génération : arriver à un large débat pour une société plurielle, exact contraire de ce qu’a fait le gouvernement qui vient d’être rejeté, qui voulait que tous les programmes scolaires valorisent le rôle positif de la présence française en outre-mer. Les Américains ont su revenir sur leur attitude au Vietnam et en parler ; en France, la guerre d’Algérie est toujours tabou et sème toujours son poison raciste. La colonisation, c’est du passé, il faut aujourd’hui partager d’autres valeurs, affirmer la richesse de la diversité, le partenariat Nord / Sud.

Dépénaliser le cannabis, la consommation, la détention et le transport en petite quantité, pour assécher les réseaux de trafiquants et réduire l’insécurité qu’ils génèrent. Légiférer pour une production et une distribution encadrée. La répression systématique actuelle des usagers est un échec : avec la législation la plus sévère, la France a une des consommations les plus élevées !

Donner plus à ceux qui ont le moins !

Fédérer les énergies des quartiers, qui ne manquent pas !

Un député qui vote des lois pour interdire les nouveaux incinérateurs

 

Vous connaissez mon engagement depuis des années contre l’incinérateur surdimensionné, anti-écologique, dispendieux, polluant qu’ont voulu le VALTOM, le préfet, et le président du conseil général. Les arguments de bon sens exposés à ces trois là, les manifestations citoyennes, les oppositions, un peu tardives… de la Ville de Clermont et de Clermont-Co , n’ont pas eu raison du monstre qui se construit à Beaulieu au pied de Puy-Long et qui va brûler ce qui est recyclable. Restent les recours juridiques. Europe Ecologie Les Verts Auvergne, associés à Puy de Dôme Nature Environnement et l’ACIIPAC ont attaqué l’autorisation d’exploiter. On attend le jugement.

Plus jamais ça ! Le collectif local contre l’incinération a réussi ces derniers mois à regrouper plus de 400 associations en France dans une Coordination Nationale Contre l’Incinération des Déchets Ménagers qui a pour but de SORTIR DE L’INCINERATION DES DECHETS MENAGERS. Elle a été présentée, ainsi que son Manifeste, à la presse le 6 avril dernier dans la mairie de notre collègue écologiste de Paris 2°.

Candidat pour être votre député, une de mes priorités sera naturellement de voter une loi-cadre de sortie de l’incinération en mettant en œuvre les alternatives fiables, plus écologiques, et économes que beaucoup de collectivités plus intelligentes ont su mettre en place. Une de mes priorités sera d‘interdire l’installation de nouveaux incinérateurs, de contraindre à réduire les déchets, les trier vraiment, les recycler, les valoriser, y compris la partie organique, pour n’avoir à stocker que des déchets réellement ultimes, peu nombreux, à enfouir au plus près des lieux de production.

Le Manifeste :

CNCIDM, Coordination Nationale Contre l’Incinération des Déchets Ménagers,

2 rue Federico Garcia Lorca, 63510 Aulnat

 

Manifeste pour une sortie de l’incinération

des déchets ménagers

Notre pays, avec près de 130 incinérateurs, est malheureusement le champion de l’incinération absurde des déchets ménagers. Quel manque de sagesse !

Les associations soussignées sont déterminées à ce qu’on sorte de l’incinération des déchets en mettant en œuvre des solutions plus responsables, plus écologiques, moins chères et moins dangereuses. Elles demandent aux élu-e-s nationaux de légiférer dans cet esprit.

 L’incinération : un traitement aberrant

  • L’incinérateur brûle ce qui pourrait être recyclé, alors que les coûts des matières premières sur la planète ne cessent de s’envoler. En ne triant pas, il essaie de brûler et ne fait que calciner les déchets organiques qui pourraient être valorisés.
  • Par la combustion, il produit des rejets hautement toxiques, un cocktail de métaux lourds et de plus de 700 molécules organochlorées mal connues qui n’existent pas dans nos poubelles, dont les dioxines et les furanes indestructibles pendant une génération et qui se transmettent par la chaîne alimentaire. Certes la réglementation prescrit aujourd’hui des normes, mais qui ne sont pas respectées quand il y a arrêts, dérangements ou dysfonctionnements, ou quand un industriel n’est pas rigoureusement contrôlé… En 2006, l’Institut National de Veille Sanitaire a démontré l’effet cancérigène de ces molécules parmi la population sous le vent de ces machines à polluer. C’est contre ce danger pour la santé publique que des médecins se sont mobilisés à Marseille, à Lunel et à Clermont-Ferrand avec un collectif de 534 médecins.
  • Il en est de même pour l’environnement : loin d’être le feu purificateur que certains s’imaginent, outre les molécules toxiques qui vont se déposer sur les espaces et les cultures environnantes, l’incinérateur produit une quantité énorme du gaz à effet de serre qu’est le CO2, et des mâchefers (300 kg pour une tonne entrante) qui polluent le sol et l’eau, une fois mis en sous-couche routière.
  • Le traitement des fumées par des filtres complexes induit des investissements très onéreux qui alourdissent les taxes que paient les citoyens.
  • En donnant des Délégations de Service Public à des grands groupes, les élus locaux démissionnent de leur mission de réflexion et d’organisation sérieuse du traitement de nos déchets. Pour leur plus grand bénéfice, ces groupes souhaitent des volumes de plus en plus importants, non triés. Ce qui va à l’encontre de nos politiques de prévention.

Les alternatives sont possibles

 Tout d’abord en diminuant le volume global de nos déchets. En gaspillant moins, en travaillant l’écoconception des produits pour pouvoir mieux les recycler, avec des produits qui durent plus longtemps et en réduisant les emballages…

  • En triant vraiment : actuellement, on ne valorise qu’un tiers de nos déchets. Or «notre poubelle est un trésor». Le traitement actuel des déchets, que ce soit par incinération ou par enfouissement, est en mélange : c’est écologiquement aberrant et une rente économique pour des groupes multinationaux qui n’attendent que l’accroissement des tonnages…. Les prix récents à la tonne, l’acier à 140 €, l’alu à 450 €, les plastiques à 200 € montrent que nos « déchets » sont transformables en richesse. L’organisation systématique de collectes sélectives, bien expliquées aux citoyens, en particulier des déchets organiques, permet d’arriver à un détournement de 70 à 80 % du contenu de nos poubelles.
  • Car il est un autre trésor dans nos poubelles, nos déchets organiques : un tiers de nos déchets, la moitié une fois le reste trié. Cette partie fermentescible, si elle est bien collectée à part, peut être compostée et ainsi revenir logiquement à la terre, pour la production agricole ou le maraîchage. Mieux, la méthanisation permet une valorisation énergétique avant la valorisation agronomique qu’est le compostage. Au cours d’un processus industriel fiable, non polluant, bien au point, surtout dans les pays étrangers !, la production de biogaz produit 70 à 80 m3 de méthane par tonne entrante (environ 700 kw/h). Le méthane est semblable au gaz naturel et peut donc être utilisé comme carburant, ou pour du chauffage ou pour de la production d’électricité. Au prix où sont les énergies fossiles, pourquoi ne pas développer cette filière ?
  • On peut inviter les citoyens à mieux trier en adoptant la redevance incitative, au poids ou à la levée, avec correctif social, à la place de la taxe injuste d’enlèvement des ordures ménagères.
  • Nombre de produits sont jetés alors qu’ils pourraient avoir une seconde vie si les collectivités encouragent le secteur de la réparation, des recycleries, des ressourceries, utiles socialement et créatrices d’emploi.
  • En triant beaucoup plus que le tiers actuel de nos poubelles, il ne restera à enfouir en Centre d’Enfouissement Technique, maintenant appelés Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux, que des déchets réellement ultimes ; certaines collectivités sont arrivées ne considérer comme ultimes que 20 % de leurs poubelles. Il est des déchets actuellement inutilisables que nous saurons recycler dans quelques années (par exemple certains plastiques, à base de pétrole), c’est pourquoi nous souhaitons des stockages débarrassés de la part organique, donc sans odeur, ni jus, et réversibles pour qu’on puisse les exploiter quand le jour viendra.
  • Il va sans dire que ce stockage doit se réaliser dans une logique de traitement de proximité, à l’échelle de bassins de vie, de territoires à convenir dans les logiques actuelles d’aménagement du territoire, pour éviter les coûts faramineux de transports. Et pour que élus et citoyens soient conscients de leur production de déchets et cessent de jouer les Ponce Pilate en renvoyant ailleurs ce qu’ils ne veulent pas voir et pourraient exploiter.
  • En cessant les délégations de service public, et les marchés globaux, les collectivités, avec des marchés publics, des régies ou des prestations de service, par lots, peuvent garder la main sur leurs produits, leur devenir, et leur valorisation.

 Réduire le volume des déchets,

Trier en porte à porte, ne pas mélanger, séparer l’organique,

Recycler, valoriser, composter l’organique, le méthaniser ;

Réutiliser plutôt que jeter,

Ne pas polluer, Faire des économies, Créer des emplois locaux,

Sortir de l’incinération, c’est possible !

 Clermont-Ferrand, février 2012

Dernière manifestation devant le chantier de l’incinérateur du Valtom :

d’un côté, la vie, de l’autre…

Un million d’emplois utiles et non délocalisables. L’écologie, la solution !

Pour de l’emploi durable et partagé !

Les écologistes réfléchissent depuis longtemps à la raréfaction des matières premières, en particulier des énergies fossiles, ce qui fait et fera augmenter leur coût, aux pollutions que nous émettons, aux gaz à effet de serre qui dérèglent notre climat, et à l’urgence sociale.

Aussi vous proposent-ils une nécessaire conversion écologique de l’économie et de la société. Economiser l’énergie, moins polluer, ne pas prendre de risque avec le nucléaire, émettre moins de gaz à effet de serre, ce n’est pas reculer en arrière, c’est créateur d’emplois, de richesse, c’est prévoir le monde de demain.

Les grands secteurs concernés par ces créations d’emplois non délocalisables, utiles, dans des secteurs d’avenir, sont les énergies renouvelables, la filière bois, très importante en Auvergne, le bâtiment, le ferroviaire, le recyclage.

Par reconversion, nous entendons aussi ne pas leurrer les salariés dans des secteurs qui vont dans le mur comme cela a été fait pour le textile ou la sidérurgie, c’est à dire dresser avant des drames sociaux dans des secteurs fragiles, l’inventaire des savoir-faire et des compétences collectives pour envisager des objectifs utiles, compatibles avec un XXI° siècle, enfin écologique. Par exemple, quand l’AIA était menacée, une reconversion utile aurait pu être la durabilité et la maintenance de grande qualité de transports collectifs (train, tram, métro, bus..) à la place des aéronefs.

En terme d’emplois, la conversion que nous vous proposons permet très sérieusement un million d’emplois d’ici 2020, 600 000 d’ici la fin de la mandature, en 2017 :

-440 000 emplois dans la réhabilitation énergétique de 900 000 logements anciens ou actuels (malheureusement ! ), par an ; cela correspond à 260 000 emplois dans l’isolation, 130 000 dans les ouvertures, et 45 000 dans les systèmes de chauffage. L’efficacité énergétique va réduire les charges des locataires et réduire aussi nos importations de gaz et de pétrole (48 milliards d’euros en 2010).

-200 000 emplois pour la construction de 100 000 logements neufs supplémentaires par an, à basse consommation, cela va sans dire. C’est urgent : il manque 900 000 logements en France ; 3,6 millions de personnes sont mal logées.

-140 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables pour un objectif de 30 % de l’électricité et 35 % de la chaleur en 2020. La filière solaire permettra 80 000 emplois pour 20 gigawatt (1 actuellement) ; l’éolienne 40 000 pour 30 mégawatt (5 actuellement) ; la filière bois 15 000 et celle du biogaz 6 000 emplois.

-30 000 emplois dans les transports collectifs,

-75 000 emplois dans l’agriculture bio avec un objectif de 20 % de l’agriculture en bio

-290 000 emplois dans les services urgents à la personne : 90 000 pour la petite enfance, et 200 000 pour la dépendance et l’autonomie

Même si pour nous le P.I.B. n’est pas un indice pertinent de richesse, un tel plan augmente le P.I.B. de 0,9 %. Mais mais il ne fait descendre le chômage que de 1,5 point, il le porterait de 10 % à 8,5 %..

Aussi est-il urgent de partager le travail : nous voulons supprimer les exonérations sur les heures supplémentaires qu’a instauré Sarkozy, revenir à la retraite à 60 ans sans décote ni surcote, reconnaître les métiers pénibles qui bénéficient d’une durée moindre de cotisations, et encourager les entreprises et les salarié-e-s à aller vers les 32 heures.

Certes François Hollande, à la suite des accords avec Europe Ecologie les Verts a placé la conversion écologique et énergétique de l’industrie dans le premier de ses 60 engagements, mais si vous voulez une conversion de l’économie qui tienne compte à court et à long terme des défis de la planète, avec des objectifs ambitieux, réalisables, comme ci-dessus, votez pour un député Ecologiste !

Dans notre première circonsription, votez YVES REVERSEAU et DOMINIQUE SALLARD !

Le 5 juin dernier, les cinq candidat-e-s écologistes du Puy-de-Dôme ont invité Alain Lipietz : les solutions écologistes pour de l’emploi durable et partagé.

 

Sortir réellement des crises écologique, économique et sociale !

Pour ne pas avoir à replâtrer en catastrophe !

Les ressources de la planète sont limitées, le coût du pétrole et du gaz ne cessera d’augmenter, nos émissions de gaz à effet de serre menacent le climat planétaire, la biodiversité diminue, le nucléaire est une folie. Les écologistes sont les seuls à prendre ces défis réellement en compte.

Moins polluer, émettre moins de gaz à effet de serre, développer des économies d’énergie, créer un monde vraiment solidaire est créateur d’emplois et de richesse.

Il s’agit aussi d’anticiper, de ne pas avoir à traiter en catastrophe des entreprises qui vont dans le mur et laissent sur le carreau les hommes et les femmes, des systèmes agricoles ou d’autres productions industrielles qu’on saura néfastes pour la santé, pire notre besoin en énergie si une de nos centrales nucléaires craque, comme sont en train de le faire les Japonais.

Révoltés par l’explosion des inégalités et par la casse sociale due au libéralisme effréné, à la marchandisation du monde et à des visions à court terme, nous vous proposons une conversion écologique de l’économie et de notre société, des solutions concrètes pour VIVRE MIEUX :

DES EMPLOIS : un million d’emplois durables dans des secteurs d’avenir, non délocalisables : construction urgente de logements, leur efficacité énergétique, énergies renouvelables, démantèlement des centrales nucléaires après 30 ans de vie, transports efficaces, services à la personne (petite enfance et dépendance), agriculture paysanne et bio, maintien des services publics, économie sociale et solidaire qui ne cherche pas que le retour sur investissement, mais l’utilité sociale et environnementale.

TRAVAILLER MIEUX, MOINS, TOUTES ET TOUS :partage du travail en allant vers les 32 heures, retraite à 60 ans, fin des exonérations sur les heures supplémentaires

UNE ALIMENTATION SAINE, le plus possible bio, produite au plus près, à des prix abordables pour tous.

DU POUVOIR D’ACHAT, réduction des dépenses contraintes (logement, chauffage, transport) ; priorité à la lutte contre la pauvreté et la précarité, revalorisation des minima sociaux, revenu d’autonomie pour les jeunes.

LA SANTE que notre environnement actuel empoisonne : les trois quarts des cancers viennent des pesticides, des animaux élevés en batterie, des nitrates, des pollutions du trafic routier et aérien, des dioxines venant de l’incinération… pour le plus grand profit de multinationales avides et aveugles.

UNE ECOLE émancipatrice pour une société solidaire, pas une école inefficace de la compétition et de l’exclusion.

UNE FINANCE au service du pays, de l’économie réelle, et non des financiers.

UN DROIT DES ETRANGERS : révision du code de séjour des étrangers et des demandeurs d’asile, moratoire immédiat sur les expulsions

Beaucoup ont voté utile le 22 avril pour assurer le départ de Sarkozy ; le vote utile, le 10 juin, c’est un député écologiste !

Dans la nouvelle majorité.

Un député qui aura particulièrement à cœur, pour notre première circonscription à voter des lois

pour combattre les discriminations que subissent nos quartiers populaires

pour limiter la puissance des antennes relais qui fleurissent partout

et bien sûr pour sortir des incinérateurs, en imposant un traitement écologique des déchets ménagers.

Spéculation sur la dette française : la bombe à retardement du binôme Sarkozy/AMF

Alors que la France est dans l’obligation de financer des déficits importants sur le marché dans un contexte difficile puisque la BCE ne peut prêter qu’aux banques privées, l’AMF – Autorité des Marchés Financiers – garant du contrôle des marchés spéculatifs, autorise à partir du 16 avril 2012, un nouvel outil spéculatif: les contrats a terme sur la dette française. Ces « futures » cotés sur l’Eurex, un marché des produits dérivés, permettront de spéculer sur la dette française avec une plus grande flexibilité.

Tout « investisseur » pourra désormais acheter ou vendre des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) pour des montants colossaux sans nécessairement détenir l’argent réellement. Avec des effets de levier de 20 autorisés sur la dette française, c’est le retour du casino boursier mais cette fois sur la dette souveraine avec la complicité des autorités de régulation française et de l’Agence France Trésor qui fait mine de ne pas être a l’origine de ce développement mais qui aurait tout a fait pu l’empêcher.

Pour Europe Écologie Les Verts cette libéralisation est totalement inacceptable. Apres les batailles menées au parlement Européen pour limiter la spéculation sur les dettes publiques Européenne via les CDS, l’introduction de nouveaux outils potentiellement nocifs est une régression porteuse de nouveaux risques.
Le temps n’est certainement pas à augmenter marginalement la liquidité des marchés et en ce faisant, fragiliser un marché de la dette française déjà vulnérable. EELV s’interroge sur les motivations qui poussent l’AMF et son Président Jean Pierre Jouyet ainsi que l’Agence France Trésor et son Ministre de tutelle François Baroin à enclencher cette bombe à retardement en pleine campagne présidentielle.

A l’évidence, Il s’agit d’une attitude irresponsable, et d’un manquement à la « moralisation » des marchés financiers prônée par le président-candidat Sarkozy. EELV, soucieux de l’intérêt général, portera dans le cadre de la future majorité, l’interdiction de ces contrats a terme sur la dette française et réintroduira l’interdiction de toutes les ventes à découvert sur les marchés actions.

Pascal DURAND,
Porte-parole